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Mendès France Pierre, 1907-1982, né à Paris, homme politique français.

Publié le 09/11/2013

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Mendès France Pierre, 1907-1982, né à Paris, homme politique français. Élu le plus jeune député de France (Eure) à 25 ans, il fut sous-secrétaire d'État au Trésor dans le second ministère Blum de 1938. Partisan de la poursuite de la guerre en 1940, arrêté par les autorités de Vichy, il fut jugé de façon inique à Riom (1942). Il s'évada et gagna Londres. Commissaire aux Finances dans le gouvernement provisoire de la République française à Alger, puis ministre de l'Économie nationale dans le premier gouvernement de Gaulle au lendemain de la Libération, il préconisa de sévères mesures monétaires et financières pour juguler la course des salaires et des prix, génératrice d'inflation. Mais, en désaccord sur ce sujet avec le ministre des Finances René Pleven et la majorité du gouvernement, il démissionna le 5 avril 1945. Successeur d'Édouard Herriot à la direction du parti radical, Mendès France devint président du Conseil le 18 juin 1954, lorsque la défaite de Diên Biên Phû entraîna la chute du gouvernement Laniel. Il négocia les accords de Genève du 21 juillet, qui mettaient fin à la guerre d'Indochine ; aussitôt après, le 31 juillet, dans un discours prononcé à Carthage, il proclama l'autonomie interne de la Tunisie et arrêta ainsi les émeutes sanglantes qui s'y produisaient depuis près de deux ans. Puis il tenta de trouver une solution de compromis à la controverse passionnée entre les partisans et les adversaires du projet de Communauté européenne de défense (CED), qui divisait l'opinion depuis 1951, mais il se heurta à l'intransigeance des uns et des autres. Finalement, il invita l'Assemblée nationale à statuer sur le projet, qui fut repoussé le 30 août. Combattu dès lors avec acharnement par les « Européens », qui lui imputèrent l'échec de la CED, il fut mis en minorité le 5 février 1955, lors d'un débat sur l'Afrique du Nord, dans lequel il préconisait une politique en vue de mettre un terme à la rébellion qui avait débuté dans les Aurès le 1er novembre 1954. Aux élections de 1958, il perdit son siège de député dans le département de l'Eure. Ayant quitté le parti radical pour le parti socialiste unifié (PSU), il fut de nouveau battu aux élections de novembre 1962. Élu député de l'Isère en mars 1967, il perdit son siège en juin 1968 ; il se retira alors de la vie politique active, mais demeura l'une des grandes figures morales de la gauche sociale-démocrate française. Pierre Mendès France a publié de nombreux essais, dont La vérité guidait leurs pas (1976). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Chaban-Delmas (Jacques Delmas, dit Jacques) Express (l') France - Histoire - Guerre et après-guerre ; croissance et crises - La IVe République (1946-1958) Gaulle (Charles André Joseph Marie de) Mollet Guy PSU (parti socialiste unifié) radicalisme République (IVe) Tunisie - Histoire - Le protectorat français Les médias Mendès France Pierre Les livres Mendès France Pierre, page 3143, volume 6

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