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Parmi les civilisations qui se développèrent sur le continent américain, celle des Mayas fut la plus brillante.

Publié le 09/11/2013

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Parmi les civilisations qui se développèrent sur le continent américain, celle des Mayas fut la plus brillante. Ainsi, les archéologues ont dégagé de la jungle qui les avait recouvertes de magnifiques cités. Le déchiffrement de l'écriture glyphique qu'utilisait ce peuple a permis de son côté de mettre en évidence la culture qui était la sienne du III e au IXe siècle. Après une période de déclin, pour des raisons encore mal connues, une renaissance se produisit du XI e au XIIIe siècle, avant que le monde maya ne cède devant la conquête espagnole. Les Mayas sont un peuple indien d'Amérique centrale. Aujourd'hui partagée entre quatre États (le Mexique, le Guatemala, le Belize et le Honduras), l'aire géographique où s'est épanouie leur civilisation s'étendait sur 900 km depuis le nord du Yucatán jusqu'à l'océan Pacifique au sud, et sur 500 km d'ouest en est, du fleuve Usumacinta au golfe du Honduras. C'est dans la forêt tropicale, qui occupe la partie centrale de cette aire, que prit naissance et se développa la civilisation maya. Les archéologues ont retrouvé les traces de ces hommes qui, entre 800 et 600 avant J.-C., cultivaient le maïs, se regroupaient en villages et utilisaient des récipients en céramique. À la même époque, sur la côte du golfe du Mexique, la civilisation olmèque atteignait son apogée. Si les Mayas des régions centrales semblent n'avoir eu que peu de contacts avec les Olmèques, ils recueillirent néanmoins leur héritage architectural (pyramides, autels, stèles) et culturel (écriture, calendrier), qu'ils perfectionnèrent. À partir du IVe siècle avant J.-C., les constructions se multiplièrent dans le Petén (nord du Guatemala) : ainsi, à Tikal, des plates-formes en maçonnerie furent édifiées. Elles servirent plus tard de bases à la construction de pyramides et de temples. L'apparition de la voûte maya (Ier siècle avant J.C.) et l'érection des premières stèles gravées, dont la plus ancienne est la stèle Hauberg, datée de 199 après J.-C., marquèrent les débuts de la phase classique de la civilisation maya. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Amérique centrale Amérique latine Belize Guatemala Honduras Mexique - Histoire - Le Mexique précolombien Olmèques Les cités mayas à l'époque classique (292-909) Parmi les éléments caractéristiques de l'architecture maya figure la voûte en encorbellement, dite voûte maya. De part et d'autre du passage ou de la pièce à couvrir, des pierres taillées sont superposées de telle manière que chaque rangée déborde vers l'intérieur par rapport à celle du dessous. Les deux piliers ou les deux murs se rapprochent jusqu'à se rejoindre et forment une voûte. Autre trait de l'architecture maya, la crête faîtière qui surmonte le toit des temples et accentue l'orientation verticale des pyramides. En revanche, les palais sont construits horizontalement, en général sur un seul niveau, parfois sur deux ou trois. Ces habitations exiguës et mal éclairées devaient abriter les prêtres et les dirigeants des cités mayas. D'autres édifices spécialisés, comme les observatoires astronomiques, ainsi que les bains de vapeur et les terrains de jeu de balle, se retrouvent dans la plupart des cités mayas. Autour des centres urbains, il existait des « quartiers » de huttes où se regroupaient les guerriers, les marchands, les artisans et les paysans. Dominant la zone centrale du pays maya, la cité de Tikal connut une spectaculaire activité de construction monumentale, qui atteignit son apogée aux VII e et VIIIe siècles. Dans le coeur de la ville, étendu sur 16 km 2, près de trois mille édifices furent construits, les plus importants étant signalés par des stèles commémoratives dont les dates s'échelonnent entre 292 et 869. Cinq grandes pyramides, surmontées de temples qui contiennent des linteaux en bois sculpté, émergent ainsi de la forêt tropicale ; la plus élevée d'entre elles atteint 72 m. De nombreuses stèles représentent des souverains et des prêtres luxueusement vêtus et couronnés de plumes de quetzal, l'oiseau sacré des Mayas. Les inscriptions glyphiques gravées dans la pierre nous fournissent non seulement des indications chronologiques, mais aussi des informations sur la vie des personnages représentés. Sous les stèles et dans des tombes, les anciens Mayas enterraient des offrandes constituées d'objets précieux : vases en céramique peints, bijoux de jade et autres objets venus notamment de Teotihuacán, près de l'actuelle Mexico. Située au Honduras, Copán est considérée comme la seconde cité maya classique par le nombre et la dimension de ses monuments. Parmi eux, il faut citer le temple 26, construit en 756 et auquel on accède par un escalier de soixante-deux marches gravées de plus de deux mille glyphes. Les sculpteurs de cette cité réalisèrent de magnifiques stèles quadrangulaires recouvertes d'inscriptions. Adossées à ces stèles, d'imposantes statues de dignitaires vêtus de tissus brodés et ornés de bijoux se détachent. Le style de Copán est également caractérisé par des autels monolithiques où figurent des animaux fantastiques ou des scènes réalistes, tel ce « congrès » de rois venus de différentes villes mayas. Dans la vallée de l'Usumacinta au Mexique, la cité de Palenque présente une architecture différente de celle de Tikal et de Copán. Les sanctuaires sont plus vastes, les murs des palais, percés d'ouvertures, et les stèles, remplacées par des panneaux de basreliefs et par des linteaux sculptés. Les artistes de Palenque ont représenté des scènes mythologiques, rituelles ou historiques, qui constituent de véritables chefs-d'oeuvre de l'art précolombien. À l'intérieur du temple des Inscriptions, un escalier secret, qui conduit à une crypte, a été découvert en 1952. Le roi, ou grand prêtre, Kin Pacal (« Bouclier du Soleil »), mort en 683, y reposait à l'intérieur d'un sarcophage fermé par une dalle sculptée. Elle représente Kin Pacal au moment de sa mort, l'arbre de vie surmonté par un quetzal surgissant de son corps renversé. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats architecture - Les lois physiques de l'architecture Copán Mexique - Arts - Beaux-arts - Les civilisations précolombiennes Mexique - Histoire - Le Mexique précolombien Palenque précolombiennes (civilisations) pyramide - 2.ARCHITECTURE pyramide - 2.ARCHITECTURE - Les pyramides du Mexique précolombien quetzal voûte Les livres Guatemala - Le temple I, dit du Grand Jaguar, sur le site archéologique de Tikal, page 2261, volume 4 Mayas - acropole nord de Tikal (Guatemala), page 3110, volume 6 Mayas - le palais de Palenque (Mexique), page 3111, volume 6 Mayas - stèle H de Copán (Honduras), page 3111, volume 6 Mayas - le temple du Soleil à Palenque, page 3112, volume 6 Mayas - tête en stuc, provenant de Palenque, page 3112, volume 6 Palenque, page 3671, volume 7 Effondrement et renaissance de la civilisation maya Durant le IXe siècle, les constructions de monuments dans les cités mayas classiques furent de moins en moins nombreuses, puis cessèrent. Les dernières stèles commémoratives furent érigées au début du Xe siècle. Connue par deux inscriptions retrouvées à Toniná (Chiapas) et Tzibanche (Quintana Roo), la date de 909 marque la fin de l'ère classique. L'effondrement de la civilisation maya classique ne peut être attribué à des catastrophes naturelles, tremblements de terre ou épidémies. Par ailleurs, les traditions écrites ou l'archéologie ne nous signalent aucune invasion brutale des cités. En fait, les populations semblent s'être progressivement éloignées des centres urbains. Ceux-ci furent le théâtre de luttes intestines qui opposèrent la classe des prêtres au pouvoir à celle des guerriers en pleine expansion. Les paysans refusèrent de fournir les produits de leurs champs et leur force de travail, et délaissèrent peu à peu les cités. Abandonnées, elles furent recouvertes par la forêt. Six siècles plus tard, des conquistadores comme Hernán Cortés passèrent près de Palenque et de Tikal sans soupçonner leur existence. Dans la péninsule du Yucatán, l'arrivée d'envahisseurs mexicanisés provoqua une renaissance de la civilisation maya. Les cités du Yucatán (Uxmal, Sayil, Cobá), qui s'étaient développées à l'époque classique, connurent le même processus de décadence que les cités des régions centrales aux IX e et Xe siècles. Affaiblies, elles furent une proie facile pour les populations maya-putún habitant les régions situées entre le Yucatán et la côte du golfe du Mexique. Parmi eux figurent les Itzá, qui formaient un groupe de négociants, de mercenaires et d'exilés de la cité de Tula au Mexique central. En 918, ils s'emparèrent de la cité de Chichen, appelée ensuite Chichen Itzá, et furent bientôt rejoints en 987 par une nouvelle vague d'envahisseurs dirigés par le dieu-héros Kukulcán, le « serpent à plumes ». Entre le XIe et le XIIIe siècle, Chichen Itzá domina l'est et le nord du Yucatán. Une civilisation hybride, maya-toltèque, s'y épanouit dans les domaines architecturaux et religieux. Ainsi, à côté d'édifices classiques comme l'observatoire (« El Caracol »), de grandes salles à colonnes d'inspiration toltèque furent réalisées (temple des Guerriers). Au centre de la cité, la pyramide du « Castillo » fut dédiée à Kukulcán. Le déclin de Chichen Itzá au XIIIe siècle marqua la fin de la renaissance maya de l'époque postclassique. Le Yucatán fut ensuite déchiré par des guerres entre cités qui se disputèrent l'hégémonie de la région. À leur arrivée au XVI e siècle, les Espagnols découvrirent un monde maya divisé et affaibli. Voir le dossier Mexique. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Amérique latine - Beaux-arts Cortés Hernán Mexique - Histoire - Le Mexique précolombien précolombiennes (civilisations) Quintana Roo Uxmal Yucatán Les livres Mayas - voûte à encorbellement, provenant d'Uxmal (Yucatán, Mexique), page 3111, volume 6 Mayas - temple des Guerriers, à Chichen Itzá (Mexique), page 3112, volume 6 Société et religion dans le monde maya postclassique Dominée par la noblesse militaire, souvent d'origine toltèque, la société maya des cités postclassiques était fortement hiérarchisée. À sa tête, l'« homme véritable », ou halach uinic, nommait les gouverneurs chargés de contrôler les travaux agricoles et de percevoir les tributs. Les opérations militaires étaient dirigées par le nacom, haut dignitaire de la noblesse élu pour trois ans. La deuxième catégorie sociale était celle des prêtres (ah kin), dont les fonctions étaient héréditaires. Certains étaient spécialisés dans diverses activités : établissement des calendriers, divination, lecture des livres sacrés ou organisation des cérémonies religieuses et des sacrifices. Les travailleurs libres (mazehual) étaient astreints au paiement de tributs. Il existait également des esclaves (ppentacob), prisonniers de guerre ou délinquants, employés pour des travaux d'utilité publique. La société maya de l'époque classique, telle que nous la percevons à travers les arts plastiques, était sensiblement différente : c'était alors la classe sacerdotale qui détenait le pouvoir. La religion se transforma aussi à l'époque postclassique. Les idoles, peu nombreuses dans les cités classiques, se multiplièrent avec l'arrivée des peuples mexicanisés au Yucatán. De même, ces nouveaux venus généralisèrent la pratique des sacrifices humains. On observe cependant une continuité dans certaines pratiques religieuses : trois entités qui avaient dominé la vie religieuse des anciens Mayas, le soleil, la pluie et le maïs, avaient été divinisées dès la plus haute Antiquité. Leur culte se poursuivit jusqu'à l'arrivée des Espagnols et même au-delà. Les Mayas adoraient également de nombreuses divinités, chacune ayant une activité spécifique. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Toltèques Les médias Mayas - le panthéon maya Les livres Mayas - détail des fresques de Bonampak (Mexique), page 3113, volume 6 Mayas - céramique polychrome découverte à Nebaj, au Guatemala (600-800 après J, page 3113, volume 6 Mayas - femme au métier à tisser, provenant de Jaina (Mexique), page 3113, volume 6 calendrier - fragment du Codex maya Tro-Cortesianus, page 813, volume 2 Mexique - village maya, page 3179, volume 6 Mayas - bas-reliefs de Campeche, page 3110, volume 6 Complétez votre recherche en consultant : Les indications bibliographiques G. Baudot, les Lettres précolombiennes, Privat, Toulouse, 1975. M. Butor, Terre maya, Casterman, Paris, 1993. H. Favre, Changement et continuité chez les Mayas du Mexique, Anthropos, Paris, 1971. J. Soustelle, les Mayas, l'Odyssée, Flammarion, Paris, 1985 (1982). E. Thompson, Grandeur et décadence de la civilisation maya, Payot, Paris, 1983.

« élevée d'entre elles atteint 72 m.

De nombreuses stèles représentent des souverains et des prêtres luxueusement vêtus et couronnés de plumes de quetzal, l'oiseau sacré des Mayas.

Les inscriptions glyphiques gravées dans la pierre nous fournissent non seulement des indications chronologiques, mais aussi des informations sur la vie des personnages représentés.

Sous les stèles et dans des tombes, les anciens Mayas enterraient des offrandes constituées d'objets précieux : vases en céramique peints, bijoux de jade et autres objets venus notamment de Teotihuacán, près de l'actuelle Mexico. Située au Honduras, Copán est considérée comme la seconde cité maya classique par le nombre et la dimension de ses monuments.

Parmi eux, il faut citer le temple 26, construit en 756 et auquel on accède par un escalier de soixante-deux marches gravées de plus de deux mille glyphes.

Les sculpteurs de cette cité réalisèrent de magnifiques stèles quadrangulaires recouvertes d'inscriptions.

Adossées à ces stèles, d'imposantes statues de dignitaires vêtus de tissus brodés et ornés de bijoux se détachent.

Le style de Copán est également caractérisé par des autels monolithiques où figurent des animaux fantastiques ou des scènes réalistes, tel ce « congrès » de rois venus de différentes villes mayas. Dans la vallée de l'Usumacinta au Mexique, la cité de Palenque présente une architecture différente de celle de Tikal et de Copán.

Les sanctuaires sont plus vastes, les murs des palais, percés d'ouvertures, et les stèles, remplacées par des panneaux de bas- reliefs et par des linteaux sculptés.

Les artistes de Palenque ont représenté des scènes mythologiques, rituelles ou historiques, qui constituent de véritables chefs-d'œuvre de l'art précolombien.

À l'intérieur du temple des Inscriptions, un escalier secret, qui conduit à une crypte, a été découvert en 1952.

Le roi, ou grand prêtre, Kin Pacal (« Bouclier du Soleil »), mort en 683, y reposait à l'intérieur d'un sarcophage fermé par une dalle sculptée.

Elle représente Kin Pacal au moment de sa mort, l'arbre de vie surmonté par un quetzal surgissant de son corps renversé. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats architecture - Les lois physiques de l'architecture Copán Mexique - Arts - Beaux-arts - Les civilisations précolombiennes Mexique - Histoire - Le Mexique précolombien Palenque précolombiennes (civilisations) pyramide - 2.ARCHITECTURE pyramide - 2.ARCHITECTURE - Les pyramides du Mexique précolombien quetzal voûte Les livres Guatemala - Le temple I, dit du Grand Jaguar, sur le site archéologique de Tikal, page 2261, volume 4 Mayas - acropole nord de Tikal (Guatemala), page 3110, volume 6 Mayas - le palais de Palenque (Mexique), page 3111, volume 6 Mayas - stèle H de Copán (Honduras), page 3111, volume 6 Mayas - le temple du Soleil à Palenque, page 3112, volume 6 Mayas - tête en stuc, provenant de Palenque, page 3112, volume 6 Palenque, page 3671, volume 7 Effondrement et renaissance de la civilisation maya Durant le IX e siècle, les constructions de monuments dans les cités mayas classiques furent de moins en moins nombreuses, puis cessèrent.

Les dernières stèles commémoratives furent érigées au début du X e siècle.

Connue par deux inscriptions retrouvées à Toniná (Chiapas) et Tzibanche (Quintana Roo), la date de 909 marque la fin de l'ère classique.

L'effondrement de la civilisation maya classique ne peut être attribué à. »

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