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portrait, n.

Publié le 29/11/2013

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portrait, n.m., représentation littéraire, graphique, picturale ou photographique d'une personne. 1. BEAUX-ARTS : dans l'Antiquité, le portrait était lié au culte des ancêtres et aux rites funéraires. L'Égypte notamment a laissé de nombreux portraits funéraires. Rome s'est distinguée par ses bustes réalistes. À Byzance et durant le haut Moyen Âge, le portrait de l'empereur était plus une représentation du pouvoir que celle d'un individu. Le portrait occupa une place essentielle en Occident. Au croisement de l'histoire de la peinture et de l'affirmation de l'individu, un portrait est avant tout une façon de cerner une personne. Le genre évolua vers une représentation autant physique que spirituelle du modèle. Dans la peinture essentiellement religieuse, une première apparition d'une présence humaine, charnelle, fut celle du donateur que le peintre représentait dans l'oeuvre dont il était le commanditaire ; entre le XIVe s iècle ( Enrico Scrovegni, de Giotto) et le XVe siècle (Rolin dans la Vierge d'Autun, de Van Eyck), la personne gagna en présence et en individualité. Les grands portraitistes. Mais le modèle fut aussi traité pour lui-même ; vers le milieu du XIVe siècle, Jean II le Bon, premier exemple de portrait peint individuel, est représenté de profil. Si Charles VII, peint par Fouquet vers 1450, se tient de face, son regard glisse de côté et l'espace n'a guère de profondeur ; un siècle après, le regard du spectateur croise celui de l'Apothicaire Pierre Quthe, peint légèrement de trois quarts par François Clouet. Cette évolution se retrouve dans les autres pays d'Europe ; Pisanello traçait des profils de médaille, tout comme Piero della Francesca (Sigismond Malatesta ). Holbein le Jeune, un des grands maîtres du portrait, a peint de profil l'humaniste Érasme concentré sur son texte. Antonello da Messina recherchait, quant à lui, l'effet de présence ; son Condottiere (1475) témoigne de l'importance conférée au regard, aux lèvres, à tous ces éléments qui contribuent à donner une expression au modèle. Au XVIe siècle prédomina le portrait de cour : Raphaël ou Bronzino en Italie, le Greco en Espagne ont peint la société aristocratique, dont les fastes seront représentés un siècle plus tard en Angleterre par Van Dyck. La peinture hollandaise du XVIIe siècle se distingue par les portraits de groupe, représentation plus austère des corps de métiers (les Drapiers, de Rembrandt, les Régents, de Frans Hals). Au XVIII e siècle, les peintres abordèrent l'individu avec plus de naturel ( Diderot, de Louis Michel Van Loo), tout en s'adonnant au portrait de fantaisie (Fragonard) ou au portrait mythologique. Le portrait se distingua surtout par l'acuité de l'observation psychologique (Maurice Quentin de La Tour en France, Joshua Reynolds, Thomas Gainsborough, Thomas Lawrence en Angleterre). Au XIXe siècle, le portrait atteignait parfois un rendu presque parfait. Monsieur Bertin d'Ingres, par exemple, exprime ainsi à la fois le statut social (accentué par la posture) et l'épaisseur psychologique du personnage. Avec ses portraits de fous, Géricault explora, quant à lui, les zones d'ombre de l'individu. Cependant, tandis que la photographie permettait dorénavant une représentation aussi exacte que possible du sujet, l'impressionnisme abandonnait quasiment le portrait. Soumis aux règles de la peinture, le portrait fut par la suite dissimulé, notamment dans le réseau abstrait des signes du cubisme, ou devint la vision subjective de la personne comme chez Dubuffet ou Bacon, deux des plus grands portraitistes de ce siècle. Parmi les grands photographes contemporains, on compte également de grands portraitistes, tels Richard Avedon, Gisèle Freund et Henri Cartier-Bresson. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Boldini Giovanni Romney George Les livres portrait - tryptique des Portinari, de Van der Goes, page 4061, volume 8 portrait - l'impératrice Isabelle de Portugal, deTitien, page 4061, volume 8 portrait - Mademoiselle Rivière, d'Ingres, page 4062, volume 8 portrait - Berthe Morisot au bouquet de violettes, d'Édouard Manet, page 4062, volume 8 portrait - le peintre Gottfried Brockmann, d'August Sander, page 4062, volume 8 portrait - Portoricaine au grain de beauté, de Diane Arbus, page 4062, volume 8 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Antonello da Messina autoportrait Avedon Richard Bacon Francis Bronzino (Angelodi Cosimo di Mariano, dit il) caricature Champaigne (Philippe de) classicisme - Beaux-arts - Le classicisme en peinture : une esthétique volontariste Clouet - Clouet Jean Dubuffet Jean Fouquet Jean France - Arts - Beaux-arts - L'interprétation française de la Renaissance Gainsborough Thomas Giotto (Ambrogio di Bondone, dit) Greco (Dhomínikos Theotokópoulos, dit en français le Greco, en espagnol el) Hals Frans Holbein - Holbein (Hans, dit le Jeune) Ingres Dominique maniérisme - Le foyer florentin Pays-Bas - Arts - Beaux-arts - Le siècle d'or photographie - Les tendances esthétiques Piero della Francesca Pisanello (Antonio Pisano, dit il) Raphaël (Raffaello Santi ou Sanzio, dit en français) réalisme - Le réalisme en art - Introduction Rembrandt (Rembrandt Harmenszoon Van Ryn ou Rijn, dit) Renaissance - Les quattrocento et cinquecento (vers 1400-vers 1550) en Italie Titien (Tiziano Vecellio, dit en français) Van Cleve (Joos Van der Beke, dit Joos) Van der Helst Bartholomeus Van Dyck Anton Van Gogh Vincent Vanloo 2. LITTÉRATURE : genre littéraire en prose, le portrait a été très en vogue au XVIIe siècle dans les salons littéraires et surtout entre 1650 et 1660, dans ceux de MLLe de Scudéry et de MLLe de Montpensier. On le retrouve dans diverses oeuvres littéraires : des romans (le Grand Cyrus, Clélie en fourmillent, où les contemporains se reconnaissaient avec complaisance), les Mémoires (Saint-Simon, Retz, MMe de Motteville, etc.), et surtout les Maximes de La Rochefoucauld et les Caractères de La Bruyère. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats La Bruyère (Jean de) La Rochefoucauld maxime Complétez votre recherche en consultant : Les livres Bronzino - Éléonore de Tolède, page 756, volume 2

« sujet, l'impressionnisme abandonnait quasiment le portrait.

Soumis aux règles de la peinture, le portrait fut par la suite dissimulé, notamment dans le réseau abstrait des signes du cubisme, ou devint la vision subjective de la personne comme chez Dubuffet ou Bacon, deux des plus grands portraitistes de ce siècle. Parmi les grands photographes contemporains, on compte également de grands portraitistes, tels Richard Avedon, Gisèle Freund et Henri Cartier-Bresson. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Boldini Giovanni Romney George Les livres portrait - tryptique des Portinari, de Van der Goes, page 4061, volume 8 portrait - l'impératrice Isabelle de Portugal, deTitien, page 4061, volume 8 portrait - Mademoiselle Rivière, d'Ingres, page 4062, volume 8 portrait - Berthe Morisot au bouquet de violettes, d'Édouard Manet, page 4062, volume 8 portrait - le peintre Gottfried Brockmann, d'August Sander, page 4062, volume 8 portrait - Portoricaine au grain de beauté, de Diane Arbus, page 4062, volume 8 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Antonello da Messina autoportrait Avedon Richard Bacon Francis Bronzino (Angelodi Cosimo di Mariano, dit il) caricature Champaigne (Philippe de) classicisme - Beaux-arts - Le classicisme en peinture : une esthétique volontariste Clouet - Clouet Jean Dubuffet Jean Fouquet Jean France - Arts - Beaux-arts - L'interprétation française de la Renaissance Gainsborough Thomas Giotto (Ambrogio di Bondone, dit) Greco (Dhomínikos Theotokópoulos, dit en français le Greco, en espagnol el) Hals Frans Holbein - Holbein (Hans, dit le Jeune) Ingres Dominique maniérisme - Le foyer florentin Pays-Bas - Arts - Beaux-arts - Le siècle d'or photographie - Les tendances esthétiques. »

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