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signalisation.

Publié le 09/12/2013

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signalisation. n.f., nom générique des procédés de transmissions ou d'échanges d'informations par des procédures optiques et, par extension, acoustiques. Le mot signalisation n'inclut donc pas les procédures hertziennes de radiobalisage, de radiodétection ou de radiocommunication. La signalisation maritime, routière et aérienne. Les procédures d'échanges d'informations par signalisation, qui ont permis la réalisation des premières lignes de transmission d'information terrestre à distance (télégraphe de Chappe), ne concernent plus aujourd'hui que les échanges entre bateaux ou les échanges entre bateaux et sémaphores côtiers. Il est ainsi possible de communiquer des messages optiques, grâce à un code international des signaux qui met en oeuvre vingt-six pavillons rectangulaires représentant les lettres, trois flammes triangulaires dites de substitut (signaux de répétition), dix flammes trapézoïdales représentant les chiffres et une longue flamme trapézoïdale annonçant « aperçu, compris ou terminé ». De nuit, cette signalisation est effectuée en alphabet Morse avec des projecteurs à occultation. Les difficultés propres à l'approche des côtes et des ports par les bateaux, ainsi que la circulation dans les chenaux maritimes et dans les passes sont signalées par des phares et des balises. La présence d'obstacles fixes ou de bateaux peut être signalée acoustiquement, s'il y a des brouillards épais, par des sirènes de brume. La circulation routière est assistée et réglementée par une signalisation spécialisée, généralement fixe, qui donne des informations, avertit des difficultés ou notifie des interdictions. Dans les villes, la circulation de franchissement des croisements peut être organisée de façon alternative par des feux de signalisation. Des panneaux et feux de signalisation portatifs sont utilisés pour protéger les chantiers provisoires. On a recours pour les voies aériennes au radiobalisage, mais les pistes d'aéroport comportent une signalisation optique par projecteur définissant les bords latéraux de la piste, le début de la piste roulante, ainsi que plusieurs étapes préliminaires d'approche de l'extrémité de la piste. Complétez votre recherche en consultant : Les médias ILS anamorphose La signalisation sur les voies ferrées. Les voies ferrées sont dotées d'une signalisation très élaborée. Divers panneaux fixes donnent des indications, telles que la limitation de vitesse. L'admission d'un train dans un cantonnement, lorsque celui-ci a été évacué par le train précédent, est contrôlée par des signaux lumineux sous la dépendance d'un dispositif automatique appelé bloc automatique : vert, lorsque les deux cantonnements suivants sont libres ; jaune, lorsque seul le cantonnement suivant est libre ; rouge, lorsque le cantonnement suivant est occupé. Le train doit alors s'arrêter, mais peut repartir en marche à vue ; ce signal, appelé sémaphore, est dit franchissable et porte la lettre F. La protection d'un obstacle tel qu'un croisement ou un aiguillage est organisée de la même façon, mais le signal d'arrêt comporte deux feux rouges : le signal d'arrêt n'est alors pas franchissable et porte les lettres Nf. C'est ce signal qui a remplacé l'ancien carré (à damier rouge et blanc) des origines. Certains signaux, selon les cas, sont susceptibles de délivrer soit le rouge du sémaphore (franchissable), soit le rouge du carré (infranchissable). Pour éviter toute erreur d'interprétation, les signaux sont équipés d'un petit feu blanc bleuté auxiliaire, qualifié de blanc lunaire, qui est allumé si le feu est vert ou jaune, ou encore s'il indique le rouge du sémaphore. Il est éteint si le feu donne le rouge du carré. Un conducteur voyant un seul feu rouge sur un signal Nf saura qu'il s'agit là du rouge du sémaphore si le blanc lunaire est allumé, mais qu'il s'agit du rouge du carré, infranchissable, si le blanc lunaire est éteint (l'autre feu rouge étant alors grillé). La signalisation de manoeuvre dans les gares est différente. Il n'y a pas de signaux d'arrêt franchissables et l'arrêt est imposé par un feu violet unique. Les TGV possèdent une transmission en cabine de toutes les signalisations, avec une procédure d'arrêt automatique en cas de franchissement d'un signal d'interdiction. Les autres trains sont simplement équipés d'un frotteur qui entre en contact avec un appareil appelé « crocodile », connecté à un signal placé à sa hauteur, et donne un top sur un enregistreur. Le conducteur doit démontrer sa vigilance en délivrant lui-même un top attestant qu'il a vu le signal avant de le franchir. S'il franchit un signal d'interdiction, il est averti par une alarme sonore. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats balise chemin de fer - La sécurité crocodile - 2.TECHNIQUE ILS (Instrument Landing System) sémaphore

« seul le cantonnement suivant est libre ; rouge, lorsque le cantonnement suivant est occupé.

Le train doit alors s'arrêter, mais peut repartir en marche à vue ; ce signal, appelé sémaphore, est dit franchissable et porte la lettre F.

La protection d'un obstacle tel qu'un croisement ou un aiguillage est organisée de la même façon, mais le signal d'arrêt comporte deux feux rouges : le signal d'arrêt n'est alors pas franchissable et porte les lettres Nf.

C'est ce signal qui a remplacé l'ancien carré (à damier rouge et blanc) des origines.

Certains signaux, selon les cas, sont susceptibles de délivrer soit le rouge du sémaphore (franchissable), soit le rouge du carré (infranchissable).

Pour éviter toute erreur d'interprétation, les signaux sont équipés d'un petit feu blanc bleuté auxiliaire, qualifié de blanc lunaire, qui est allumé si le feu est vert ou jaune, ou encore s'il indique le rouge du sémaphore.

Il est éteint si le feu donne le rouge du carré.

Un conducteur voyant un seul feu rouge sur un signal Nf saura qu'il s'agit là du rouge du sémaphore si le blanc lunaire est allumé, mais qu'il s'agit du rouge du carré, infranchissable, si le blanc lunaire est éteint (l'autre feu rouge étant alors grillé). La signalisation de manœuvre dans les gares est différente.

Il n'y a pas de signaux d'arrêt franchissables et l'arrêt est imposé par un feu violet unique.

Les TGV possèdent une transmission en cabine de toutes les signalisations, avec une procédure d'arrêt automatique en cas de franchissement d'un signal d'interdiction.

Les autres trains sont simplement équipés d'un frotteur qui entre en contact avec un appareil appelé « crocodile », connecté à un signal placé à sa hauteur, et donne un top sur un enregistreur. Le conducteur doit démontrer sa vigilance en délivrant lui-même un top attestant qu'il a vu le signal avant de le franchir.

S'il franchit un signal d'interdiction, il est averti par une alarme sonore. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats balise chemin de fer - La sécurité crocodile - 2.TECHNIQUE ILS (Instrument Landing System) sémaphore. »

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