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infinitif.

Publié le 01/11/2013

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infinitif. n.m. et adj., forme verbale particulière permettant de conférer au verbe - éventuellement accompagné de ses compléments - les fonctions réservées au nom. L'infinitif est traditionnellement désigné, au même titre que le participe et le gérondif, comme l'un des modes non personnels du verbe. Il s'agit, en réalité, de la forme nominale du verbe, qui permet à celui-ci d'entrer dans une phrase avec la fonction d'un nom, tout en conservant ses propres compléments : dans « Je désire acheter une voiture «, « acheter « fonctionne comme un nom par rapport à « Je désire « (dont il est le complément d'objet direct), mais il conserve la possibilité d'avoir lui-même son propre complément (ici « une voiture «). L'infinitif ne comporte généralement pas de marque de temps : l'opposition, en français, entre l'infinitif « présent « (« être «) et l'infinitif « passé « (« avoir été «) correspond en réalité à l'opposition aspectuelle de l'inaccompli à l'accompli. En français, l'infinitif ne marque ni la personne ni le nombre : « travailler « a la même forme, qu'il dépende de « je veux « ou de « vous voulez «. Mais il n'en va pas de même dans toutes les langues : ainsi, le portugais connaît un « infinitif personnel «, qui prend des formes variées selon la personne et le nombre du sujet de l'action verbale. En sa qualité de forme nominale du verbe, l'infinitif peut exercer la plupart des fonctions du nom : sujet et attribut (la formule traditionnelle du jeu de dames, « souffler n'est pas jouer «, donne un exemple des deux fonctions), apposition (« son seul plaisir : travailler «), complément déterminatif d'un nom ou d'un adjectif (« la joie de vivre «, « désireux d'apprendre «), complément circonstanciel (« après être parti «, « pour arriver «). C'est cependant la fonction de complément d'objet qui est le plus souvent exercée par l'infinitif. Elle permet de construire des périphrases modales ou aspectuelles avec, par exemple, « pouvoir «, « devoir «, « aller «, « commencer à «, « finir de «, etc., suivis d'un infinitif. L'infinitif, forme verbale. Quoique construit à la manière d'un nom, l'infinitif n'en reste pas moins un verbe. Outre ses compléments, il peut conserver son sujet : c'est ce qu'on appelle la proposition infinitive, très fréquente en latin et en grec, limitée, en français, à un petit nombre de verbes introducteurs : « Je vois (j'entends, je laisse) Paul venir «. Dans les cas, plus nombreux, où le sujet de l'infinitif n'est pas exprimé, on peut rencontrer des phénomènes d'ambiguïté : dans « Julie demande à son mari de partir «, le sujet de « partir « peut être, selon le cas, « Julie «, « son mari « ou eux deux. Dans les dictionnaires français (et dans ceux de beaucoup d'autres langues), l'infinitif est la forme utilisée pour les entrées d'articles concernant les verbes : « aimer «, verbe transitif, etc. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats impersonnel mode - 1.LINGUISTIQUE verbe

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