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Ouganda.

Publié le 18/11/2013

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Ouganda. en anglais Uganda. État de l'Afrique orientale, situé, au nord du lac Victoria, entre le Kenya (à l'est), la Tanzanie et le Rwanda (au sud), le Zaïre (à l'ouest) et le Soudan (au nord). La Constitution de 1967 a été suspendue en 1971. En 1986, Yoweri Museveni a pris la tête d'un Conseil national de résistance. Celui-ci a été dissous en 1994 et, à la suite de l'élection d'une Assemblée constituante, une nouvelle Constitution présidentielle a été promulguée en 1995. Elle maintient pour cinq ans l'hégémonie du parti gouvernemental, le Mouvement de résistance nationale, qui fonctionne ainsi comme un parti unique. Géographie. L'Ouganda est bordé à l'ouest et à l'est par les deux rifts, marqués par des effondrements (lacs Mobutu et Édouard), des soulèvements (Ruwenzori, 5 119 m), du volcanisme (Elgon, 4 322 m ; monts Virunga). Le rift occidental est le plus spectaculaire. Le haut plateau central, morceau du socle, est à plus de 1 000 m d'altitude. Les déformations tectoniques l'ont gauchi, ce qui explique la présence du vaste lac Victoria. Entièrement dirigé vers le Nil, le réseau hydrographique est très complexe. Les pluies, abondantes pour l'Afrique orientale (1 500 mm au sud-est, 750 mm dans le Karamoja du nord-est), sont néanmoins faibles pour un climat équatorial. La formation végétale dominante est la savane. Assez densément peuplé, l'Ouganda est une mosaïque de peuples très différents. Les Bantous dominent, et parmi eux les Gandas, installés dans le Sud-Est, qui ont donné leur nom au pays. Ils sont mêlés à des Nilotiques et à des Soudanais. L'Ouganda, qui est un pays sans façade maritime, est pourtant favorisé par les conditions naturelles. Il possède l'agriculture la plus commerciale de l'Afrique de l'Est. Le café domine largement les exportations. L'éleusine (céréale locale), mais surtout le manioc et les bananes plantains sont les cultures vivrières de base. Les peuples pasteurs occupent l'ouest et le nord du pays. Le Sud-Est, ou Buganda, sur les bords du lac Victoria, est la région la plus active. Elle produit les cultures commerciales et compte les villes majeures. Une voie ferrée la relie au port kenyan de Mombasa. L'Ouganda, le Kenya et la Tanzanie ont conclu un accord de convertibilité réciproque entre leurs trois monnaies. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Ouganda - le Karamoja, page 3645, volume 7 Ouganda - marché de Kampala, page 3645, volume 7 Histoire. Les Gandas de langue bantoue constituèrent au XVIe siècle le royaume du Buganda, qui rejeta au XVIIe siècle la suzeraineté du Bunyoro, État créé dans l'ouest du pays par des envahisseurs nilotiques. Dirigé par un roi, le kabaka, dominant une société semi-féodale et tirant sa richesse du commerce avec les régions côtières, le Buganda s'étendit à partir de la fin du XVIIIe siècle au détriment de ses voisins. La pénétration anglaise du XIXe siècle se solda par une christianisation précoce et par la mise en place d'un protectorat sur le royaume à partir de 1894. La colonisation, selon le principe du gouvernement indirect, conserva les structures politiques du Buganda. La culture du coton fut confiée à des colons africains, ce qui assura la promotion de la paysannerie. La colonie, la plus rentable de l'Afrique orientale britannique, attira de nombreux Indo-Pakistanais, qui monopolisèrent rapidement le commerce cotonnier. Une élite intellectuelle, formée au collège de Makereke, se constitua, et le mouvement nationaliste se développa dans les années cinquante. Plusieurs partis furent créés, parmi lesquels l'UPC (Uganda People's Congress) de Milton Obote, et le roi, qui réclamait l'indépendance, fut déposé par les Anglais en 1953. En 1962, l'indépendance de la fédération d'Ouganda fut reconnue au prix d'un compromis entre le roi et le parti d'Obote, qui, défendant les droits de toutes les ethnies, s'opposait à l'hégémonie bugandaise. Mais le séparatisme bugandais provoqua un conflit. Obote, Premier ministre, renversa le roi en 1966 et proclama la République. Sa tentative d'expérience socialiste se solda en 1971 par le coup d'État d'Idi Amin Dada, qui instaura une dictature ubuesque et sanguinaire, marquée notamment par l'expulsion des Indo-Pakistanais en 1972. Dada fut renversé en 1979, avec l'aide de l'armée tanzanienne, par des civils qui rétablirent le multipartisme. Obote fut élu à la présidence de la République en 1980, mais en fut chassé en 1985 par des militaires représentant les ethnies nilotiques et soudanaises du Nord. La situation se dégrada ; armée et pillards semaient la terreur, et une guérilla, menée par Yoweri Museveni, représentant des ethnies de l'Ouest et des Bugandais, se déclencha. Après avoir accédé à la présidence en 1986, celui-ci a dès lors cherché à rétablir la paix civile, à faire chuter l'inflation et à faire revenir les Indo-Pakistanais tout en accueillant 80 000 réfugiés soudanais. En 1996, il s'est fait élire, conformément à la nouvelle Constitution. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Afrique Afrique-Orientale britannique Albert (lac) Amin Dada Idi Édouard (lac) Kampala Obote Apollo Milton Ruwenzori Rwanda Victoria (lac) Virunga (chaîne des) Les médias Ouganda - carte physique Ouganda - tableau en bref Ouganda - tableau en chiffres Afrique - carte politique

« tirant sa richesse du commerce avec les régions côtières, le Buganda s'étendit à partir de la fin du XVIII e siècle au détriment de ses voisins.

La pénétration anglaise du XIX e siècle se solda par une christianisation précoce et par la mise en place d'un protectorat sur le royaume à partir de 1894.

La colonisation, selon le principe du gouvernement indirect, conserva les structures politiques du Buganda.

La culture du coton fut confiée à des colons africains, ce qui assura la promotion de la paysannerie.

La colonie, la plus rentable de l'Afrique orientale britannique, attira de nombreux Indo-Pakistanais, qui monopolisèrent rapidement le commerce cotonnier.

Une élite intellectuelle, formée au collège de Makereke, se constitua, et le mouvement nationaliste se développa dans les années cinquante. Plusieurs partis furent créés, parmi lesquels l'UPC (Uganda People's Congress) de Milton Obote, et le roi, qui réclamait l'indépendance, fut déposé par les Anglais en 1953.

En 1962, l'indépendance de la fédération d'Ouganda fut reconnue au prix d'un compromis entre le roi et le parti d'Obote, qui, défendant les droits de toutes les ethnies, s'opposait à l'hégémonie bugandaise.

Mais le séparatisme bugandais provoqua un conflit.

Obote, Premier ministre, renversa le roi en 1966 et proclama la République.

Sa tentative d'expérience socialiste se solda en 1971 par le coup d'État d'Idi Amin Dada, qui instaura une dictature ubuesque et sanguinaire, marquée notamment par l'expulsion des Indo-Pakistanais en 1972.

Dada fut renversé en 1979, avec l'aide de l'armée tanzanienne, par des civils qui rétablirent le multipartisme.

Obote fut élu à la présidence de la République en 1980, mais en fut chassé en 1985 par des militaires représentant les ethnies nilotiques et soudanaises du Nord.

La situation se dégrada ; armée et pillards semaient la terreur, et une guérilla, menée par Yoweri Museveni, représentant des ethnies de l'Ouest et des Bugandais, se déclencha. Après avoir accédé à la présidence en 1986, celui-ci a dès lors cherché à rétablir la paix civile, à faire chuter l'inflation et à faire revenir les Indo-Pakistanais tout en accueillant 80 000 réfugiés soudanais.

En 1996, il s'est fait élire, conformément à la nouvelle Constitution. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Afrique Afrique-Orientale britannique Albert (lac) Amin Dada Idi Édouard (lac) Kampala Obote Apollo Milton Ruwenzori Rwanda Victoria (lac) Virunga (chaîne des) Les médias Ouganda - carte physique Ouganda - tableau en bref Ouganda - tableau en chiffres Afrique - carte politique. »

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