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rose. n.f., fleur du rosier. On distingue la rose sauvage,

Publié le 06/12/2013

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rose. n.f., fleur du rosier. On distingue la rose sauvage, appelée églantine, simple, à cinq pétales blancs, rosés ou dorés, au coeur jaune bien visible composé d'une couronne d'étamines entourant le pistil, et une multitude de roses cultivées, aux pétales plus ou moins nombreux, aux formes variées, aux couleurs multiples, allant du blanc pur au rouge foncé presque noir, en passant par toutes les nuances de jaune, de rose et de rouge. Les roses ornaient les jardins merveilleux des contes orientaux et furent représentées sur les miniatures persanes et indiennes les plus anciennes. Dès le Moyen Âge, elles sont mentionnées dans les récits de chevalerie occidentaux. Nous les retrouvons ensuite parsemant tapisseries et broderies. La rose, emblème de l'Angleterre, de certaines loges maçonniques ou de partis politiques, était le symbole de la ville d'Ispahan dès le XIIe siècle. Des roses sont extraits les huiles essentielles et les produits de base de nombreux parfums, et ce depuis les temps les plus reculés. La région de Grasse, principale zone de production en France, cultive et traite à elle seule 300 tonnes de pétales par an. Fleur facile à travailler en décoration florale par la variété de ses formes et de ses couleurs, sa robustesse et sa longévité, la rose est à juste titre considérée comme la reine des fleurs. Outre la décoration et la parfumerie, les roses ont depuis fort longtemps servi dans l'alimentation sous forme d'eau de rose pour la cuisine et de pétales confits ou de confitures pour la pâtisserie. La culture des roses. La culture des roses remonte à l'Antiquité. On a d'abord croisé des espèces européennes, comme Rosa gallica, « rose de Provins », Rosa canina, « rose des chiens », Rosa centifolia, « rose cent-feuilles », Rosa alba, « rose blanche », et enfin Rosa eglanteria, « rose jaune ». Puis on a introduit d'Extrême-Orient d'autres espèces, comme Rosa semper florens, « rose du Bengale », dont la floraison est presque continue, Rosa indica, « rose-thé », aux teintes très douces, Rosa polyantha, « rose multiflore », dont les fleurs nombreuses sont groupées en bouquets, et enfin Rosa rugosa dont la robustesse convient bien à l'établissement de haies et de bordures. Les sélectionneurs s'acharnent à l'obtention de la rose bleu pur et s'en rapprochent par des roses mauves presque violettes ou d'un blanc-vert tendre, couleurs dérivées du bleu. La rose cultivée tient plus longtemps que l'églantine, aussi bien sur pied que dans un vase. Le type des roses suit la mode : après s'être éloigné le plus possible des roses sauvages par la multiplication des pétales et l'augmentation de la taille, il s'en rapproche à nouveau de nos jours, la recherche de l'allongement des périodes de floraison restant une constante des roses cultivées. L'obtention de roses nouvelles demande des années de patientes sélections ; les croisements se font par pollinisation manuelle entre variétés bien déterminées parfaitement protégées contre les insectes et le vent, agents naturels de pollinisation. Aujourd'hui, la culture et la sélection des roses sont plus florissantes que jamais grâce à la culture in vitro, qui permet de reproduire plus vite et plus exactement des variétés de roses qui résistent aux maladies et aux prédateurs. C'est l'impératrice Joséphine qui fit aménager la première roseraie française, à la Malmaison. Le peintre Pierre Redouté (1759-1840) nous en a laissé une description pleine de talent et de précision. Les principales roseraies contemporaines en France sont celles de Bagatelle, de L'Haÿ-les-Roses, du parc floral d'Orléans, du parc de la Tête d'Or à Lyon. Complétez votre recherche en consultant : Les livres rose, page 4467, volume 8 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats art floral Bagatelle églantier fleurs - Les fleurs et l'homme parfum rosier Les livres Redouté Pierre, page 4269, volume 8

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