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poil, n.

Publié le 23/11/2013

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poil, n.m., dépendance de la couche épidermique. Les poils des mammifères. Chez les mammifères, le poil est un filament corné, souple, d'origine épidermique, qui se développe parallèlement aux glandes sébacées. Au-dessus de la peau, le poil a la forme d'un tube à paroi ou écorce assez dure, à centre ou moelle plus tendre. La partie enfoncée dans l'épiderme est abritée dans une gaine. À la base du poil, la gaine se dilate et forme le bulbe, qui contient le follicule, ou racine, et coiffe une papille dermique riche en vaisseaux sanguins. Un muscle lisse qui s'attache sur la gaine peut redresser le poil : on l'appelle muscle horripilateur. La croissance des poils se fait par la base et peut atteindre dans certains cas 0,4 mm par jour. Le développement du système pileux chez beaucoup de mammifères est contrôlé par les hormones sexuelles. On distingue les poils raides, ou jarres, dont l'écorce est abondante et très dure, et le duvet, ou bourre, formé de poils très souples dont l'écorce est mince. Certains jarres sont très raides et de grand diamètre : on les appelle crins. Lorsque le duvet est très souple, on l'appelle laine. Les poils tombent et, quelques semaines plus tard, sont remplacés ; on dit que l'animal mue, et de nombreux mammifères sauvages ont un pelage d'hiver beaucoup plus fourni que le pelage d'été. Certaines espèces, comme l'hermine, prennent une teinte blanche en hiver. Cette teinte est de règle chez les mammifères des régions boréales. La couleur des poils est due à des pigments localisés autour des cellules. Quand ces pigments sont absents et sont remplacés par de l'air, le poil est blanc. Ce phénomène se produit chez les albinos, chez les individus vieillissants ou à la suite de certaines maladies. Les poils sont caractéristiques des mammifères. Chez l'homme, ils recouvrent tout le corps, sauf la plante des pieds, la paume des mains et les organes génitaux. Les poils des végétaux. Chez les végétaux, on appelle poils des filaments simples ou ramifiés d'origine épidermique. Le poil peut être formé d'une ou plusieurs cellules. Les poils peuvent être longs ou enchevêtrés, empêchant une évaporation trop intense. D'autres poils sécrètent soit des essences parfumées (par exemple la menthe), soit des liquides toxiques, libérés par rupture de l'extrémité du poil (par exemple l'ortie). Ce sont également des poils sécréteurs qui permettent à certaines plantes carnivores de digérer leurs proies (par exemple le drosera). Les fruits et les graines peuvent aussi être pourvus de poils qui favorisent leur dissémination (par exemple le coton). Les racines portent, près de leur extrémité, des poils absorbants de structure simple. Chacun de ces poils est le prolongement d'une cellule de l'assise pilifère. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats arbres - Physiologie - Respiration et photosynthèse plantes - L'anatomie de la plante - Anatomie et rôle de la racine plantes - Les plantes carnivores - Capture et digestion des proies Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats arbres - Physiologie - Respiration et photosynthèse épiderme hirsutisme laine ortie peau plantes - Les plantes carnivores - Capture et digestion des proies sycosis vertébrés - L'anatomie fonctionnelle - Les téguments

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