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Gabon.

Publié le 28/10/2013

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Gabon. État de l'Afrique centrale, riverain de l'océan Atlantique et traversé par l'équateur. Le système politique mis en place par la Constitution de 1961 (remaniée plusieurs fois) a été profondément transformé : le parti démocratique gabonais n'est plus le parti unique, et un poste de Premier ministre a été créé. Géographie. Le Gabon s'étend sur des plateaux peu élevés, qui culminent à 1 190 m dans les monts du Chaillu, et sur une large plaine côtière. Les premiers correspondent au socle, la seconde à un bassin sédimentaire. Le bassin de l'Ogooué couvre une grande surface. Tandis qu'en amont le fleuve est coupé de rapides, il se termine par un delta au niveau de Port-Gentil. Le climat est chaud et humide, de type équatorial, et la majeure partie du pays est couverte de forêt dense, qui abrite ainsi quantité d'espèces animales (au moins six cents d'oiseaux) et végétales (8 000 plantes). La population, encore faible, s'accroît au rythme de 2,5 % par an ; c'est l'une des plus urbanisées d'Afrique, avec un tiers des habitants dans les seules villes de Libreville et de Port-Gentil. Les espaces ruraux les plus peuplés sont ceux du Nord, habités par les Fangs. Jusqu'au milieu des années quatre-vingt-dix, 18 % de la population adulte était d'origine étrangère, mais les mesures prises alors ont contraint quelque 65 000 immigrés à quitter le Gabon. Le pays dispose du revenu par habitant le plus élevé des pays de l'Afrique subsaharienne, alors que plus de 40 % de la population vit encore en-dessous du seuil de pauvreté. Sa prospérité se fonde sur le bois d'okoumé, sur le pétrole de la région de PortGentil (qui fournit plus du tiers du produit national brut), sur l'uranium et le manganèse de Moanda (haut Ogooué). Les minerais sont en partie acheminés jusqu'au port en eau profonde d'Owendo (Libreville) par le chemin de fer transgabonais. Le secteur manufacturier est encore modeste, mais l'agro-industrie (canne à sucre) progresse. Les ressources minières ont permis un fort développement des services et une intense rénovation des centres urbains. Une loi de privatisation a été adoptée en 1996 pour satisfaire aux exigences du FMI. Attractif pour les investissements étrangers, le Gabon est très lié à la France. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Gabon - sortie de messe à Libreville, page 2092, volume 4 Gabon - un village de forêt, page 2093, volume 4 Gabon - flottage de bois d'okoumé, page 2093, volume 4 Gabon - raffinerie de pétrole à Port-Gentil, page 2093, volume 4 Libreville, page 2855, volume 5 Schweitzer Albert, page 4669, volume 9 tropiques - chantier d'exploitation forestière, au Gabon, page 5299, volume 10 Afrique - terminal pétrolier du cap Lopez, au Gabon, page 69, volume 1 Histoire. Les Portugais appelèrent Gabão la baie où ils débarquèrent en 1471. Dépourvu de fortes entités politiques, le pays fut ravagé par la traite négrière. Dans la première moitié du XIXe siècle, les Français, conduits par Bonet-Willaumez, y établirent des forts, libérèrent des esclaves et créèrent Libreville en 1849. Ils signèrent des alliances avec les chefs locaux tandis que Pierre Savorgnan de Brazza poursuivait l'exploration des régions intérieures. Le territoire fut rattaché au Congo français en 1889 et devint colonie de l'Afrique-Équatoriale française en 1910. Jusqu'aux années trente, il fut exploité par des compagnies privées qui s'en firent concéder la quasi-totalité et imposèrent le travail forcé. Après 1946, l'élite gabonaise, incarnée par Gabriel d'Arboussier et Léon M'ba, se rallia au Rassemblement démocratique africain. Le Gabon devint une République indépendante en 1960. Son président, Léon M'ba, renversé en 1964, retrouva le pouvoir à la suite d'une intervention française. En 1967, il eut pour successeur Omar Bongo, qui institua le parti unique et établit un régime personnel. Il n'a commencé à le démocratiser qu'à partir de 1990 et, en 1994, a signé avec son opposition les accords de Paris qui, en principe, doivent permettre au multipartisme d'entrer dans les faits. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Afrique Afrique noire Afrique-Équatoriale française (A-ÉF) Bakélés Bongo (Albert Bernard, dit El Hadji Omar) Brazza (Pierre Savorgnan de) Fangs Franceville Lambaréné Libreville M'Ba Léon M ayombe Ogooué o koumé Port-Gentil primitifs (arts) - Les arts africains Les médias Gabon - carte physique Gabon - tableau en bref Gabon - tableau en chiffres Afrique - carte politique Les livres primitifs (arts) - art mahongwé (Gabon), page 4120, volume 8 primitifs (arts) - art fang, région d'Oyem (Gabon), page 4120, volume 8
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« tropiques - chantier d'exploitation forestière, au Gabon, page 5299, volume 10 Afrique - terminal pétrolier du cap Lopez, au Gabon, page 69, volume 1 Histoire. Les Portugais appelèrent Gabão la baie où ils débarquèrent en 1471.

Dépourvu de fortes entités politiques, le pays fut ravagé par la traite négrière.

Dans la première moitié du XIX e siècle, les Français, conduits par Bonet-Willaumez, y établirent des forts, libérèrent des esclaves et créèrent Libreville en 1849.

Ils signèrent des alliances avec les chefs locaux tandis que Pierre Savorgnan de Brazza poursuivait l'exploration des régions intérieures.

Le territoire fut rattaché au Congo français en 1889 et devint colonie de l'Afrique-Équatoriale française en 1910.

Jusqu'aux années trente, il fut exploité par des compagnies privées qui s'en firent concéder la quasi-totalité et imposèrent le travail forcé. Après 1946, l'élite gabonaise, incarnée par Gabriel d'Arboussier et Léon M'ba, se rallia au Rassemblement démocratique africain.

Le Gabon devint une République indépendante en 1960.

Son président, Léon M'ba, renversé en 1964, retrouva le pouvoir à la suite d'une intervention française.

En 1967, il eut pour successeur Omar Bongo, qui institua le parti unique et établit un régime personnel.

Il n'a commencé à le démocratiser qu'à partir de 1990 et, en 1994, a signé avec son opposition les accords de Paris qui, en principe, doivent permettre au multipartisme d'entrer dans les faits. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Afrique Afrique noire Afrique-Équatoriale française (A-ÉF) Bakélés Bongo (Albert Bernard, dit El Hadji Omar) Brazza (Pierre Savorgnan de) Fangs Franceville Lambaréné Libreville M'Ba Léon Mayombe Ogooué okoumé Port-Gentil primitifs (arts) - Les arts africains Les médias Gabon - carte physique Gabon - tableau en bref Gabon - tableau en chiffres Afrique - carte politique Les livres primitifs (arts) - art mahongwé (Gabon), page 4120, volume 8 primitifs (arts) - art fang, région d'Oyem (Gabon), page 4120, volume 8. »

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