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mémoire, n.

Publié le 09/11/2013

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mémoire, n.f. 1. PSYCHOLOGIE : faculté de conserver et de rappeler des informations passées. On distingue souvent, à la suite de Bergson, une mémoire-habitude, d'ordre organique, qui serait faite essentiellement de mécanismes moteurs, et une mémoire-souvenir, essentielle au psychisme, qui rappellerait le passé sous forme d'images. Les sociologues, de leur côté, insistent sur les cadres sociaux dans lesquels se développe la mémoire humaine. Les troubles de la mémoire se manifestent par la difficulté d'imprimer et de retenir dans son esprit de nouvelles acquisitions, ou bien par l'effacement de la mémoire d'événements passés. De tels troubles sont les symptômes courants de maladies mentales ou de maladies du cerveau, telles que la démence sénile, la schizophrénie et l'atrophie du cerveau. Ils apparaissent aussi normalement chez des sujets en bonne santé, mais âgés. La perte de mémoire (amnésie) est fréquente dans les commotions cérébrales et les névroses. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats amnésie Matière et mémoire système nerveux - Le fonctionnement du système nerveux - Introduction système nerveux - Le fonctionnement du système nerveux - Les fonctions complexes 2. INFORMATIQUE : partie d'un ordinateur où sont enregistrés les programmes actifs et les données en cours de traitement. La mémoire est, avec le processeur et les dispositifs d'entrées-sorties, l'un des composants essentiels d'un ordinateur. Rôle et fonctionnement. Dans l'architecture de von Neumann, dont le principe est à la base de la quasi-totalité des ordinateurs actuels, le programme actif et les données qu'il traite coexistent au sein de la même mémoire, dans des cellules consécutives ou non. L'exécution d'un programme consiste en un enchaînement d'instructions, éventuellement conditionné par le résultat de l'une ou l'autre de celles-ci. Il faut pouvoir « lire » et « écrire » dans les cellules de la mémoire ayant des « adresses » bien définies. L'efficacité du mécanisme d'accès à la mémoire est l'une des plus importantes pour les performances de l'ordinateur. Il faut distinguer l'adressage physique, qui relève de l'électronique, et l'adressage logique, qui dépend du langage machine lié au processeur. L'adresse peut être absolue ou relative, l'adressage, direct ou indirect. L'adresse est absolue quand elle indique la position de la cellule de mémoire à atteindre. L'adresse est relative lorsqu'elle donne un déplacement à effectuer par rapport à une base (qui se rapporte à une zone de mémoire). L'adressage est direct quand la cellule adressée contient effectivement la donnée ; il est indirect quand elle contient l'adresse de la donnée. Lorsqu'on a repéré une cellule de la mémoire par son adresse, on peut effectuer les deux opérations suivantes : on peut « lire » le contenu de la cellule, c'est-à-dire le récupérer par le programme, qui l'utilisera selon les instructions en cours ; on peut « écrire » dans la cellule, c'est-à-dire remplacer son contenu par une nouvelle donnée fournie par l'exécution du programme. Les caractéristiques techniques. Une mémoire est caractérisée, du point de vue de l'utilisateur, par sa capacité et par sa rapidité. La mémoire est composée d'un certain nombre de cellules, chacune d'entre elles comportant un nombre égal de bits (unité élémentaire d'information, ayant deux valeurs possibles). L'unité de base la plus employée est l'octet de 8 bits : une cellule de mémoire compte 1, 2 ou 4, voire 8 octets. On parle de mots de 8, 16, 32 ou 64 bits. La capacité d'une mémoire est définie par sa taille en nombre d'octets ou de mots. La taille exprimée en mots est ambiguë, c'est pourquoi l'emploi de l'octet lui est souvent préféré, même lorsque la structure de la mémoire est fondée sur des mots de 32 bits par exemple. On a défini des multiples de l'octet : le Ko (pour kiloctet) vaut 1024 (= 2 10) octets, le Mo (mégaoctet) vaut 1024 Ko. La rapidité de la mémoire est mesurée par le temps nécessaire pour accéder à une cellule dans un cycle complet de lecture/écriture. L'unité de temps utilisée est la microseconde (` s), soit un millionième de seconde, ou la nanoseconde (ns), soit un milliardième de seconde. La rapidité des mémoires qu'on rencontre sur les micro-ordinateurs courants est de l'ordre de la centaine de nanosecondes. En une seconde, on peut lire le contenu de 10 millions de cellules, soit, pour illustration, l'équivalent de plusieurs gros volumes imprimés. Dans les années soixante, une mémoire de 16 Ko était appréciable pour un mini-ordinateur, et sa vitesse était d'environ 10 ` s. Aujourd'hui, un banal micro « familial » atteint 16 Mo, soit mille fois plus, avec une vitesse d'environ 70 ns. Il est très important que l'ensemble formé par le processeur, le bus et la mémoire présente des performances cohérentes. Il ne sert à rien d'avoir un processeur très rapide si la mémoire est trop lente, une mémoire très rapide si le bus a un débit trop faible, ou une mémoire très grande si le processeur ne permet d'en adresser qu'une partie. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats banque de données base de données disque dur ordinateur - La technique des ordinateurs - Le squelette matériel ordinateur - La technique des ordinateurs - Les composants d'un ordinateur programmation Les livres ordinateur - barrettes mémoires, page 3613, volume 7 électronique - mémoire magnétique Siemens, de 4 mégaoctets, page 1621, volume 3

« Les caractéristiques techniques. Une mémoire est caractérisée, du point de vue de l'utilisateur, par sa capacité et par sa rapidité.

La mémoire est composée d'un certain nombre de cellules, chacune d'entre elles comportant un nombre égal de bits (unité élémentaire d'information, ayant deux valeurs possibles).

L'unité de base la plus employée est l'octet de 8 bits : une cellule de mémoire compte 1, 2 ou 4, voire 8 octets.

On parle de mots de 8, 16, 32 ou 64 bits. La capacité d'une mémoire est définie par sa taille en nombre d'octets ou de mots.

La taille exprimée en mots est ambiguë, c'est pourquoi l'emploi de l'octet lui est souvent préféré, même lorsque la structure de la mémoire est fondée sur des mots de 32 bits par exemple.

On a défini des multiples de l'octet : le Ko (pour kiloctet) vaut 1024 (= 210 ) octets, le Mo (mégaoctet) vaut 1024 Ko.

La rapidité de la mémoire est mesurée par le temps nécessaire pour accéder à une cellule dans un cycle complet de lecture/écriture.

L'unité de temps utilisée est la microseconde ( `s), soit un millionième de seconde, ou la nanoseconde (ns), soit un milliardième de seconde.

La rapidité des mémoires qu'on rencontre sur les micro-ordinateurs courants est de l'ordre de la centaine de nanosecondes.

En une seconde, on peut lire le contenu de 10 millions de cellules, soit, pour illustration, l'équivalent de plusieurs gros volumes imprimés.

Dans les années soixante, une mémoire de 16 Ko était appréciable pour un mini-ordinateur, et sa vitesse était d'environ 10 `s.

Aujourd'hui, un banal micro « familial » atteint 16 Mo, soit mille fois plus, avec une vitesse d'environ 70 ns.

Il est très important que l'ensemble formé par le processeur, le bus et la mémoire présente des performances cohérentes.

Il ne sert à rien d'avoir un processeur très rapide si la mémoire est trop lente, une mémoire très rapide si le bus a un débit trop faible, ou une mémoire très grande si le processeur ne permet d'en adresser qu'une partie. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats banque de données base de données disque dur ordinateur - La technique des ordinateurs - Le squelette matériel ordinateur - La technique des ordinateurs - Les composants d'un ordinateur programmation Les livres ordinateur - barrettes mémoires, page 3613, volume 7 électronique - mémoire magnétique Siemens, de 4 mégaoctets, page 1621, volume 3. »

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