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Rilke Rainer Maria, 1875-1926, né à Prague, écrivain autrichien.

Publié le 06/12/2013

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Rilke Rainer Maria, 1875-1926, né à Prague, écrivain autrichien. Son enfance fut marquée par la séparation de ses parents et par une scolarité pénible à l'école des cadets (18861891). Par goût du voyage, il séjourna dans de nombreux pays d'Europe, ainsi qu'en Russie et en Afrique du Nord. Son mariage avec Clara Westhoff (1901), dont il se sépara par la suite, ne modifia guère l'instabilité de son existence. Ses fréquents séjours dans les hôtels et les châteaux le firent passer parfois pour un poète de salon, mais il mit toujours ses activités mondaines au service de son art. La vision intérieure du réel. Il composa son premier recueil, Leben und Lieder (1894), sous l'influence du Jugendstil et du néoromantisme alors en vigueur. Son poème en prose le plus célèbre, la Légende d'amour et de mort du cornette Christophe Rilke (1900), s'inscrit dans cette veine. Composé en une seule nuit, il fut l'oeuvre fétiche des Allemands pendant la Première Guerre mondiale. Les recueils suivants marquèrent une évolution vers un style plus personnel. L'obsession de la fugacité des choses que seul l'objet d'art peut dépasser, la sensibilité angoissée, la recherche de la musicalité qui caractérisent l'ensemble de sa poésie, sont déjà perceptibles dans le Livre d'images (1902) et dans le Livre d'heures (1905). Écrits entre 1899 et 1903, les poèmes de ce dernier recueil furent inspirés par deux voyages que Rilke fit en Russie avec Lou Andreas-Salomé. Ses séjours parisiens et la fréquentation assidue d'artistes tels que Auguste Rodin (dont il fut le secrétaire) aiguisèrent considérablement son sens de la forme. Les Nouveaux Poèmes (2 volumes, 1907 et 1908) représentent une conquête de la précision du langage et de la représentation la plus concrète possible de l'espace imaginaire. Tournant le dos au symbolisme, Rilke radicalisa sa « vision intérieure du réel » dans une oeuvre autobiographique, les Cahiers de Malte Laurids Brigge (1910), le seul récit qu'il ait achevé. Après une période de silence relatif, il publia les Sonnets à Orphée (1922) et les Élégies de Duino (1923), dix poèmes exigeants d'inspiration expressionniste, entamés en 1912 et qui marquent l'aboutissement spirituel de son art visionnaire. À l'érosion de la subjectivité et à la désintégration du réel, typiques de la conscience moderne, Rilke a voulu répondre par la métamorphose de la poésie. Sa conception pénétrante du lyrisme et, en particulier, son usage de la métaphore « concrète » ont joué jusqu'à nos jours un rôle considérable dans la configuration de l'espace poétique. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Autriche - Arts Autriche - Arts - Littérature Kasack Hermann symbolisme - Le symbolisme en littérature - La multiplicité du symbolisme Les livres Rilke Rainer Maria, page 4394, volume 8

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