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POÈMES de Levet (résumé)

Publié le 13/09/2015

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POÈMES de Levet. Henri Jean-Marie Étienne Levet (1874-1906), poète et diplomate, nous a laissé une œuvre mince, mais originale : héritier des parnassiens et des symbolistes, il ouvrit cependant des voies nouvelles par son souci de naïveté raffinée, son intimisme cosmopolite, son humour voilé et ce chant brisé, dissonant, qui annonce les révolutions poétiques du début du siècle. Et il s’agit moins d’exotisme chez Levet que de renouvellement du merveilleux ; il ne s’agit pas de pittoresque, mais de la découverte d’un insolite sentimental qui sourd des simples choses et de leur éclairage : cela est surtout sensible dans les poèmes qui composent Cartes postales. Le reste de sa production relève en revanche de l’expérience mallarméenne : ainsi Le coche manqué, Parades, les cinq poèmes composant Le drame de Vallée et les sonnets réunis sous le titre Le pavillon. Toutefois, en dépit de similitudes qui font penser au pastiche, - on reconnaît Rimbaud, Laforgue et d’autres au passage, - Levet imprime à ces poèmes une musique qui lui est propre, comme un sourire lointain et doré. Les poèmes de Levet parurent en plaquettes et dans diverses revues telles que : « Le courrier français » (1895-1896), « La Vogue » (1900), « La -Plume » (1901), « La grande France » (1902). Ils furent réunis par les soins de Léon-Paul Fargue et Valéry Larbaud, lesquels firent précéder le recueil, en guise de préface, d’une conversation qu’ils eurent le 1er mars 1911, après une visite faite aux parents de Levet, et dans laquelle ils évoquent la personnalité de leur ami commun ainsi que l’atmosphère qui présida à leur jeunesse et à leur vocation poétique.

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