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oléoduc.

Publié le 16/11/2013

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oléoduc. n.m., pipe-line affecté au transport de pétrole brut et, par extension, au transport de coupes pétrolières liquides. Les oléoducs sont constitués de tuyauteries en acier, soudées et revêtues extérieurement d'une enveloppe anticorrosion (souvent formée de bandes textiles synthétiques enroulées en hélice et imbibées d'une résine). Ces tuyauteries sont presque toujours enterrées et reçoivent une protection complémentaire contre la corrosion au moyen des techniques les plus performantes. Les oléoducs de grande longueur comportent des stations de pompage intermédiaires automatisées, télésurveillées et éventuellement télécommandées, qui permettent de faire face à la perte de charge globale sans utiliser des pressions trop importantes en tête de ligne. Alors que les gazoducs peuvent fournir eux-mêmes en énergie leurs stations de recompression par prélèvement local de gaz alimentant une turbine, les oléoducs transportent généralement un produit que les turbines à gaz acceptent difficilement. Une ligne électrique enterrée, transportant à haute tension la puissance nécessaire aux stations de repompage, assure alors cette alimentation. Les dispositifs de télésurveillance permettent de comparer les débits mesurés au niveau de deux stations successives, de façon à détecter sans retard toute rupture éventuelle de tuyauterie qui s'accompagnerait d'un déversement massif de pétrole. Chaque station de pompage intermédiaire est généralement précédée par une gare de réception et suivie par une gare d'expédition équipée de pistons racleurs qui permettent de débarrasser périodiquement la surface intérieure de la tuyauterie des dépôts divers abandonnés par le pétrole. Certains oléoducs desservent un grand nombre d'abonnés intermédiaires. Tel est le cas du « pipe-line sud-européen » qui, à partir d'un terminal méditerranéen recevant les pétroliers moyens qui ont traversé le canal de Suez ou les pétroliers plus lourds revenant par Gibraltar, dessert des clients de la vallée du Rhône, passe en Alsace (avec un embranchement vers la Lorraine), longe la vallée du Rhin, dessert la Ruhr et se termine aux Pays-Bas. De nombreux oléoducs sous-marins très courts, ou sea-lines, permettent le chargement et le déchargement des pétroliers, à partir d'un poste d'accostage situé au large, partout où il n'existe pas d'infrastructure portuaire suffisante. Sur la base de cette expérience, des oléoducs sous-marins sont actuellement à l'étude ou en cours de construction pour franchir des mers peu larges ou des détroits. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Hassi-Messaoud pétrochimie pétrole - Le transport pipe-line Sahara - Géographie - Les nouvelles richesses Les livres oléoduc, page 3564, volume 7