Devoir de Philosophie

Philippe.

Publié le 19/11/2013

Extrait du document

Philippe. nom de nombreux souverains d'Espagne, de France, et de Macédoine, et de ducs de Bourgogne. BOURGOGNE. Philippe Ier de Bourgogne. dit Philippe de Rouvres, 1346-1361, né au château de Rouvre, duc de Bourgogne de 1349 à 1361, comte de Boulogne et d'Artois. Trop jeune pour régner, il demeura sous la tutelle de sa mère, Jeanne de Boulogne, et de son second mari, le roi de France Jean II le Bon. À la mort de Philippe Ier , ses domaines furent démembrés, car il ne laissait pas d'héritier. Le duché alla à Philippe II le Hardi, fils de Jean II, en 1363. Philippe II le Hardi. 1342-1404, né à Pontoise, quatrième fils du roi de France Jean II le Bon, duc de Bourgogne de 1364 à 1404. Il était aux côtés de son père à la désastreuse bataille de Poitiers en 1356, où, âgé de 14 ans seulement, il gagna par son courage le surnom de Hardi. Il possédait déjà la Touraine lorsqu'il reçut en apanage le duché de Bourgogne, et fut ainsi le fondateur de la seconde maison capétienne de Bourgogne (voir ce nom). Il avait épousé Marguerite de Mâle, mère du futur Jean sans Peur, et qui hérita, en 1384, des comtés de Flandre, d'Artois, de Nevers et de Rethel. Maître de territoires enrichis par l'artisanat et le commerce, il eut une cour qui put rivaliser en faste et en importance avec celles des plus anciennes maisons souveraines. Pendant la minorité de Charles VI, il fut l'un des « sires des fleurs de lis », dont les ambitions rivales plongèrent le royaume dans l'anarchie et la misère qui suscitèrent la révolte des Maillotins. Il mourut au château de Hal (Hainaut). Philippe III le Bon. 1396-1467, né à Dijon, fils de Jean sans Peur, duc de Bourgogne de 1419 à 1467. L'assassinat de son père, en 1419, dont il rendit le dauphin (le futur Charles VII) responsable, l'amena à faire alliance avec Henry V, roi d'Angleterre. Pendant la folie de Charles VI, il négocia le traité de Troyes (1420) avec la reine Isabeau de Bavière. Ce traité excluait le dauphin de la succession au trône, confiait la régence du royaume à Henry V, désigné comme héritier de la couronne de France, et lui livrait Paris. Cédant aux voeux de ses sujets, après le supplice de Jeanne d'Arc qu'il avait laissé livrer aux Anglais par son vassal Jean de Luxembourg, il conclut une trêve avec le roi de France Charles VII (1431), puis se réconcilia avec lui (1435). Son duché de Bourgogne, riche et prospère, jouissait d'un véritable gouvernement : conseil ducal, Chambre des comptes, parlement, états (où étaient représentés les trois ordres et qui étaient réunis fréquemment). En dehors de la Bourgogne et de la Franche-Comté, Philippe le Bon occupait quelques villes en Picardie, l'Artois, la Flandre, puis le reste de la Belgique actuelle et le Luxembourg, territoires qui, comme la Franche-Comté, relevaient de l'empire. Philippe III devait son surnom de Bon à un certain esprit de justice. Il aimait le luxe, le faste, les lettres et les arts ; il attirait à sa cour, à Dijon, des musiciens, des poètes, des peintres ; il avait créé l'ordre de la Toison d'or, exclusif de tout autre ordre de chevalerie. On l'appelait le grand-duc d'Occident. Il mourut en laissant ses vastes États à son fils, Charles le Téméraire. ESPAGNE. Philippe Ier le Beau. 1478-1506, né à Bruges, souverain des Pays-Bas (1482-1506), roi de Castille (15041506). Fils de Maximilien de Habsbourg et de Marie de Bourgogne, il épousa en 1496 Jeanne la Folle, la fille de Ferdinand d'Aragon et d'Isabelle de Castille. Il fut le père des futurs empereurs Charles Quint et Ferdinand Ier . Philippe II. 1527-1598, né à Valladolid, fils de l'empereur Charles Quint et d'Isabelle de Portugal, roi d'Espagne de 1556 à 1598. Il épousa successivement Marie de Portugal (1543), puis, devenu veuf, Marie Tudor, reine d'Angleterre, dite « Marie la Sanglante » (1554), Élisabeth de Valois (1559), la fille du roi de France Henri II, enfin Anne d'Autriche (1570), la fille de l'empereur germanique Maximilien II. Philippe devint le chef de l'empire le plus puissant du monde. Il fit construire, pour y résider, le palais de l'Escurial (voir ce nom). Il avait été l'élève des jésuites et il considérait comme son devoir d'assurer la victoire de la Contre-Réforme. Avec l'aide de l'Inquisition, il entreprit de déraciner l'hérésie en Espagne ; il persécuta et dispersa les morisques, des Maures au moins officiellement convertis. Cependant, il ne réussit pas à maîtriser les provinces rebelles des Pays-Bas, et son Invincible Armada, qui devait écraser son ennemie principale, l'Angleterre protestante de la reine Élisabeth, fut dispersée et détruite par la tempête en 1588. En outre, son intervention en France à la faveur des guerres de Religion, où il soutint la Ligue (voir ce mot), se solda par un échec. En dépit de la conquête du Portugal en 1580, de la mainmise espagnole sur l'Italie au détriment de la France (traité de CateauCambrésis, 1559) et de guerres victorieuses contre les Français (bataille de SaintQuentin, en 1557) et les Turcs (victoire de Lépante, en 1571), Philippe II contribua à ruiner, par sa politique coûteuse et inflexible, et malgré l'afflux de l'or qui provenait d'Amérique, la position de l'Espagne comme grande puissance. Son règne coïncide cependant, à peu près, avec le début du « siècle d'or » de la civilisation espagnole : celui de mystiques comme sainte Thérèse d'Ávila et saint Jean de la Croix, de dramaturges comme Guilhem de Castro, de romanciers comme Cervantès, d'architectes comme Herrera, de peintres comme le Greco. Philippe III. 1578-1621, né à Madrid, fils de Philippe II, roi d'Espagne de 1598 à 1621. Il abandonna la direction des affaires à ses favoris, tel le médiocre duc de Lerma. Il signa avec les Pays-Bas la trêve de 1609, et expulsa les morisques, ce qui aggrava encore une situation économique critique. Philippe IV. 1605-1655, né à Valladolid, fils de Philippe III, roi d'Espagne de 1621 à 1655. Dominé par l'un de ses favoris, Olivares, il dut reconnaître l'indépendance des Provinces-Unies (1648) et signer, après de longues guerres, la paix avec la France (traité des Pyrénées, 1659) : la France recouvrait l'Artois et le Roussillon, et Louis XIV épousait MarieThérèse, fille de Philippe IV. L'année suivante, le Portugal retrouvait son indépendance. Philippe V de Bourbon. 1683-1746, né à Versailles, duc d'Anjou et petit-fils de Louis XIV, fut fait, en 1700, roi d'Espagne par testament du roi Charles II. Cette désignation fut l'occasion de la guerre de la Succession d'Espagne. Par la paix d'Utrecht (1713), Philippe V dut renoncer à ses droits à la couronne de France et abandonner, tout en conservant l'Espagne, une grande partie de l'héritage (Pays-Bas, Milanais, Sicile, Naples). Toutefois, son désir de reprendre les territoires italiens l'entraîna dans de nombreux conflits et notamment, à la fin de son règne, dans la guerre de la Succession d'Autriche. La présence d'un Bourbon sur le trône d'Espagne avait permis l'introduction de l'influence française dans les institutions, dans l'art monumental des châteaux royaux, et dans celui des jardins, inspirés de ceux de Versailles. FRANCE. Philippe Ier. 1052-1108, fils du roi de France Henri Ier à qui il succéda en 1060. Il fut sacré roi de France à Reims. Il régna d'abord sous la tutelle de sa mère, puis sous celle de son oncle Baudouin V, comte de Flandre. Brutal, sans scrupules, trafiquant des évêchés et des abbayes, il répudia sa femme Berthe de Hollande après vingt ans de mariage, enleva Bertrade de Montfort, épouse du comte d'Anjou, et fut excommunié. Il ne put, de ce fait, participer à la première croisade. Profitant des démêlés entre les héritiers du comte d'Anjou, il se fit céder par l'un d'eux Château-Landon et le Gâtinais, réunissant ainsi ses domaines de la vallée de la Seine à ceux de la Loire. Il défendit la Bretagne contre Guillaume Ier de Normandie et intervint, sans succès, dans les affaires de Flandre. En 1101, il abandonna en fait le gouvernement du royaume à son fils Louis, le futur Louis VI. Il est enterré à Saint-Benoît-sur-Loire. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Anne de Russie France - Histoire - La monarchie féodale (987-1285) - Les premiers Capétiens Louis - FRANCE - Louis VI le Gros Philippe II Auguste. 1165-1223, né à Paris, roi de France, fils de Louis VII à qui il succéda en 1180. Philippe Auguste fut un roi puissant et un habile organisateur. Pendant la troisième croisade (1189-1192), il entra en conflit avec Richard Coeur de Lion, roi d'Angleterre, et réussit à reconquérir sur ce dernier et sur son frère, le roi Jean, la plus grande partie des provinces de France dépendant du trône d'Angleterre, agrandissant ainsi ses possessions de plus de la moitié (Normandie, Maine, Anjou, Touraine, Poitou, Saintonge). Il écrasa à Bouvines (1214) une coalition qui groupait le roi d'Angleterre, l'empereur d'Allemagne, le comte de Flandre et d'autres seigneurs. On peut parler, à l'occasion de cette victoire, des premières manifestations d'un sentiment national français. Le pouvoir royal fut fortifié : création de baillis et de sénéchaux représentant l'autorité royale en province, formation d'une petite armée de métier, affaiblissement des grands barons, transformation de Paris, qui devint la capitale du royaume. Pour mener à bien cette oeuvre, Philippe Auguste s'appuya sur les villes et accorda même aux bourgeois une participation officielle au gouvernement. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Agnès de Méran Alençon Amiens Anjou Aquitaine Artois Bouvines Capétiens Cent Ans (guerre de) Château-Gaillard croisades - Le déroulement des croisades Flandre France - Histoire - La monarchie féodale (987-1285) - Le « beau Moyen Âge » Ingeburge Isabelle - FRANCE - Isabelle de Hainaut Jean - ANGLETERRE - Jean sans Terre Louis - FRANCE - Louis VIII le Lion Louvre Normandie Paris - Histoire - Naissance d'une capitale Poitou Richard - Richard Ier Coeur de Lion Royaume-Uni - Histoire - Le long duel franco-anglais sénéchal templiers Touraine Vézelay Les livres Philippe II Auguste, page 3853, volume 7 Vincennes, page 5534, volume 10 Philippe III le Hardi. 1245-1285, né à Poissy, roi de France, fils de Louis IX (Saint Louis) à qui il succéda en 1270. Il avait épousé, quelques années auparavant, Isabelle d'Aragon, qui devint en 1268 la mère du futur Philippe IV le Bel. Philippe le Hardi avait accompagné son père dans son expédition à Tunis, où celui-ci mourut de l'épidémie de peste qui décimait son armée. Quand son oncle, Charles d'Anjou, eut conclu avec l'émir des Croyants les conventions qui mettaient fin à cette désastreuse aventure, le nouveau roi ramena en France les débris des troupes royales. Peu après, à la mort d'Alphonse de Poitiers, frère de Louis IX, et de sa femme, la comtesse Jeanne de Toulouse, Philippe le Hardi annexa au domaine royal le Poitou, la Saintonge et l'Auvergne, apanage d'Alphonse de Poitiers, ainsi que les possessions de la comtesse Jeanne : le comté de Toulouse, une partie de l'Albigeois et du Quercy, le Rouergue, donnant le comtat Venaissin au Saint-Siège (1274) et l'Agenais au duc d'Aquitaine. À la demande de la régente du royaume de Navarre en butte aux convoitises de la maison de Castille, Philippe le Hardi envoya une armée, qui prit Pampelune et occupa le royaume, tandis que son fils aîné, Philippe le Bel, était fiancé à la princesse Jeanne, héritière de la Champagne et de la Navarre. Le mariage fut célébré en 1284, et, à l'avènement de Philippe IV le Bel, le royaume de Navarre et le comté de Champagne furent réunis à la couronne de France. Philippe le Hardi intervint, sans succès, en Castille, en 1276, puis, pour venger les victimes des Vêpres siciliennes, il conduisit, en 1285, une expédition en Aragon, qui fut repoussée, et il mourut au retour, à Perpignan. Il avait acquis, à prix d'argent, le comté de Guines, le port de Harfleur, la vicomté de Pierrefonds. Par une ordonnance de 1278, il avait réorganisé le parlement, créant une Grand Chambre, ou Chambre des plaids, une Chambre des enquêtes et une Chambre des requêtes, auxquelles on ajouta, au XIVe siècle, la Tournelle, ou Chambre criminelle, organisation qui subsista jusqu'à la Révolution. C'est sous son règne que Philippe de Beaumanoir publia les Coutumes du Beauvaisis, où l'auteur dégage les principes fondamentaux du droit privé de son temps. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Flandre France - Histoire - La monarchie féodale (987-1285) - Le « beau Moyen Âge » Isabelle - FRANCE - Isabelle d'Aragon Philippe IV le Bel. 1268-1314, né à Fontainebleau, roi de France, fils de Philippe III à qui il succéda en 1285. Il était l'arrière-arrière-petit-fils de Philippe Auguste. Ayant épousé Jeanne de Navarre, qui lui apporta son royaume, il fut le premier à porter le titre de roi de France et de Navarre. Il s'entoura de « légistes », qui voulaient que le roi disposât du pouvoir absolu que possédait l'empereur romain. Il augmenta la centralisation de l'administration et renforça la situation du trône. Il voulut accroître le royaume de France aux dépens de la Flandre, qui lui résista victorieusement à la bataille des Éperons d'or (1302), mais finit par être en partie annexée en 1305. Contre la papauté, Philippe le Bel s'efforça de faire prévaloir la volonté nationale, et il réunit en 1302 les premiers états généraux, puis il plaça le pape sous la dépendance de la France en le transférant à Avignon : c'est ce qu'on appela la « captivité de Babylone de la papauté ». Il se montra impitoyable pour écraser le puissant ordre des Templiers et s'assura la possession de ses immenses richesses en terres et en argent. Toutefois, le règne de Philippe le Bel coïncida avec une crise économique grave. Le roi fut, de ce fait, conduit à dévaluer la monnaie, ce qui entraîna une hausse du coût de la vie. Le « petit peuple » se souleva à plusieurs reprises, et, en 1306, après une révolte à Paris, Philippe le Bel fit exécuter les dirigeants de plusieurs confréries et décida leur suppression. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Anagni Avignon Beaumanoir (Philippe de Remi, sire de) états généraux France - Histoire - La construction de la France (1285-1661) - Introduction Jeanne - NAVARRE - Jeanne Ire de Navarre Navarre Nogaret (Guillaume de) Les livres Philippe IV le Bel, page 3854, volume 7 Philippe V le Long. 1294-1322, deuxième fils de Philippe le Bel, roi de France de 1316 à 1322. À la mort de l'aîné, Louis X le Hutin, le 5 juin 1316, la couronne de France était revendiquée à la fois par Jeanne de Navarre, par Philippe et par Charles de Valois, respectivement fille, frère et oncle de Louis X. Philippe acheta le concours de Charles de Valois et se déclara régent du royaume, car la seconde femme de Louis X était enceinte. Comme elle donna naissance à un fils qui ne vécut que quelques jours, Philippe se fit couronner à Reims, le 9 janvier 1317, puis, le 2 février, il réunit à Paris une assemblée de barons, de prélats et de bourgeois, qui approuva ce qu'il avait fait, déclarant solennellement que « les femmes ne succèdent point au royaume de France » (loi salique). Le règne de Philippe V le Long ne dura que six ans, mais il fit faire d'importants progrès à l'autorité royale. Il organisa la Chambre des comptes (1320) ; il réunit fréquemment les états généraux, donnant une représentation accrue aux villes ; il prépara l'unification des monnaies par la suppression de la frappe seigneuriale ; il voulait aussi unifier les poids et les mesures, mais se heurta à l'opposition des villes. Il encouragea l'action de l'Inquisition et fit poursuivre les juifs, confisquant leurs biens, et les lépreux. Il maria sa troisième fille à Louis de Nevers, fils du comte Robert de Flandre, et lui rendit les comtés de Nevers et de Rethel qu'il avait confisqués ; mais il annexa à sa couronne Lille, Douai et Orchies. Il mourut en ne laissant que des filles et eut pour successeur son frère Charles le Bel, troisième fils de Philippe le Bel, qui régna sous le nom de Charles IV. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats France - Histoire - La construction de la France (1285-1661) - Introduction Franche-Comté Jean - FRANCE - Jean Ier le Posthume Jeanne - FRANCE - Jeanne de Bourgogne Louis - FRANCE - Louis X le Hutin Poitou salique Philippe VI de Valois. 1293-1350, neveu de Philippe IV, roi de France de 1328 à 1350. Charles IV, troisième et dernier fils de Philippe IV le Bel, était mort sans laisser de fils. Trois prétendants revendiquaient la couronne de France : Philippe d'Évreux, au nom de sa femme Jeanne de Navarre, nièce de Charles IV ; Édouard III, roi d'Angleterre, dont la mère, Isabelle, était la soeur de Charles IV ; Philippe de Valois, dont le père était le frère de Philippe IV. Comme en 1317, une assemblée de barons et de prélats décida que, les femmes ne pouvant hériter du trône, Philippe d'Évreux et Édouard III n'avaient aucun droit, et elle attribua la couronne à Philippe de Valois, qui prit le nom de Philippe VI. Ainsi s'éteignit la descendance directe de Hugues Capet et commença la dynastie des Valois. Cette décision ne fut pas contestée par Édouard III, alors en guerre contre l'Écosse, mais Philippe d'Évreux réclama la Navarre et la Champagne, réunies au domaine royal par suite du mariage de Philippe IV le Bel avec l'héritière de ces deux provinces. Philippe VI lui rendit la Navarre, dont il abandonna le titre de roi, mais garda la Champagne. Brave et même téméraire, hautain et prodigue, ayant la passion des joutes et des tournois, Philippe VI personnifiait l'aristocratie féodale. Au début de son règne, il intervint en faveur du comte de Flandre contre qui ses sujets s'étaient révoltés : ceux-ci furent taillés en pièces à Cassel (1328). Contre Édouard III, il soutint les prétendants qui lui disputaient le royaume d'Écosse. Par représailles, le roi d'Angleterre interdit tout c ommerce avec les Flamands, dont la richesse provenait du tissage de la laine des moutons anglais. Ce fut le début de la guerre de Cent Ans. La flotte française fut détruite à L'Écluse, avant-port de Bruges (1340). Les Anglais remportèrent la victoire de Crécy (1346) ; ils s'emparèrent de Calais en 1347. Une trêve fut alors conclue, mais aux maux de la guerre vinrent s'ajouter les dévastations commises par les bandes d'aventuriers, que la cessation des hostilités laissait sans emploi, la famine et la Peste noire, qui fit plus de 50 000 victimes à Paris. Philippe VI mourut à Nogent-le-Roi, près de Chartres. Pour alimenter son trésor toujours vide, il avait institué le monopole de la vente du sel : la gabelle. En 1349, il avait acheté la baronnie de Montpellier au roi de Majorque et le Dauphiné au dauphin Humbert. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Beauneveu André Cent Ans (guerre de) Crécy (bataille de) France - Histoire - La construction de la France (1285-1661) - Introduction France - Histoire - La construction de la France (1285-1661) - La guerre de Cent Ans salique Valois Les livres Capétiens, page 858, volume 2 Philippe VI de Valois, page 3854, volume 7 France - la bataille de l'Écluse, page 2006, volume 4 MACÉDOINE. Philippe Ier. en grec Philippos, vers la fin du VIIe siècle avant J.-C., troisième roi de Macédoine. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Macédoine Philippe II. vers 383-336 avant J.-C., roi de Macédoine à partir de 356. Profondément imprégné de culture hellénique, avec laquelle il s'était familiarisé alors que, jeune prince, il avait été envoyé à Thèbes comme otage, il réorganisa son royaume et consolida le pouvoir royal. Adepte des innovations d'Épaminondas, il constitua une puissante armée, dont la phalange (voir ce mot) était l'unité de combat. Malgré la défaite qu'il avait subie en 352 aux Thermopyles, son expansion menaçait Athènes, qui, après avoir hésité, se décida à la résistance, sous l'impulsion de Démosthène. Les Athéniens et leurs alliés thébains furent vaincus à Chéronée (338). Les cités grecques furent proclamées libres et autonomes, mais, en fait, elles étaient placées dans la dépendance de la Macédoine. Philippe II projetait d'entreprendre avec les Grecs une expédition contre les Perses quand il fut assassiné par un officier. Il eut pour successeur son fils, Alexandre le Grand, qui réalisa son projet. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Alexandre le Grand Amyntas - Amyntas IV Athènes Chéronée Grèce - Histoire - Les dominations macédonienne et romaine Macédoine Pella phalange Philippiques Plovdiv Potidée Pydna sacrées (guerres) Thermopyles (les) Philippe V. vers 238-179 avant J.-C., fils de Démétrios II, roi de Macédoine de 221 à 179. Sa politique autoritaire et expansionniste favorisa l'ingérence de Rome dans les affaires grecques. Vainqueur de la Confédération étolienne (paix de Naupacte, 217 avant J.-C.), il s'allia avec Carthage (215 avant J.-C.) et étendit ses possessions en Adriatique. Les Étoliens s'allièrent alors avec Rome (212 avant J.-C.), qui engagea les hostilités : cette première guerre de Macédoine (215-205 avant J.-C.) se conclut sur un statu quo. Les Romains engagèrent, en 200 avant J.-C., une deuxième guerre de Macédoine ; vaincu à Cynoscéphales (197 avant J.-C.), Philippe dut abandonner sa mainmise sur la Grèce. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Antigonos - Antigonos II Doson Cynocéphales Macédoine

« d'Espagne de 1556 à 1598.

Il épousa successivement Marie de Portugal (1543), puis, devenu veuf, Marie Tudor, reine d'Angleterre, dite « Marie la Sanglante » (1554), Élisabeth de Valois (1559), la fille du roi de France Henri II, enfin Anne d'Autriche (1570), la fille de l'empereur germanique Maximilien II.

Philippe devint le chef de l'empire le plus puissant du monde.

Il fit construire, pour y résider, le palais de l' Escurial (voir ce nom ). Il avait été l'élève des jésuites et il considérait comme son devoir d'assurer la victoire de la Contre-Réforme.

Avec l'aide de l'Inquisition, il entreprit de déraciner l'hérésie en Espagne ; il persécuta et dispersa les morisques, des Maures au moins officiellement convertis.

Cependant, il ne réussit pas à maîtriser les provinces rebelles des Pays-Bas, et son Invincible Armada, qui devait écraser son ennemie principale, l'Angleterre protestante de la reine Élisabeth, fut dispersée et détruite par la tempête en 1588.

En outre, son intervention en France à la faveur des guerres de Religion, où il soutint la Ligue (voir ce mot ), se solda par un échec.

En dépit de la conquête du Portugal en 1580, de la mainmise espagnole sur l'Italie au détriment de la France (traité de Cateau- Cambrésis, 1559) et de guerres victorieuses contre les Français (bataille de Saint- Quentin, en 1557) et les Turcs (victoire de Lépante, en 1571), Philippe II contribua à ruiner, par sa politique coûteuse et inflexible, et malgré l'afflux de l'or qui provenait d'Amérique, la position de l'Espagne comme grande puissance.

Son règne coïncide cependant, à peu près, avec le début du « siècle d'or » de la civilisation espagnole : celui de mystiques comme sainte Thérèse d'Ávila et saint Jean de la Croix, de dramaturges comme Guilhem de Castro, de romanciers comme Cervantès, d'architectes comme Herrera, de peintres comme le Greco. Philippe III. 1578-1621, né à Madrid, fils de Philippe II, roi d'Espagne de 1598 à 1621.

Il abandonna la direction des affaires à ses favoris, tel le médiocre duc de Lerma.

Il signa avec les Pays-Bas la trêve de 1609, et expulsa les morisques, ce qui aggrava encore une situation économique critique. Philippe IV. 1605-1655, né à Valladolid, fils de Philippe III, roi d'Espagne de 1621 à 1655.

Dominé par l'un de ses favoris, Olivares, il dut reconnaître l'indépendance des Provinces-Unies (1648) et signer, après de longues guerres, la paix avec la France (traité des Pyrénées, 1659) : la France recouvrait l'Artois et le Roussillon, et Louis XIV épousait Marie- Thérèse, fille de Philippe IV.

L'année suivante, le Portugal retrouvait son indépendance. Philippe V de Bourbon. 1683-1746, né à Versailles, duc d'Anjou et petit-fils de Louis XIV, fut fait, en 1700, roi d'Espagne par testament du roi Charles II.

Cette désignation fut l'occasion de la guerre de la Succession d'Espagne.

Par la paix d'Utrecht (1713), Philippe V dut renoncer à ses droits à la couronne de France et abandonner, tout en conservant l'Espagne, une grande partie de l'héritage (Pays-Bas, Milanais, Sicile, Naples).

Toutefois, son désir de reprendre les territoires italiens l'entraîna dans de nombreux conflits et notamment, à la fin de son règne, dans la guerre de la Succession d'Autriche.

La présence d'un Bourbon sur le trône d'Espagne avait permis l'introduction de l'influence française dans les institutions, dans l'art monumental des châteaux royaux, et dans celui des jardins, inspirés de ceux de Versailles. FRANCE. Philippe I er. 1052-1108, fils du roi de France Henri I er à qui il succéda en 1060.

Il fut sacré roi de France à Reims.

Il régna d'abord sous la tutelle de sa mère, puis sous celle de son oncle Baudouin V, comte de Flandre.

Brutal, sans scrupules, trafiquant des évêchés et des abbayes, il répudia sa femme Berthe de Hollande après vingt ans de mariage, enleva Bertrade de Montfort, épouse du comte d'Anjou, et fut excommunié.

Il ne put, de ce fait, participer à la première croisade.

Profitant des démêlés entre les héritiers du comte d'Anjou, il se fit céder par l'un d'eux Château-Landon et le Gâtinais, réunissant ainsi ses domaines de la vallée de la Seine à ceux de la Loire.

Il défendit la Bretagne contre. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles