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Passion (la).

Publié le 18/11/2013

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Passion (la). du latin pati, passum, « souffrir », souffrances et supplice que subit le Christ depuis son arrestation jusqu'à sa mort sur la croix le vendredi saint. La passion du Christ, ou la Passion, est le récit des derniers jours du Christ et de sa mort dans les textes évangéliques. Ce récit peut être divisé en plusieurs parties : l'arrestation du Christ au jardin de Gethsémani ; sa comparution devant le conseil suprême du judaïsme (le sanhédrin) ; sa comparution devant Ponce Pilate ; sa mort et son ensevelissement. La semaine de la Passion est celle qui précède la semaine sainte. Beaux-arts. Certains épisodes de la Passion furent représentés dès le IVe siècle (sarcophage de Junius Bassus). Au VIe siècle, le cycle complet de la Passion associé aux Miracles du Christ apparut sous forme de mosaïques sur les murs de Saint-Apollinaire-le-Neuf, à Ravenne. Durant l'époque romane, les évocations de la Passion abondèrent sur les chapiteaux, manuscrits, portes d'églises (Sainte-Marie-du-Capitole, à Cologne, XIe siècle). Elles sont souvent intégrées à des cycles de la vie du Christ et des saints (plafond peint de l'église Saint-Martin de Zillis, XIIe siècle) ou à des scènes de l'Ancien Testament (fresques de SaintSavin-sur-Gartempe, début du XIIe siècle). La Passion fut un sujet de prédilection de l'art gothique. Les franciscains contribuèrent à cette dévotion (tableaux vivants, mystères). Des ensembles entiers lui furent consacrés : fresques de l'Arena de Padoue par Giotto, cellules du couvent San Marco à Florence par Fra Angelico, plafond de la chapelle des Fontaines de Pignerol par Jean Canavesi. On retrouve également le thème sur les vitraux, les livres d'heures, les ornements liturgiques, les albâtres anglais, les retables peints italiens, brabançons ou germaniques, sur les ivoires, les chaires (baptistère de Pise), les jubés (Naumburg), savamment compartimentés, où la crucifixion occupe en général une place centrale. À partir du XVIe siècle, nombre d'artistes délaissèrent le sujet, qui fragmentait la composition et pouvait nuire à l'unité de l'oeuvre. Ils dissocièrent ainsi et traitèrent isolément chacun des principaux épisodes. La Passion demeura cependant une source d'inspiration pour les grands maîtres de la gravure (Albrecht Dürer [Grande et Petite Passion], Jacques Callot, Rembrandt, Gustave Doré), ou pour les sculpteurs des calvaires des enclos paroissiaux bretons (Plougastel-Daoulas). Elle resta aussi un objet de dévotion et donna naissance aux chemins de croix d'abord monumentaux (les Sept Stations, d'Adam Kraft, à Nuremberg, début du XVIe siècle), puis intégrés au mobilier des églises. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Passion (la), page 3743, volume 7 Littérature. Au Moyen Âge, une Passion était un mystère représentant les souffrances, la mort et la résurrection du Christ. Le plus célèbre est le Mystère de la Passion, d'Arnoul Gréban (XVe siècle), dont la représentation durait plusieurs jours et qui comptait 393 personnages. La Confrérie de la Passion était une troupe d'acteurs à laquelle furent accordés, en 1402, l'autorisation et le privilège de jouer les mystères de la Passion à Paris et dans sa banlieue. En 1548, l'autorisation lui fut retirée ; la Confrérie fut dissoute en 1676. La représentation de ces Passions s'est perpétuée en Bavière, à Oberammergau, et fut reprise à Paris, sur le parvis de Notre-Dame, à partir de 1937. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats théâtre - Le Moyen Âge : de l'église à la place publique Musique. Dès le XVe siècle, de nombreux compositeurs ont mis en musique les textes sacrés relatant la passion de Jésus-Christ, d'abord en latin, puis en langue vulgaire (Passion selon saint Matthieu, de Claudin de Sermisy ; Histoire de la Résurrection, de Heinrich Schütz). Au XVIIe siècle, la Passion abandonna sa forme et sa destination liturgiques pour devenir un oratorio ou une grande cantate religieuse : le récitant tient le rôle de l'évangéliste, les airs et les choeurs sont développés sur des textes plus ou moins tirés du Nouveau Testament, le choral marque la participation de la communauté des fidèles. Cette forme de musique religieuse a été portée à son sommet par la Passion selon saint Jean et la Passion selon saint Matthieu, de J.-S. Bach. Plus ou moins abandonné depuis Bach, ce genre a été renouvelé par Krzysztof Penderecki dans sa Passion selon saint Luc ( 1965-1966). Complétez votre recherche en consultant : Les livres Bach Johann Sebastian - la Passion selon saint Matthieu, page 513, volume 1 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Bach Johann Sebastian (ou Jean-Sébastien) Calvaire Cène christianisme - Jésus-Christ Confrérie de la Passion croix Dürer Albrecht eucharistie Gethsémani Giotto (Ambrogio di Bondone, dit) Golgotha Graun - Graun Carl Heinrich Gréban Arnoul Grünewald (Mathis Gothart ou Nithart, dit Matthias) Jérusalem Lotto Lorenzo Marie-Madeleine mystères mystères - 2.THÉÂTRE passiflore Penderecki Krzysztof pietà Pilate Ponce stabat Tintoret (Iacopo Robusti, dit il Tintoretto, dit en français le) Van der Weyden Rogier Les livres christianisme - sarcophage de la Passion du Christ (IIIe siècle ?), page 1092, volume 2

« saint Matthieu , de Claudin de Sermisy ; Histoire de la Résurrection , de Heinrich Schütz).

Au XVII e siècle, la Passion abandonna sa forme et sa destination liturgiques pour devenir un oratorio ou une grande cantate religieuse : le récitant tient le rôle de l'évangéliste, les airs et les chœurs sont développés sur des textes plus ou moins tirés du Nouveau Testament, le choral marque la participation de la communauté des fidèles.

Cette forme de musique religieuse a été portée à son sommet par la Passion selon saint Jean et la Passion selon saint Matthieu , de J.-S.

Bach.

Plus ou moins abandonné depuis Bach, ce genre a été renouvelé par Krzysztof Penderecki dans sa Passion selon saint Luc (1965-1966). Complétez votre recherche en consultant : Les livres Bach Johann Sebastian - la Passion selon saint Matthieu, page 513, volume 1 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Bach Johann Sebastian (ou Jean-Sébastien) Calvaire Cène christianisme - Jésus-Christ Confrérie de la Passion croix Dürer Albrecht eucharistie Gethsémani Giotto (Ambrogio di Bondone, dit) Golgotha Graun - Graun Carl Heinrich Gréban Arnoul Grünewald (Mathis Gothart ou Nithart, dit Matthias) Jérusalem Lotto Lorenzo Marie-Madeleine mystères mystères - 2.THÉÂTRE passiflore Penderecki Krzysztof pietà Pilate Ponce stabat Tintoret (Iacopo Robusti, dit il Tintoretto, dit en français le) Van der Weyden Rogier Les livres christianisme - sarcophage de la Passion du Christ (IIIe siècle ?), page 1092, volume 2. »

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