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miroir.

Publié le 12/11/2013

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miroir. n.m., surface polie, en général métallique, permettant la réflexion des rayons lumineux. 1. OPTIQUE : on définit en chaque point d'un miroir le plan tangent à sa surface et la normale à ce plan tangent ; tout rayon lumineux qui atteint la surface en faisant avec la normale un angle d'incidence i donne naissance à un rayon réfléchi, situé dans le plan défini par le rayon incident et la normale, appelé plan d'incidence. L'angle r sous lequel il s'éloigne du miroir, mesuré par rapport à la normale, s'appelle angle de réflexion ; il est égal à l'angle d'incidence et symétrique du rayon incident par rapport à la normale. On caractérise les miroirs par le rayon de courbure de leur surface. Les miroirs plans ont un rayon de courbure infini. Ils donnent d'un objet réel une image virtuelle symétrique de l'objet par rapport au plan du miroir. Les miroirs sphériques sont des calottes sphériques soit convexes, soit concaves. On les caractérise optiquement par leur centre C de courbure, qui est le centre de la sphère dans laquelle ils sont découpés, par leur sommet S qui est le centre de la calotte, et par leur foyer F, situé sur l'axe joignant le centre au sommet, à mi-distance entre ces deux points. Il existe pour les miroirs sphériques des relations de conjugaison équivalentes à celles des lentilles, les miroirs concaves correspondant aux lentilles convergentes et les miroirs convexes aux lentilles divergentes. Le stigmatisme, c'est-à-dire l'aptitude à donner d'un point-objet une image strictement ponctuelle, n'est, pour les miroirs sphériques, pas meilleur que pour les lentilles. Cependant, les miroirs paraboliques, qui ont la forme d'un paraboloïde de révolution, donnent d'un point à l'infini une image strictement ponctuelle au foyer, d'où leur utilisation pour les télescopes en astronomie. L'optique des miroirs, appelée catoptrique par opposition à l'optique dioptrique des lentilles, a l'avantage sur cette dernière de n'avoir pas d'aberrations chromatiques, car tous les rayons lumineux, quelle que soit leur longueur d'onde, sont réfléchis de la même façon. Pour cette raison, chaque fois que le fait de renverser le sens de propagation de la lumière ne pose pas de problèmes instrumentaux, on préfère employer des miroirs plutôt que des lentilles. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats réflexion - 1.OPTIQUE télescope Les livres télescope - optique adaptative, page 5095, volume 9 miroir, page 3221, volume 6 2. PHYSIQUE : la réflexion dans un miroir plan donne d'un objet une image qui ne lui est pas superposable, pas plus que ne le sont une main gauche et une main droite. À cette différence près, l'objet et son image constituent deux systèmes complètement équivalents, et les physiciens pensaient que les lois de la physique étaient les mêmes pour deux univers qui sont images l'un de l'autre dans un miroir. Cette propriété, qui portait le nom de conservation de la parité, semblait aussi évidente que les autres propriétés de symétrie de l'espace-temps, comme l'invariance par translation (les lois physiques sont les mêmes en deux points distincts de l'espace), l'invariance par rotation (les lois physiques sont les mêmes pour toutes les directions de l'espace), et l'invariance dans le temps (les lois physiques sont les mêmes à deux instants différents). Or, en 1956, on découvrit que certaines transformations de la matière, faisant intervenir l'interaction faible, ne conservaient pas la parité, autrement dit qu'il existait une non-équivalence entre la gauche et la droite, que deux univers initialement symétriques l'un de l'autre dans un miroir évolueraient différemment. Cette très importante découverte provoqua une profonde réflexion sur les lois fondamentales de la physique, et ouvrit la voie à la découverte d'autres violations de symétrie, dont les conséquences cosmologiques sont fondamentales, comme, par exemple, la prépondérance de la matière sur l'antimatière. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats symétrie - 2.PHYSIQUE

« Les livres télescope - optique adaptative, page 5095, volume 9 miroir, page 3221, volume 6 2.

PHYSIQUE : la réflexion dans un miroir plan donne d'un objet une image qui ne lui est pas superposable, pas plus que ne le sont une main gauche et une main droite.

À cette différence près, l'objet et son image constituent deux systèmes complètement équivalents, et les physiciens pensaient que les lois de la physique étaient les mêmes pour deux univers qui sont images l'un de l'autre dans un miroir.

Cette propriété, qui portait le nom de conservation de la parité, semblait aussi évidente que les autres propriétés de symétrie de l'espace-temps, comme l'invariance par translation (les lois physiques sont les mêmes en deux points distincts de l'espace), l'invariance par rotation (les lois physiques sont les mêmes pour toutes les directions de l'espace), et l'invariance dans le temps (les lois physiques sont les mêmes à deux instants différents).

Or, en 1956, on découvrit que certaines transformations de la matière, faisant intervenir l'interaction faible, ne conservaient pas la parité, autrement dit qu'il existait une non-équivalence entre la gauche et la droite, que deux univers initialement symétriques l'un de l'autre dans un miroir évolueraient différemment.

Cette très importante découverte provoqua une profonde réflexion sur les lois fondamentales de la physique, et ouvrit la voie à la découverte d'autres violations de symétrie, dont les conséquences cosmologiques sont fondamentales, comme, par exemple, la prépondérance de la matière sur l'antimatière. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats symétrie - 2.PHYSIQUE. »

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