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icône.

Publié le 01/11/2013

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icône. n.f. 1. ART : image religieuse représentée sur des panneaux amovibles. À travers l'icône, c'est à son modèle que le chrétien portait son admiration. Les icônes byzantines. Les chrétiens ont puisé le modèle de leurs premières icônes, qui furent réalisées vers le IVe siècle, dans les portraits funéraires du Fayoum. Comme ces derniers, elles étaient peintes à l'encaustique jusqu'à ce que cette technique fût remplacée par la détrempe. La crise iconoclaste (de 730 à 843) mit un terme à leur fabrication ; de nombreuses icônes furent alors détruites. Le graphisme des nouvelles icônes fut ensuite plus sévère et les couleurs plus ternes. À partir du XIe siècle, on retrouve dans l'art des icônes la succession des styles que connurent la mosaïque et la fresque du monde byzantin. Une des plus belles réalisations de l'âge d'or byzantin est la Vierge de Vladimir, exécutée vers 1120 dans un atelier impérial. Les régions qui étaient sous l'influence culturelle de Byzance furent également productrices d'icônes. Ces oeuvres s'inscrivent dans le courant de la production impériale avec des variantes locales plus ou moins importantes. En effet, la peinture d'icône obéissait à des canons stricts, fixés à Byzance et répandus grâce à des livres de modèles. Après la chute de Constantinople, en 1453, les oeuvres furent marquées par une certaine maladresse et les caractères provinciaux s'accentuèrent. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Byzance - Vierge à l'enfant trônant entre saint Théodore et saint Georges, page 791, volume 2 icône - Deisis, page 2437, volume 5 Les icônes russes. L'art de l'icône connut un développement particulièrement intéressant en Russie. Les icônes les plus anciennes qui ont été conservées remontent au XIIe siècle. Kiev et Vladimir prolongèrent l'héritage byzantin, alors qu'au nord les écoles de Novgorod et de Pskov assouplirent le caractère hiératique en s'inspirant de la tradition populaire. Le Saint Georges du Kremlin de Moscou et l'Archange aux cheveux d'or de Novgorod sont typiques de cette époque. Au XIVe siècle, Théophane le Grec s'installa à Novgorod, puis à Moscou, et trouva un continuateur de génie en la personne d'Andreï Roublev, dont le chef-d'oeuvre, la Trinité, est remarquable par l'harmonie classique qui se dégage de la composition, des couleurs et de l'expression. À la fin du XVIe siècle, l'art de l'icône évolua vers l'abondance de détails et la recherche de l'effet décoratif. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Moscou - La ville d'art Les livres îcône de la Trinité, page 2436, volume 5 Russie - icône représentant la Transfiguration et datant du XVIe siècle, page 4543, volume 8 icône - Iconostase de l'église de la Transfiguration (île Kizhi, Russie, XVIIIe siècle), page 2437, volume 5 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Byzance - Beaux-arts coptes Fayoum (le) Grèce - Arts - Beaux-arts iconoclasme Moscou - La ville d'art peinture - Les supports - Le tableau Recklinghausen Roublev Andreï Roumanie - Arts - Beaux-arts Russie - Arts - Beaux-arts - La tradition byzantine Les livres icône - l'invention de la Sainte-Croix, page 2437, volume 5 2. SÉMIOTIQUE : dans la terminologie de Charles Sanders Peirce, type de signe présentant une ressemblance avec l'objet désigné. L'icône s'oppose ainsi à la fois à l'indice (rapport de contiguïté avec l'objet : les traces de pas) et au symbole (rapport conventionnel du signe avec l'objet : les mots, sauf les onomatopées). L'icône est en effet un signe dont l'aspect est déterminé par les propriétés de l'objet : le hiéroglyphe désignant le taureau présente l'aspect d'un taureau. Les icônes sont fréquemment utilisées dans la vie quotidienne pour le mode d'emploi de certains objets, sur les tableaux de bord des voitures, les écrans d'ordinateur, etc. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Peirce Charles Sanders sémiotique signal

« Russie - icône représentant la Transfiguration et datant du XVIe siècle, page 4543, volume 8 icône - Iconostase de l'église de la Transfiguration (île Kizhi, Russie, XVIIIe siècle), page 2437, volume 5 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Byzance - Beaux-arts coptes Fayoum (le) Grèce - Arts - Beaux-arts iconoclasme Moscou - La ville d'art peinture - Les supports - Le tableau Recklinghausen Roublev Andreï Roumanie - Arts - Beaux-arts Russie - Arts - Beaux-arts - La tradition byzantine Les livres icône - l'invention de la Sainte-Croix, page 2437, volume 5 2.

SÉMIOTIQUE : dans la terminologie de Charles Sanders Peirce, type de signe présentant une ressemblance avec l'objet désigné.

L'icône s'oppose ainsi à la fois à l'indice (rapport de contiguïté avec l'objet : les traces de pas) et au symbole (rapport conventionnel du signe avec l'objet : les mots, sauf les onomatopées).

L'icône est en effet un signe dont l'aspect est déterminé par les propriétés de l'objet : le hiéroglyphe désignant le taureau présente l'aspect d'un taureau.

Les icônes sont fréquemment utilisées dans la vie quotidienne pour le mode d'emploi de certains objets, sur les tableaux de bord des voitures, les écrans d'ordinateur, etc. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Peirce Charles Sanders sémiotique signal. »

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