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Né de la partition de l'Inde britannique en 1947, le P?kist?n est une république islamique, constitutionnelle mais instable.

Publié le 18/11/2013

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Né de la partition de l'Inde britannique en 1947, le P?kist?n est une république islamique, constitutionnelle mais instable. Depuis l'indépendance du Bangladesh, il correspond au seul bassin inférieur de l'Indus et à ses bordures. L'économie de ce pays agricole, à structure encore féodale, est fragile. L'irrigation est fortement développée, mais l'industrialisation est faible et l'endettement, élevé. Le partage du Cachemire avec l'Inde est une source de conflits et cette inimitié explique la très forte militarisation du pays. Le P?kist?n est une République de l'Asie méridionale, née du partage de l'Inde britannique en 1947. À cette date, les deux régions les plus fortement islamisées de l'Inde furent réunies pour former un État singulier, qui comportait deux régions éloignées de près de 2 000 km, le bassin inférieur de l'Indus et ses bordures (P?kist?n occidental) et une partie du Bengale (P?kist?n oriental). Depuis 1971, il est réduit à l'ancien P?kist?n occidental. Le président de la République, chef de l'État, désigne le Premier ministre, responsable devant le Parlement mais aussi devant lui. Le Parlement peut être dissous par le président de la République. L'armée exerce une pression et un contrôle sur les pouvoirs civils. Il existe plusieurs partis politiques et les élections ont lieu dans une atmosphère de compétition effective, bien que les violences soient nombreuses dans le pays. Géographie Les conditions naturelles. Le P?kist?n est composé de trois grands ensembles géographiques : une bordure montagneuse, le bassin de l'Indus et le Baloutchistan (ou Bélouchistan). La bordure montagneuse comprend à l'ouest les monts Sulaym?n, au nord-ouest les contreforts de l'Hind?-K?ch et au nord les contreforts de l'Him?laya. Ces reliefs comptent de nombreux sommets de plus de 7 000 m d'altitude. Avec 8 611 m, le mont Chogori, également appelé K2, situé au Cachemire, est le deuxième sommet du monde. Entre le P?kist?n et l'Afgh?nist?n, dans les monts Sulaym?n, la passe de Khaybar, à plus de 1 000 m d'altitude, fut dans l'histoire le lieu de passage d'envahisseurs successifs du souscontinent indien. Le bassin de l'Indus traverse dans un sens nord-est/sud-ouest la plus grande partie du territoire pakistanais. Il comprend lui-même deux régions : le piémont, qui constitue le Pendjab au nord, et la basse plaine de l'Indus, qui forme la province du Sind au sud. Le Pendjab est traversé par l'Indus, mais aussi par quatre grands affluents du fleuve (Jhelum, Chen?b, R?v? et Sutlej), d'où le nom de la province, qui signifie « le Pays des cinq rivières ». Le climat y est assez sec, avec des étés chauds et modérément pluvieux et des hivers frais. Le Sind, bordé à l'est par le désert de Thar, est une région aride. Le Baloutchistan, à l'ouest, est une région de plateaux, entourée de chaînes montagneuses, au climat très sec. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Baloutchistan Cachemire Himalaya Hindu-Kuch Indus K2 (pic) Khaybar (passe de) Pendjab Sind Thar Les livres Pakistan - la passe de Khaybar, page 3664, volume 7 Pakistan - vallée de l'Indus, page 3665, volume 7 Pakistan - le Baloutchistan, page 3666, volume 7 Les aspects humains. Les habitants du P?kist?n sont presque tous musulmans, puisque l'État islamique pakistanais est né en 1947 de la volonté des musulmans des Indes britanniques d'obtenir un État séparé de celui des hindous. En revanche, la diversité des peuples est grande. Les Pachtouns (ou Path?ns), que l'on trouve également en Afgh?nist?n, constituent la principale ethnie de la province de la Frontière du Nord-Ouest et les Baloutches, celle du Baloutchistan. Les populations de ces deux régions sont parfois assez mal contrôlées par le gouvernement central, et certains groupes demandent l'autonomie, voire l'indépendance. L'afflux de réfugiés afghans a posé en outre de sérieux problèmes. Au Pendjab et dans le Sind subsistent certains traits du système des castes issu de l'hindouisme, et que l'isl?m n'a pas réussi à effacer. La répartition de la population est très inégale selon les régions ; les plus fortes densités se trouvent le long de l'Indus, tandis que de vastes surfaces du Baloutchistan sont désertes. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Baloutchistan Indus Pachtouns Pendjab Sind Les livres santé - un médecin de l'organisation Médecins du monde en train de vacciner un enfant au Pakistan, page 4617, volume 9 Pakistan - Karachi, page 3667, volume 7 Pakistan - Peshawar, page 3667, volume 7 La vie économique. Le P?kist?n reste avant tout un pays agricole. Grâce à des barrages-réservoirs, des canaux et des puits, le Pendjab est devenu une région de forte productivité, notamment pour le blé. Dans le Sind, coton et blé sont produits en grandes quantités. L'agriculture n'y est possible qu'au moyen de l'irrigation à partir de barrages de dérivation comme celui de Sukkur. Dans les parties non irriguées de la plaine de l'Indus et dans les montagnes, l'élevage nomade ou semi-nomade joue un rôle important, tandis qu'un jardinage intensif est pratiqué dans les oasis situées sur les routes menant à l'Afgh?nist?n et à l'Iran. Hormis quelques gisements de gaz naturel, des barrages hydroélectriques ainsi que des mines de sel, les ressources minières et énergétiques exploitées restent limitées. Toutefois, une main-d'oeuvre abondante, les richesses issues de l'agriculture, les facilités de communication dans le bassin de l'Indus et des investissements étrangers ont favorisé le développement d'installations industrielles, situées surtout au Pendjab et à Kar?chi, principal port du pays. L'économie du P?kist?n est dominée par un groupe de grandes familles, propriétaires de vastes étendues de terre agricole et surtout détentrices d'une partie importante des activités industrielles qui se développent rapidement dans le Sind et au Pendjab (coton, sucre, ciment, huiles végétales). La balance commerciale est depuis longtemps très déficitaire, et l'endettement du pays est considérable. Les envois d'argent par les très nombreux émigrants pakistanais travaillant dans les États du golfe Arabo-Persique constituent un atout pour l'économie, et le gouvernement a mis sur pied un programme de privatisations afin d'attirer les investissements internationaux. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Indus Karachi Pendjab Sind Les livres Pakistan - buffles au travail, page 3667, volume 7 Pakistan - la centrale thermique de Kot-Adu, page 3668, volume 7 Pakistan - exploitation de pétrole dans le sud du pays, page 3668, volume 7 L'organisation de l'espace. L'Indus constitue le principal axe du territoire et le Pendjab, la région la plus peuplée et la plus développée d'un pays où les disparités régionales sont marquées. En outre, la proximité de l'Inde, puissance rivale traditionnelle, a eu de multiples impacts sur l'organisation de l'espace. Ainsi, Lahore, cité du Pendjab au passé prestigieux, jugée trop proche de la frontière indienne, n'a pas été choisie comme capitale. Le port de Kar?chi, puis la ville nouvelle d'Isl?m ?b?d lui ont été préférés pour ce rôle. Par ailleurs, au Cachemire, une ligne de cessez-le-feu sert depuis 1949 de frontière entre le P?kist?n et l'Inde. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Cachemire Indus Islamabad Karachi Lahore Pendjab Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Baloutchistan Cachemire Faisalabad Gandhara Himalaya Hindu-Kuch Hyderabad Indus Islamabad Karachi Karakorum Khaybar (passe de) Lahore Mohenjo-Daro Pendjab Quetta Rawalpindi Sind Thar Histoire Le territoire actuel du P?kist?n ayant fait partie jusqu'en 1947 des Indes britanniques, son histoire ancienne se confond avec celle du sous-continent indien. Cependant, le territoire du P?kist?n fut occupé, dès le néolithique, par un peuple inconnu qui développa une civilisation tout à fait originale. Les sites les plus remarquables de cette civilisation dite de l'Indus sont ceux des cités de Harapp? et de Mohenjo-Daro, où l'on trouve les vestiges d'une citadelle aux larges murs de briques dominant une ville basse au plan en damier. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Indus Mohenjo-Daro Les livres Pakistan - Lahore, page 3664, volume 7 Pakistan - les jardins de Shalimar (ou jardins de l'Amour), à Lahore, page 3667, volume 7 Pakistan - la mosquée Badsahi, à Lahore, page 3669, volume 7 Un pays né de la partition de l'Inde. Dès avant la Seconde Guerre mondiale, dans les années trente, de nombreux musulmans de l'Inde aspiraient à la création d'un État islamique indépendant. Cette idée était particulièrement défendue par la Ligue musulmane (mouvement fondé en 1906) présidée par Muhammad 'Al? Jinnah. Lors des négociations préparant l'indépendance, Jinnah fit admettre aux leaders du parti du Congrès indien et au vice-roi lord Mountbatten la partition des Indes britanniques en deux États distincts : l'Union indienne à majorité hindoue, d'une part, et le P?kist?n à majorité musulmane, de l'autre. Cette partition provoqua un gigantesque exode à double sens, les non-musulmans quittant par millions le territoire du P?kist?n et les musulmans, celui de l'Inde. Le 15 août 1947 fut donc fondé le P?kist?n, pays indépendant au sein du Commonwealth britannique, dont Jinnah fut le premier gouverneur et Liaqat 'Al? Kh?n, le Premier ministre. Cependant, le pays était alors composé de deux parties très éloignées l'une de l'autre, le P?kist?n occidental (sur le territoire de l'actuel P?kist?n), et le P?kist?n oriental (sur celui de l'actuel Bangladesh), situés de part et d'autre de l'Union indienne. Dès octobre 1947, une guerre indo-pakistanaise fut déclenchée après l'entrée de détachements pachtouns au Cachemire, dont le mah?r?j?h s'était prononcé en faveur du rattachement de sa principauté à l'Union indienne. Par le cessez-le-feu signé le 1 er janvier 1949 sous l'égide de l'ONU, le P?kist?n obtint la frange occidentale du Cachemire, et l'Inde, la partie orientale avec la ville de Srinagar. La situation économique du P?kist?n était alors précaire, la province occidentale du pays étant presque dépourvue de ressources en raison du partage avec l'Inde des riches régions du Pendjab et du Cachemire. Le P?kist?n oriental, plus riche au point de vue agricole bien que sousdéveloppé industriellement, devait contribuer, malgré les énormes difficultés de communications et l'hostilité de l'Inde, à répondre aux besoins du P?kist?n occidental. De plus, les différences ethniques, sociales et linguistiques entre les deux P?kist?n rendaient les choses plus difficiles encore. À la mort, en septembre 1948, de Jinnah, personnalité dont le prestige avait aidé à cimenter les deux communautés, la situation politique commença de se dégrader, malgré l'action de Liaqat 'Al? Kh?n. Celui-ci fut finalement assassiné en octobre 1951 par des fanatiques qui lui reprochaient sa modération. Une période d'instabilité commença alors, marquée par la dislocation de la Ligue musulmane et par des troubles au Bengale. Une Constitution promulguée en 1956 fit du P?kist?n une république islamique, dont Iskander M?rz ?, ancien gouverneur général, devint président. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Bangladesh Cachemire Inde - Histoire - La domination britannique (1818-1947) Inde - Histoire - La période contemporaine Indes (Empire des) Jinnah Mohammed Ali Mountbatten - Mountbatten (Louis, premier comte Mountbatten of Burma) Srinagar Les livres Inde - réfugiés hindous fuyant le Pakistan pour l'Inde en 1947, page 2488, volume 5 Pakistan - rassemblement politique au Cachemire à la fin des années quarante, page 3668, volume 7 La prolifération des troubles intérieurs. Troubles politiques, instabilité gouvernementale et corruption généralisée furent alors le lot du pays. Pour remédier à cet état des choses, le général Muhammad Ayy?b Kh?n proclama la loi martiale en octobre 1958 et démit Iskander M?rz ? de ses fonctions de président. Ayy?b Kh?n tenta de mettre fin au régime des partis et de faire participer les habitants à la vie politique dans le cadre d'un régime paternaliste. En 1962, il mit fin à la loi martiale et institua un régime présidentiel, faisant de nombreuses réformes afin de développer l'économie. Mais le différend à propos du Cachemire conduisit en septembre 1964 à une deuxième guerre entre le P?kist?n et l'Inde. Les Nations unies intervinrent à nouveau, et un cessez-le-feu fut signé lors de la conférence de Tachkent de janvier 1966, à laquelle assistaient Ayy?b Kh?n, le Soviétique Alekseï Kossyguine, qui servait de médiateur, et Lal Bah?dur Shastri, le successeur de Jawaharl?l Nehru au poste de Premier ministre en Inde. Ind?r? G?ndh? confirma ces accords après la mort de Shastri, mais la question du partage du Cachemire n'était toujours pas réglée et le mécontentement s'aggravait. Ayy?b Kh?n, malade, ayant démissionné en mars 1969, ce fut le général Muhammad Yahy? Kh?n qui le remplaça à la tête de l'État. Des élections devaient alors être tenues, qui furent retardées par de désastreuses inondations au P?kist?n oriental. Au P ?kist?n occidental, le parti le plus influent fut alors celui de Zulfikar 'Al? Bhutto, tandis qu'au P?kist?n oriental un puissant mouvement en faveur de l'indépendance était conduit par la ligue Awami, dont le chef, Mujibur Rahm?n, fut arrêté par le président Yahy? K h?n. Malgré plusieurs tentatives de conciliation, la guerre éclata en mars 1971 entre les deux parties du P?kist?n. Mais, en décembre de la même année, les forces du P?kist?n occidental furent défaites après l'intervention de l'Inde aux côtés du P?kist?n oriental, qui proclama alors l'indépendance et fonda la République du Bangladesh. Fin décembre, 'Al? B hutto succéda à Yahy ? K h?n à la tête du P ?kist?n et, en 1972, retira son pays du Commonwealth. Il fit adopter une nouvelle Constitution et réprima des troubles au Baloutchistan. Il ne put faire face au désastre économique consécutif à la guerre de sécession du Bangladesh et ses nombreuses réformes inquiétèrent les milieux traditionalistes. Renversé par un coup d'État en juillet 1977 et accusé du meurtre d'un adversaire politique par son successeur, le général Zia ul-Haq, 'Al? Bhutto fut condamné à la pendaison, et exécuté en 1979 malgré la mobilisation de la gauche internationale. Inquiets de la présence des Soviétiques en Afgh?nist?n, les États-Unis soutinrent économiquement le P?kist?n, qui surmonta alors une partie de ses difficultés économiques. Or l'islamisation de l'État en 1984 inquiéta l'opposition démocratique, qui se rassembla autour de la fille de 'Al? Bhutto, Benazir. La mort de Zia ul-Haq dans un accident d'avion en août 1988 permit l'organisation d'élections législatives, qui furent remportées en décembre par le Parti du peuple pakistanais (PPP) de Benazir Bhutto. Le président Ghulam Ishaq Kh?n nomma alors la jeune femme Premier ministre. Mais celleci se trouva en butte à l'hostilité des fondamentalistes musulmans et ne sut pas engager de réformes économiques ; elle fut démise de ses fonctions en août 1990 dans une atmosphère de scandale financier. À l'issue de nouvelles élections, le parti de Benazir Bhutto subit une écrasante défaite - ce fut alors Nawaz Shar ?f, du parti de l'Alliance démocratique islamique, qui devint Premier ministre -, avant de retrouver une assise populaire en 1993 et de remporter à nouveau les élections législatives. Cependant, la persistance des tensions, y compris au sommet de l'État entre le président de la République, Farouk Leghari, et le Premier ministre, ouvrit une nouvelle crise, et Benazir Bhutto dut une fois encore abandonner ses fonctions en novembre 1996. Depuis les essais effectués en 1998, on sait que le P?kist?n détient l'arme nucléaire. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Baloutchistan Bangladesh Bhutto Benazir Bhutto Zulfikar Ali Shahnawaz Cachemire Gandhi Indira Priyadarshini Inde - Histoire - La période contemporaine Kossyguine Alexis Nikolaïevitch Shastri Lal Bahadur Zia ul-Haq Muhammad Les livres femme - le mariage de Benazir Butho, le 19 décembre 1987, page 1883, volume 4 Pakistan - le président 'Ali Bhutto avec 'Ali Khan, chef spirituel de la secte des Ismaïliens, page 3669, volume 7 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Asie Les médias Pakistan - tableau en bref Pakistan - carte physique Pakistan - tableau en chiffres Asie - carte politique Les indications bibliographiques G. Étienne, le P?kist?n : économie et développement, l'Harmattan, Paris, 1990. Les Cités oubliées de l'Indus : archéologie du P?kist?n, Catalogue de l'exposition 19881989 au musée national des arts asiatiques, Association française d'action artistique, 1988.

« Sind Thar Les livres Pakistan - la passe de Khaybar, page 3664, volume 7 Pakistan - vallée de l'Indus, page 3665, volume 7 Pakistan - le Baloutchistan, page 3666, volume 7 Les aspects humains. Les habitants du Pākist ān sont presque tous musulmans, puisque l'État islamique pakistanais est né en 1947 de la volonté des musulmans des Indes britanniques d'obtenir un État séparé de celui des hindous.

En revanche, la diversité des peuples est grande.

Les Pachtouns (ou Path āns), que l'on trouve également en Afgh ānist ān, constituent la principale ethnie de la province de la Frontière du Nord-Ouest et les Baloutches, celle du Baloutchistan.

Les populations de ces deux régions sont parfois assez mal contrôlées par le gouvernement central, et certains groupes demandent l'autonomie, voire l'indépendance.

L'afflux de réfugiés afghans a posé en outre de sérieux problèmes.

Au Pendjab et dans le Sind subsistent certains traits du système des castes issu de l'hindouisme, et que l'isl ām n'a pas réussi à effacer.

La répartition de la population est très inégale selon les régions ; les plus fortes densités se trouvent le long de l'Indus, tandis que de vastes surfaces du Baloutchistan sont désertes. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Baloutchistan Indus Pachtouns Pendjab Sind Les livres santé - un médecin de l'organisation Médecins du monde en train de vacciner un enfant au Pakistan, page 4617, volume 9 Pakistan - Karachi, page 3667, volume 7 Pakistan - Peshawar, page 3667, volume 7 La vie économique. Le P ākist ān reste avant tout un pays agricole.

Grâce à des barrages-réservoirs, des canaux et des puits, le Pendjab est devenu une région de forte productivité, notamment pour le blé.

Dans le Sind, coton et blé sont produits en grandes quantités.

L'agriculture n'y est possible qu'au moyen de l'irrigation à partir de barrages de dérivation comme celui de Sukkur.

Dans les parties non irriguées de la plaine de l'Indus et dans les montagnes, l'élevage nomade ou semi-nomade joue un rôle important, tandis qu'un jardinage intensif est pratiqué dans les oasis situées sur les routes menant à l'Afgh ānist ān et à l'Iran. Hormis quelques gisements de gaz naturel, des barrages hydroélectriques ainsi que des mines de sel, les ressources minières et énergétiques exploitées restent limitées. Toutefois, une main-d'œuvre abondante, les richesses issues de l'agriculture, les facilités de communication dans le bassin de l'Indus et des investissements étrangers ont favorisé le développement d'installations industrielles, situées surtout au Pendjab et à Karāchi, principal port du pays.

L'économie du P ākist ān est dominée par un groupe de grandes familles, propriétaires de vastes étendues de terre agricole et surtout détentrices d'une partie importante des activités industrielles qui se développent rapidement dans le Sind et au Pendjab (coton, sucre, ciment, huiles végétales). La balance commerciale est depuis longtemps très déficitaire, et l'endettement du pays est considérable.

Les envois d'argent par les très nombreux émigrants pakistanais travaillant dans les États du golfe Arabo-Persique constituent un atout pour l'économie, et le gouvernement a mis sur pied un programme de privatisations afin d'attirer les investissements internationaux.. »

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