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polarisation, n.

Publié le 23/11/2013

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polarisation, n.f. 1. PHYSIQUE : état que confère à une onde électromagnétique l'orientation de son vecteur champ électrique. La lumière est composée de deux vecteurs, un champ électrique et un champ magnétique, tous deux orthogonaux. Une lumière est polarisée lorsque la direction de ces deux vecteurs est déterminée. Une lumière est polarisée rectilignement lorsque la direction des deux champs est fixe dans le temps. Elle est polarisée circulairement lorsque l'extrémité des vecteurs décrit un cercle au cours du temps. De la même façon, une lumière peut être polarisée elliptiquement. La lumière naturelle est une lumière non polarisée. Cela signifie que les variations de direction des deux champs sont beaucoup trop rapides pour être observées par les détecteurs. Elles se produisent dans des temps de l'ordre de 10 -9 seconde, ce qui doit être comparé au temps de définition des appareils, qui descend rarement en dessous de 10 -3 seconde. Les champs électriques et magnétiques de la lumière naturelle sont orientés avec des probabilités égales pour toutes les directions sans qu'il soit possible d'en isoler une particulière. Il y a deux manières de polariser la lumière. Il est tout d'abord possible d'utiliser les propriétés de réflexion des matériaux dont l'indice de réfraction est plus élevé que celui de l'air. Il existe alors un angle (appelé angle de Brewster ; dans le cas du verre, l'angle de Brewster est égal à 55o ) pour lequel la composante du champ contenue dans le plan d'incidence est totalement transmise par le matériau. La lumière réfléchie est donc complètement polarisée orthogonalement au plan d'incidence. Il existe également des cristaux (appelés cristaux biréfringents) qui ont une orientation préférentielle et diffractent différemment les composantes du champ parallèles et perpendiculaires à cette orientation. Un faisceau, à la sortie de ces cristaux, sera décomposé en deux faisceaux polarisés rectilignement. Le cristal de ce type le plus connu est le spath d'Irlande. Pour polariser la lumière, il est cependant plus simple d'obtenir à la sortie du cristal un seul faisceau polarisé rectilignement. Ainsi, les cristaux dichroïques (par exemple la tourmaline) ont la propriété d'absorber un des deux faisceaux polarisés. Les polariseurs synthétiques sont constitués d'une matrice plastique transparente qui contient des petits cristaux dichroïques. Certaines substances en solution, comme le glucose, dont les molécules possèdent des motifs dépourvus de plans de symétrie, ont la propriété de faire tourner le plan de polarisation de la lumière qui les traverse d'un angle proportionnel à la concentration, à l'épaisseur traversée par la lumière et à un facteur caractéristique de la substance, appelé son pouvoir rotatoire spécifique. On a cru pendant longtemps que cette propriété était spécifique des substances d'origine biologique, et c'est à Pasteur que l'on doit l'explication du phénomène en terme de dissymétrie moléculaire. Parmi les applications de la polarisation, on peut citer le cinéma en relief. En effet, un film destiné à cet usage est filmé par deux caméras qui jouent le rôle des deux yeux. Puis le film est retransmis avec deux projecteurs entre lesquels on interpose deux polariseurs orientés perpendiculairement. Le spectateur porte des lunettes composées de deux polariseurs perpendiculaires de manière que chaque oeil n'enregistre que l'information provenant d'une seule caméra. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Brewster (sir David) optique pouvoir - 2.PHYSIQUE spath Les livres polarisation, page 3988, volume 7 2. ÉCONOMIE : processus qui tend à organiser un espace à partir d'un pôle de développement et de croissance. C'est l'économiste François Perroux qui a distingué les notions d'« espace homogène », dans lequel les caractéristiques de chaque unité élémentaire sont proches de la moyenne de l'ensemble ; d'« espace plan », qui définit un espace conçu par le pouvoir politique pour répondre à certaines exigences d'aménagement du territoire ; et d'« espace polarisé ». Ce dernier correspond au concept de l'espace perçu comme un champ de forces, c'est-à-dire un espace hétérogène, découpé en cellules, formant autant de régions dont les diverses parties sont complémentaires et entretiennent entre elles plus d'échanges qu'avec les régions voisines. L'analyse de cet espace repose sur les interdépendances entre un pôle de développement et la région qui l'environne. La croissance économique et la modification des structures qui l'accompagnent n'apparaissent pas partout à la fois ; elles se manifestent en certains points, lieu, localité, agglomération. Dans ces pôles de développement se fixent des activités motrices, c'est-à-dire aptes à conforter le développement des activités en liaison avec elles (polarisation technique), à en attirer d'autres (polarisation géographique), à engendrer des revenus complémentaires par la création d'emplois nouveaux induits (polarisation des revenus). Les activités motrices ont été longtemps liées à des ressources naturelles (énergie, gisement de matières premières) ou à la présence de noeuds de communications bien équipés (ports maritimes, carrefour ferroviaire) ; elles s'identifient de plus en plus à des activités tertiaires de haut niveau, notamment en matière de télécommunications et de finances, regroupées dans de grandes agglomérations. Les effets induits par la polarisation sont doubles. Il y a des effets de blocage, car le foyer moteur attire à lui main-d'oeuvre, capitaux, initiatives encouragés par la présence d'économies externes dont bénéficient les entreprises à proximité du pôle de développement. Mais il y a également les effets d'entraînement avec croissance des activités d'amont (fournitures d'outillage, biens d'équipement), d'aval (sous-traitance, transformation) et latérales (services tertiaires, industries diverses). Les notions de polarisation, pôle de croissance, pôle de développement ont inspiré fréquemment, ces dernières années, les politiques de développement régional et celles des pays en voie de développement. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats aménagement du territoire Perroux François pôle de développement

« spath Les livres polarisation, page 3988, volume 7 2.

ÉCONOMIE : processus qui tend à organiser un espace à partir d'un pôle de développement et de croissance. C'est l'économiste François Perroux qui a distingué les notions d'« espace homogène », dans lequel les caractéristiques de chaque unité élémentaire sont proches de la moyenne de l'ensemble ; d'« espace plan », qui définit un espace conçu par le pouvoir politique pour répondre à certaines exigences d'aménagement du territoire ; et d'« espace polarisé ».

Ce dernier correspond au concept de l'espace perçu comme un champ de forces, c'est-à-dire un espace hétérogène, découpé en cellules, formant autant de régions dont les diverses parties sont complémentaires et entretiennent entre elles plus d'échanges qu'avec les régions voisines.

L'analyse de cet espace repose sur les interdépendances entre un pôle de développement et la région qui l'environne.

La croissance économique et la modification des structures qui l'accompagnent n'apparaissent pas partout à la fois ; elles se manifestent en certains points, lieu, localité, agglomération.

Dans ces pôles de développement se fixent des activités motrices, c'est-à-dire aptes à conforter le développement des activités en liaison avec elles (polarisation technique), à en attirer d'autres (polarisation géographique), à engendrer des revenus complémentaires par la création d'emplois nouveaux induits (polarisation des revenus).

Les activités motrices ont été longtemps liées à des ressources naturelles (énergie, gisement de matières premières) ou à la présence de nœuds de communications bien équipés (ports maritimes, carrefour ferroviaire) ; elles s'identifient de plus en plus à des activités tertiaires de haut niveau, notamment en matière de télécommunications et de finances, regroupées dans de grandes agglomérations.

Les effets induits par la polarisation sont doubles.

Il y a des effets de blocage, car le foyer moteur attire à lui main-d'œuvre, capitaux, initiatives encouragés par la présence d'économies externes dont bénéficient les entreprises à proximité du pôle de développement.

Mais il y a également les effets d'entraînement avec croissance des activités d'amont (fournitures d'outillage, biens d'équipement), d'aval (sous-traitance, transformation) et latérales (services tertiaires, industries diverses).

Les notions de polarisation, pôle de croissance, pôle de développement ont inspiré fréquemment, ces dernières années, les politiques de développement régional et celles des pays en voie de développement. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats aménagement du territoire Perroux François pôle de développement. »

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