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Le plus grand désert du monde, traversé par le tropique du Cancer, est partagé entre dix pays de l'Afrique du Nord et de l'Afrique noire.

Publié le 07/12/2013

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Le plus grand désert du monde, traversé par le tropique du Cancer, est partagé entre dix pays de l'Afrique du Nord et de l'Afrique noire. Les formes de relief, hamadas, ergs, regs, chotts et sebkhas, y sont l'oeuvre de l'érosion éolienne autant que celle, intermittente, des oueds. Humide jusqu'au néolithique, aujourd'hui aride, le Sahara fut le domaine du nomadisme, qui tend à disparaître au profit d'oasis surpeuplées. Tandis que les minerais et les hydrocarbures en constituent les nouvelles richesses, le désenclavement s'effectue par les routes transsahariennes. Le Sahara est le plus grand désert du monde. Situé dans le nord du continent africain, il s'étend, d'ouest en est, de l'Atlantique à la mer Rouge et, du nord au sud, de l'Afrique méditerranéenne au Sahel sur environ 8 millions de km2. Dix pays se partagent cette immensité : Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, Égypte, Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Soudan. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Afrique - Géographie Égypte - Géographie Libye - Géographie Mali - Géographie Mauritanie - Géographie Niger - Géographie Soudan - Géographie Tchad - Géographie Géographie Le cadre physique. L'aridité est la caractéristique première du Sahara : il ne tombe jamais plus de 100 à 150 mm de précipitations annuelles ; ces précipitations sont au demeurant fort irrégulières, avec des minima records de 5 à 15 mm au Tanezrouft, ce « pays de la soif » situé aux confins de l'Algérie et du Mali. L'amplitude thermique entre les étés chauds (jusqu'à 50 ou 55 o C) et les hivers où le gel est fréquent en altitude, mais, surtout, entre les journées torrides et les nuits froides rend la vie rude. La végétation, rare, n'apparaît que durant quelques jours après les pluies. L'écoulement des eaux est intermittent et, sauf dans le cas du Nil, les cours d'eau ne rejoignent pas la mer : c'est ce qu'on appelle l'endoréisme. Le relief déroule d'immenses étendues monotones : plateaux rocheux (hamadas), champs pierreux (regs), systèmes dunaires (ergs), cuvettes salines d'évaporation (chotts et sebkhas). Quelques régions présentent un relief plus tourmenté, comme les pitons volcaniques du Hoggar, du Tibesti (Emi Koussi, 3 415 m), de l'Aïr, ou les reliefs gréseux hérissés appelés tassilis, mais elles n'occupent qu'un petit espace face aux plaines infinies ou aux plateaux désolés. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Afrique - Géographie - Les caractères écologiques - Les déserts et les régions semi-désertiques Aïr amplitude thermique chott dune Égypte - Géographie - Les conditions naturelles - Les ensembles de relief endoréisme Hoggar Mali Nil sebkha Tanezrouft tassili Tibesti wadi Les livres géologie - le pic Copernic, dans le Hoggar, page 2153, volume 4 irrigation - l'irrigation saharienne, page 2572, volume 5 Tchad - l'Ennedi, haut plateau gréseux situé dans le nord-est du pays, page 5055, volume 9 désert - champ de dunes, dans le désert saharien, page 1445, volume 3 désert - le reg saharien, page 1446, volume 3 Sahara - l'Assekrem et le Tahat, dans le Hoggar, page 4564, volume 8 Sahara - rebord du plateau du Tademaït, vers In-Salah, page 4565, volume 8 Nomades et sédentaires. Le nomadisme est une première forme d'exploitation du Sahara fondée sur l'élevage du petit bétail et le commerce caravanier. Il est partout en régression et les grands groupes d'éleveurs nomades (Maures, Touaregs, Tedas) sont réduits à quelques milliers d'individus, paupérisés et soumis à l'emprise des États, qui tolèrent mal un mode de vie traditionnel ignorant les frontières. La vie sédentaire est limitée à quelques centres miniers ou militaires et, surtout, aux oasis dont les habitants, souvent descendants d'esclaves noirs, étaient jadis soumis à la tutelle des nomades. Les oasis traditionnelles se trouvent sur la marge nord du Sahara : Bani, Draa, Tafilalet au Maroc ; Touat, Tidikelt, Mzab, Souf en Algérie ; Tozeur en Tunisie ; Ghadamès, Koufra en Libye ; Fayoum en Égypte. En raison de la croissance démographique et de la sédentarisation des anciens pasteurs, la population y est devenue trop nombreuse par rapport aux ressources agricoles (palmiers-dattiers, arbres fruitiers, légumes, céréales et fourrages). Ces cultures dépendent étroitement d'une eau rare et captée selon diverses techniques : puits à balancier et puits artésiens, norias, canalisations souterraines drainantes (foggaras). Aujourd'hui, les forages profonds, réalisés grâce à des pompes puissantes dans les nappes aquifères, fournissent de grandes quantités d'une eau qui ne se renouvelle pas ou très lentement. Un exemple en est donné par la Grande Rivière souterraine de Libye, en cours de réalisation. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Égypte - Géographie - Les aspects humains Fayoum (le) Koufra ksar Maure Menia (El-) M zab nomadisme noria oasis pastoralisme puits Souf Tafilelt Touaregs Tozeur Les livres Sahara - caravane à El Goléa, dans le Sahara algérien, page 4566, volume 8 Sahara - le tombeau des Askias à Gao, au Mali, page 4566, volume 8 Les nouvelles richesses. Ce sont les ressources du sous-sol qui ont véritablement révolutionné la vie et l'économie sahariennes. À Zouerate, en Mauritanie, on exploite le fer, transporté vers l'Atlantique par une longue voie ferrée. On extrait du phosphate à Bou Craa, dans l'ancien Sahara espagnol annexé par le Maroc et objet d'un litige international ; de l'uranium dans l'Aïr, au Niger. La richesse majeure provient cependant des hydrocarbures, qui ont fait du Sahara un enjeu mondial et provoqué de multiples tensions. C'est la partie orientale du désert qui en est le mieux dotée, car l'épaisse couverture sédimentaire y a piégé le gaz et le pétrole ainsi que les réserves d'eau. Les gisements pétroliers d'Hassi-Messaoud et d'Edjelé, le gisement de gaz naturel d'HassiR'Mel, un des premiers au monde, assurent à l'Algérie plus du tiers des recettes de l'État. La production de la région d'El Borma, en Tunisie, est plus modeste. Les champs pétrolifères libyens (Zelten, Sarir, Ras Lanouf, Amal) apportent à la Libye plus de 90 % de la valeur de ses exportations. Enfin, l'Égypte exploite le pétrole autour du golfe de Suez. Tout un réseau d'oléoducs et de gazoducs relie ces gisements aux ports spécialement aménagés de la Méditerranée (Oran, Alger, Arziw, Bejaia, en Algérie ; La Skhirra, en Tunisie). L'ouverture du Sahara s'opère également par la réalisation d'axes routiers bitumés permettant une traversée plus sûre du désert : route d'Agadir à Nouadhibou le long du Sahara atlantique, axe Gabès (Tunisie)-Tripoli (Libye), et, surtout, route transsaharienne aménagée par l'Algérie à travers le Hoggar et qui devrait rejoindre le Mali et le Niger en leur offrant un accès à la Méditerranée. Toutefois, le trafic routier sur ces axes demeure modeste. Le tourisme, qui bénéficie de ces travaux d'infrastructure, devient une ressource économique notable. Il propose la visite des palmeraies, la découverte des gravures rupestres du Tassili des Ajjer ou des sites archéologiques de la vallée du Nil, mais aussi des séjours balnéaires sur la mer Rouge. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Afrique - Géographie - La vie économique Agadir Aïr Alger Arziw Bejaia Égypte - Géographie - La vie économique Gabès gaz naturel Hassi-Messaoud Hassi-R'Mel Hoggar Méditerranée - Géographie - Un espace géostratégique Nouadhibou oléoduc Oran pétrole Skhirra (La) Tripoli Zelten Les livres Algérie - un barrage-réservoir dans la région de Béchar, aux confins du Sahara, page 138, volume 1 Algérie - le terminal d'Arziw, page 139, volume 1 Sahara - la Transsaharienne, page 4564, volume 8 Sahara - le « peigne » dans la palmeraie de Ghardaïa, dans le Nord du Sahara algérien, page 4567, volume 8 Sahara - la mine d'uranium d'Arlit, au Niger, page 4567, volume 8 Sahara - le gisement de gaz d'Hassi-R'Mel, en Algérie, page 4567, volume 8 Sahara - la Transsaharienne, page 4567, volume 8 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Algérie - Géographie Égypte - Géographie Ghat In-Salah Libye Libye - Géographie Mali Mali - Géographie Maroc - Géographie Mauritanie Mauritanie - Géographie Niger Niger - Géographie Soudan Soudan - Géographie Tchad Tchad - Géographie Tunisie - Géographie Les livres matière première, page 3093, volume 6 Tunisie - un aspect du Sud tunisien, page 5307, volume 10 Histoire Bien qu'il soit aujourd'hui désertique, le Sahara connut pendant la préhistoire plusieurs périodes humides, ce dont témoignent à la fois la configuration de son relief, quelques restes de végétation méditerranéenne et les diverses peintures rupestres qu'il abrite. L'occupation humaine varia au gré du climat. Ainsi, au paléolithique, la population de chasseurs-cueilleurs se regroupa aux marges du Sahara, en raison de l'assèchement du climat. Au néolithique (vers 3000 avant J.-C.), en revanche, la région connut une nouvelle période humide et fut alors très peuplée, comme l'attestent un matériel lithique abondant et nombre de gravures rupestres représentant la végétation, les animaux et les activités humaines de l'époque. Les populations, probablement apparentées au groupe éthiopien, pratiquaient la chasse, la pêche, l'élevage et l'agriculture. Vers 2500 avant J.-C., un nouvel assèchement du Sahara provoqua des migrations vers le sud. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Afrique - Histoire - Afrique noire - Le berceau de l'humanité variations climatiques Des Garamantes aux Arabes. Au VIIIe siècle avant J.-C., les Garamantes, ancêtres probables des Touaregs, vinrent de la côte et s'installèrent dans le sud-ouest de la Libye actuelle, dans le Fezzan. Éleveurs de chevaux et conducteurs de chars, ils procuraient aux Carthaginois des esclaves et des produits du Soudan (or, plumes d'autruche, ivoire) et combattirent dans les armées d'Annibal. Cependant, dès le IVe siècle avant J.-C., les routes du désert étaient devenues moins praticables pour le cheval, qui fut, à partir du IIe siècle, remplacé par le dromadaire, venu d'Arabie et rapidement adopté par les Berbères. À partir du Ier siècle avant J.-C., les Romains envoyèrent des missions au Sahara et vainquirent définitivement les Garamantes en 69 après J.-C. Mais le Sahara ne fut pas intégré à l'Empire. L'occupation romaine des côtes provoqua le repli vers l'intérieur de nombreuses tribus berbères. Pour faire face à leurs incursions, les Romains construisirent aux limites du désert une frontière fortifiée (limes). Celle-ci ne put cependant empêcher qu'à la fin du IIIe siècle la multiplication des razzias affaiblît la présence romaine. Au IVe siècle, les Berbères occupèrent la bordure nord du désert et imposèrent leur domination aux populations sédentaires des oasis. De grandes confédérations berbères émergèrent alors : Zan?tas, Sanh?djas, Low?tas. Elles vivaient d'un prospère commerce caravanier, entre le Soudan et la Méditerranée, appuyé sur le réseau des oasis. Mais, à partir du VIIe siècle, les Arabes lancèrent des reconnaissances dans le désert et soumirent progressivement les tribus berbères. Seuls échappèrent à l'islamisation et à l'arabisation les peuples les plus isolés par le relief et le climat, comme les Touaregs. La présence arabe, qui laissa subsister des royaumes berbères vassaux, stimula le commerce caravanier. L'or du Soudan contribua ainsi à la richesse de l'Empire arabe, et les produits du Sahara (sel) et du monde méditerranéen furent introduits dans le Sud, au-delà du désert. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Annibal arabe (monde) - Histoire - Les conquêtes arabes Berbères dromadaire F ezzan Garamantes limes Maroc - Histoire - Introduction Maroc - Histoire - L'invasion arabe Touaregs La domination arabo-berbère. Au milieu du XIe siècle, une tribu berbère du Sahara occidental, les Almoravides, partit islamiser les populations de la frange sud du désert et renversa en 1076 l'Empire du Ghana. Elle prit le contrôle des grandes routes transsahariennes, qui demeurèrent sous la domination des dynasties berbères successives. Au XVIe siècle, l'Empire songhaï, installé au sud-ouest du désert, dans la vallée du Niger, s'empara des mines de sel de Teghazza et imposa sa suzeraineté à ses voisins. Mais, vers 1580, le sultan du Maroc Yakoub al-Mansour lança une expédition contre les Songhaïs afin de récupérer les mines de sel et de contrôler les routes du Sahara occidental. Sa victoire, en 1591, marqua la fin des grands empires soudanais. À l'est, malgré la présence des Ottomans sur les côtes à partir du XVIe siècle, les Arabo-Berbères gardèrent également le contrôle du commerce transsaharien. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Almoravides arabe (monde) - Histoire - Le démantèlement de l'Empire Berbères Ghana (empire du) Maroc - Histoire - Les dynasties berbères Songhaïs Exploration, colonisation et décolonisation. Cette domination arabo-berbère fut remise en cause au XIXe siècle par l'intérêt croissant que les Européens, cantonnés jusque-là sur le littoral, portèrent au Sahara. Dans les années 1820, les Britanniques Denham et Clapperton explorèrent la région du Tchad et le Français René Caillié pénétra jusqu'à Tombouctou. À partir de 1850, l'exploration s'intensifia avec les expéditions de Barth, Duveyrier, Rohlfs, Nachtigal. À la fin du siècle, les Français, désireux de faire la liaison entre leurs possessions d'Afrique du Nord et celles d'Afrique noire, occupèrent la majeure partie du Sahara. En 1894, ils prirent Tombouctou. En 1900, l'empire du chef musulman Rabah disparut à la suite de la bataille de Kousseri, où avaient fait leur jonction trois colonnes françaises : celle d'Émile Gentil, venue de l'Oubangui au sud, celle de Foureau et Lamy, venue d'Algérie, et celle de Joalland et Meynier, arrivée du Soudan. Quant aux tribus touaregs, elles furent soumises en 1904. Les Espagnols, installés sur la côte marocaine depuis le XVe siècle, colonisèrent le Sahara occidental, mais se heurtèrent à la résistance des Maures Rguibats. Quant aux Italiens, ils occupèrent la Libye à partir des années 1911-1912. Dans la seconde moitié du XXe siècle, le désert, partagé après la décolonisation entre des États indépendants, se révéla riche en ressources minérales (pétrole, gaz, phosphates, fer, plomb, zinc, cobalt, manganèse, antimoine). Cette richesse explique les réticences françaises et espagnoles à se retirer (maintien des Français au Sahara jusqu'en 1965, après l'indépendance algérienne, et des Espagnols au Sahara occidental jusqu'en 1976) ; elle est aussi souvent l'enjeu de conflits de frontières entre les pays du Maghreb, notamment entre l'Algérie et le Maroc. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Caillié René colonisation - Le second système colonial : l'impérialisme décolonisation Foureau Fernand Gentil Émile Kousseri Lamy François Joseph Libye - Histoire Maghreb Maroc - Histoire - Les Alaouites et la pénétration européenne Maroc espagnol Maure Rabah Sahara occidental Tombouctou Touaregs Les livres Sahara - vue de Tombouctou, extraite du Journal de voyage, de René Caillé, publié en 1830, page 4568, volume 8 Sahara - départ de l'expédition allemande de Gustav Nachtigal, vers le Bornou, page 4568, volume 8 Sahara - le père Charles de Foucault dans le désert, en 1915, page 4568, volume 8 Beaux-arts Une présence humaine, antérieure au désert, est attestée au Sahara par l'existence d'une céramique et d'un outillage de pierre. Mais le plus étonnant réside dans la présence de plusieurs ensembles de peintures rupestres datant probablement du néolithique (dans le Tassili). À l'époque islamique, les mozabites construisirent une remarquable architecture autour de Ghardaïa ; sa beauté et la pureté de ses volumes ont valu la célébrité à cette région du Mzab. Enfin, la société touareg, qui contrôla les échanges entre l'Afrique noire et le Maghreb, a développé un artisanat original (bijoux et travail du cuir). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Ghardaïa M zab tassili Touaregs Les livres orientalisme - Laghouat, Sahara algérien, par Guillaumet, page 3626, volume 7 Maroc - graffiti libyco-berbère illustrant une scène de guerre, page 3065, volume 6 Sahara - femme tatouée, peinture rupestre de Tan-Zoumeitak, dans le Tassili, page 4569, volume 8 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Afrique désert Les médias Sahara - carte physique Sahara - leur vrai monde Algérie - carte physique Libye - carte physique Mauritanie - carte physique Les indications bibliographiques R. Frison-Roche et P. Tairraz, Cinquante ans de Sahara, Arthaud, Paris, 1976. H.-J. Hugot, le Sahara avant le désert, Éd. des Hespérides, Toulouse, 1974. A. Saint-Hilaire, le Sahara et les Touaregs, Solar, Paris, 1986. B. Verlet, le Sahara, PUF, « Que sais-je ? », Paris, 1984 (1962).
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« Hoggar Mali Nil sebkha Tanezrouft tassili Tibesti wadi Les livres géologie - le pic Copernic, dans le Hoggar, page 2153, volume 4 irrigation - l'irrigation saharienne, page 2572, volume 5 Tchad - l'Ennedi, haut plateau gréseux situé dans le nord-est du pays, page 5055, volume 9 désert - champ de dunes, dans le désert saharien, page 1445, volume 3 désert - le reg saharien, page 1446, volume 3 Sahara - l'Assekrem et le Tahat, dans le Hoggar, page 4564, volume 8 Sahara - rebord du plateau du Tademaït, vers In-Salah, page 4565, volume 8 Nomades et sédentaires. Le nomadisme est une première forme d'exploitation du Sahara fondée sur l'élevage du petit bétail et le commerce caravanier.

Il est partout en régression et les grands groupes d'éleveurs nomades (Maures, Touaregs, Tedas) sont réduits à quelques milliers d'individus, paupérisés et soumis à l'emprise des États, qui tolèrent mal un mode de vie traditionnel ignorant les frontières. La vie sédentaire est limitée à quelques centres miniers ou militaires et, surtout, aux oasis dont les habitants, souvent descendants d'esclaves noirs, étaient jadis soumis à la tutelle des nomades.

Les oasis traditionnelles se trouvent sur la marge nord du Sahara : Bani, Draa, Tafilalet au Maroc ; Touat, Tidikelt, Mzab, Souf en Algérie ; Tozeur en Tunisie ; Ghadamès, Koufra en Libye ; Fayoum en Égypte.

En raison de la croissance démographique et de la sédentarisation des anciens pasteurs, la population y est devenue trop nombreuse par rapport aux ressources agricoles (palmiers-dattiers, arbres fruitiers, légumes, céréales et fourrages).

Ces cultures dépendent étroitement d'une eau rare et captée selon diverses techniques : puits à balancier et puits artésiens, norias, canalisations souterraines drainantes (foggaras).

Aujourd'hui, les forages profonds, réalisés grâce à des pompes puissantes dans les nappes aquifères, fournissent de grandes quantités d'une eau qui ne se renouvelle pas ou très lentement.

Un exemple en est donné par la Grande Rivière souterraine de Libye, en cours de réalisation. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Égypte - Géographie - Les aspects humains Fayoum (le) Koufra ksar Maure Menia (El-) Mzab nomadisme noria oasis pastoralisme puits Souf Tafilelt Touaregs Tozeur Les livres. »

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