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salon.

Publié le 08/12/2013

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salon. n.m., lieu où se rassemble une élite littéraire, artistique ou mondaine. On appelle aussi salon une galerie d'exposition d'oeuvres d'art ou de produits industriels, ainsi que le compte rendu d'un salon de peinture. Les salons littéraires et mondains. Le premier salon littéraire fut celui de la marquise de Rambouillet, ouvert vers 1610. L'exemple fut suivi par Mlle de Scudéry, Mme Scarron (Mme de Maintenon), Ninon de Lenclos, etc., dont les salons jouèrent un grand rôle dans l'expression de la « préciosité » comme dans la formation du goût classique. Les jeux d'esprit y étaient de règle (portraits, maximes), et une sorte de philosophie du libertinage s'y ébauchait parfois. Au XVIIIe siècle, les salons devinrent des foyers de discussions philosophiques plus ouverts. Si celui de la duchesse du Maine était surtout un lieu de divertissement, dans ceux de la marquise de Lambert, de Mme du Tencin, de Mme du Deffand, de Mlle de Lespinasse, de Mme Geoffrin et M me d'Épinay, de Mme Necker, on débattait des grands problèmes philosophiques et politiques du temps, avec Voltaire, Montesquieu, Helvétius, Marmontel, d'Alembert... Au XIXe siècle, Mme Récamier et Delphine Gay de Girardin tinrent plutôt des salons littéraires. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Lumières (philosophie des) - le salon de Madame Geoffrin en 1755,, page 2936, volume 6 romantisme - conférence de Madame de Staël, de Philibert Louis Debucourt, page 4447, volume 8 Les salons de peinture. C'est Diderot, en rendant compte, dans la Correspondance littéraire manuscrite de Grimm, de neuf salons tenus entre 1759 et 1781, qui est à l'origine de la critique d'art moderne. Baudelaire écrivit aussi des Salons (1845, 1846, 1859). Le premier Salon s'était ouvert le 9 avril 1667, créé sous l'impulsion de Colbert à l'intention des membres de l'Académie royale, fondée dix-neuf ans plus tôt. Cette manifestation reçut son nom de l'endroit où elle se tenait, le salon Carré du Louvre. Le premier catalogue que l'on possède révèle que le Salon de 1673 contenait cent cinquante oeuvres, tableaux ou statues. Le Salon prit de plus en plus d'importance au XVIIIe siècle, et les principaux artistes s'y manifestèrent, toujours sous la férule de l'Académie. Devenu libre à la Révolution, il abrita, sous l'Empire, l'art imposant et froid de David et de son école, avant de devenir, sous la Restauration, le champ clos où s'affrontaient les classiques, dirigés par Ingres, et les romantiques, guidés par Delacroix. Son ostracisme grandissant à l'égard de tout ce qui n'était pas inspiré par les doctrines sclérosées de l'Académie des beaux-arts, qui l'avait repris en main, révoltait nombre d'artistes et les incitait à réclamer la suppression du jury. Celui-ci n'avait pas hésité à barrer à plusieurs reprises la route du Salon à Delacroix, à Théodore Rousseau, à Daumier, à Corot, à Millet, à Théodore Chassériau, à Puvis de Chavannes, à Courbet, etc. En 1863, devant le nombre des artistes exclus, la révolte éclata ; afin de rendre le public juge des décisions du jury, Napoléon III décréta l'ouverture du Salon des refusés, qui confirma l'existence, parallèlement à l'art académique, d'un art libre désirant montrer, sans entraves ni oeillères, la réalité dans toute sa vérité. À la tête de ces « refusés » se trouvait Manet. Le Salon, devenu Salon des artistes français, n'en continua pas moins à vouloir imposer son académisme. Une première réaction se manifesta avec la création, en 1884, de la Société des artistes indépendants, dont le Salon, sans jury ni récompense, devait révéler Seurat, Cézanne, Odilon Redon, Gauguin, Van Gogh, le Douanier Rousseau, Bonnard, etc. Une seconde réaction provoqua, au sein même du Salon des artistes français, une dissidence qui prit le nom de Société nationale des beaux-arts, tout aussi académique, mais plus libérale. La création du Salon d'automne, en 1903, fit affluer la jeunesse, et c'est là qu'éclata, en 1905, le scandale des « fauves » (Matisse, Marquet, Van Dongen, Vlaminck, Derain, etc.), avant que le cubisme n'en fît, de 1911 à 1914, le véritable manifeste de l'art le plus révolutionnaire et le plus vivant. De nombreux Salons firent leur apparition au lendemain de la Première Guerre mondiale : le Salon des Tuileries, fondé en 1923, où triompha la peinture réaliste des années trente (Brianchon, Dufresne, d'Espagnat, Laprade, Legueult, Cavaillès, Oudot, Utrillo, Vlaminck, etc.), et le Salon des surindépendants, fondé en 1929 (qui, d'abord expérimental, a perdu progressivement son intérêt), furent les plus importants, tandis qu'« Artistes français », « Nationale » et « Indépendants » continuaient à défendre leurs points de vue opposés. Après la Seconde Guerre mondiale se sont créés, ou développés, le Salon de mai, où les tendances les plus récentes ont été présentées, particulièrement l'abstraction, le Salon des réalités nouvelles (abstraction géométrique), le Salon de la jeune peinture, tiraillé entre les courants les plus divers, le Salon des peintres témoins de leur temps, le Salon de la jeune sculpture, le Salon comparaisons, etc. Si ceux-là étaient les plus importants, ils n'étaient pas les seuls, et il faut citer les Salons des femmes peintres, des peintresgraveurs, de la jeune gravure, le Salon de l'art libre, le Salon d'hiver, etc., sans parler des Salons corporatifs. On peut penser également que la Biennale de Paris a joué le rôle d'un Salon des artistes de moins de 35 ans, choisis en France et dans la plupart des pays étrangers par des jurés du même âge. Après avoir été longtemps des lieux de découvertes, les Salons devinrent des lieux d'information. Aujourd'hui, ce rôle leur a été ravi par les grandes foires d'art, telle la FIAC, à Paris. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats France - Arts - Beaux-arts - L'émancipation de la peinture France - Arts - Beaux-arts - Les derniers classiques, les premiers romantiques impressionnisme - Les précurseurs Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Académie des beaux-arts Caylus (Marthe Marguerite Le Valois de Villette de Murçay, comtesse de) Diderot Denis Directoire Épinay (Louise Florence Pétronille Tardieu d'Esclavelles, marquise d') exposition - 2.ARTS fauvisme FIAC (Foire internationale d'art contemporain) France - Arts - Beaux-arts - L'émancipation de la peinture France - Arts - Beaux-arts - Les derniers classiques, les premiers romantiques impressionnisme - Les précurseurs Maintenon (Françoise d'Aubigné, marquise de) pompier (art) portrait - 2.LITTÉRATURE préciosité Récamier (Jeanne Françoise Julie Adélaïde, née Bernard, Mme) Scudéry (de) - Scudéry (Madeleine de) Société des artistes indépendants

« De nombreux Salons firent leur apparition au lendemain de la Première Guerre mondiale : le Salon des Tuileries, fondé en 1923, où triompha la peinture réaliste des années trente (Brianchon, Dufresne, d'Espagnat, Laprade, Legueult, Cavaillès, Oudot, Utrillo, Vlaminck, etc.), et le Salon des surindépendants, fondé en 1929 (qui, d'abord expérimental, a perdu progressivement son intérêt), furent les plus importants, tandis qu'« Artistes français », « Nationale » et « Indépendants » continuaient à défendre leurs points de vue opposés. Après la Seconde Guerre mondiale se sont créés, ou développés, le Salon de mai, où les tendances les plus récentes ont été présentées, particulièrement l'abstraction, le Salon des réalités nouvelles (abstraction géométrique), le Salon de la jeune peinture, tiraillé entre les courants les plus divers, le Salon des peintres témoins de leur temps, le Salon de la jeune sculpture, le Salon comparaisons, etc.

Si ceux-là étaient les plus importants, ils n'étaient pas les seuls, et il faut citer les Salons des femmes peintres, des peintres- graveurs, de la jeune gravure, le Salon de l'art libre, le Salon d'hiver, etc., sans parler des Salons corporatifs.

On peut penser également que la Biennale de Paris a joué le rôle d'un Salon des artistes de moins de 35 ans, choisis en France et dans la plupart des pays étrangers par des jurés du même âge.

Après avoir été longtemps des lieux de découvertes, les Salons devinrent des lieux d'information.

Aujourd'hui, ce rôle leur a été ravi par les grandes foires d'art, telle la FIAC, à Paris. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats France - Arts - Beaux-arts - L'émancipation de la peinture France - Arts - Beaux-arts - Les derniers classiques, les premiers romantiques impressionnisme - Les précurseurs Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Académie des beaux-arts Caylus (Marthe Marguerite Le Valois de Villette de Murçay, comtesse de) Diderot Denis Directoire Épinay (Louise Florence Pétronille Tardieu d'Esclavelles, marquise d') exposition - 2.ARTS fauvisme FIAC (Foire internationale d'art contemporain) France - Arts - Beaux-arts - L'émancipation de la peinture France - Arts - Beaux-arts - Les derniers classiques, les premiers romantiques impressionnisme - Les précurseurs Maintenon (Françoise d'Aubigné, marquise de) pompier (art) portrait - 2.LITTÉRATURE préciosité Récamier (Jeanne Françoise Julie Adélaïde, née Bernard, Mme) Scudéry (de) - Scudéry (Madeleine de) Société des artistes indépendants. »

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