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A u terme d'un long processus d'hominisation, qui définit, parmi

Publié le 31/10/2013

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A u terme d'un long processus d'hominisation, qui définit, parmi les mammifères, une nouvelle espèce, à la fois une et diverse, l'Homo sapiens sapiens se distingue par son aspiration permanente à modifier son milieu, tant par ses capacités de transformation de la nature que par ses appétits de connaissance, de plus en plus tempérés par des préoccupations éthiques. Objet d'étude, l'homme interpelle autant le paléontologue sur la question de ses origines que le sociologue sur celle de son devenir. L'histoire de la lignée humaine débute il y a 70 millions d'années, à la fin du crétacé, avec l'apparition des formes les plus anciennes de primates dont les descendants directs sont les lémuriens actuels. L'homme moderne est l'aboutissement provisoire d'une évolution originale qui, elle, a commencé il y a 5 millions d'années avec l'acquisition de la bipédie. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats anthropogenèse anthropologie bipédie crétacé lémurien mammifères - La classification des mammifères - Les différents ordres primates Les origines de l'homme Le paléontologiste Yves Coppens a proposé une hypothèse permettant d'expliquer cette acquisition. Une chaîne de montagnes et de volcans, la Rift Valley, s'est mise en place au miocène (de -23 à -5,3 millions d'années) en Afrique de l'Est, formant une barrière d'orientation nord-sud. L'habitat forestier humide qui existait déjà à l'ouest s'y maintint, tandis qu'un climat plus aride apparut à l'est, permettant le développement d'une prairie. Cette végétation clairsemée aurait favorisé l'essor de certains primates, ceux qui vivaient le moins dans les arbres. La succession des découvertes faites depuis le XIXe siècle a permis d'établir la chronologie de l'évolution de ces primates. Il semble que plusieurs espèces se soient succédé avant l'apparition de l'homme moderne. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Coppens Yves primates Rift Valley Le stade « australopithèque «. Les plus anciens hominidés connus proviennent d'Afrique méridionale et d'Afrique orientale : ce sont les australopithèques. Un squelette d'Australopithecus afarensis, datant de 3,5 millions d'années, a été découvert en 1974 en Éthiopie. Ce squelette de femme, bien conservé (on en a retrouvé 40 %), a été baptisé Lucy (ou Lucie). L'observation de son bassin montre qu'à ce stade la station debout était déjà acquise. Toutefois, les bras allongés et l'articulation de l'épaule tournée vers la tête indiquent de bonnes aptitudes au grimper. La taille est réduite (1,20 m) et la capacité crânienne, estimée à 550 cm3. En 1994, dans un site proche du précédent, c'est un australopithèque encore plus vieux (Australopithecus ramidus), puisqu'il daterait de 4,4 millions d'années, qui a été exhumé. Après la disparition de ce genre, d'autres formes d'australopithèques se sont succédé, mais elles n'appartenaient pas à la lignée humaine. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats anthropopithèque australopithèque Éthiopie - Histoire - Introduction Leakey - Leakey Louis Seymour Bazett Leakey - Leakey Mary quaternaire Le stade Homo habilis. Homo habilis apparut il y a 2 millions d'années dans l'est de l'Afrique. De petite taille (1,50 m), il possédait un grand volume crânien (700 cm3) et l'on peut distinguer sur les moulages endocrâniens les traces de différenciation des aires du cerveau. Sa mâchoire de taille réduite indique un régime omnivore. Homo habilis fabriquait des galets aménagés (« choppers «). Ses derniers représentants ont disparu il y a 1,3 million d'années. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Leakey - Leakey Richard quaternaire Le stade Homo erectus. Aux australopithèques et à Homo habilis a fait suite, entre -1,3 million d'années et 100 000 ans environ, un groupe nettement plus répandu : Homo erectus. Il mesurait environ 1,50 m ; son crâne, d'un volume de 1 000 cm3, était pourvu d'un fort bourrelet frontal continu ; son front était fuyant, sa face volumineuse, à la mandibule robuste, était dépourvue de menton, et la base du crâne était toujours plus large que la voûte. On a retrouvé des squelettes d'Homo erectus en Chine (le sinanthrope, datant de 4 00 000 ans), en Afrique du Nord (l'atlanthrope, - 500 000 ans), à Java (le pithécanthrope, - 700 000 ans). Cette dernière découverte, faite en 1891, a permis de démontrer que l'homme est devenu bipède avant que son cerveau se soit complètement développé, ce qui allait à l'encontre des hypothèses formulées jusqu'alors. C'est à ce stade qu'appartiennent aussi les premiers restes humains d'Europe (mandibule de Mauer, en Allemagne, - 650 000 ans ; homme de Tautavel, en France, - 400 000 ans). Homo erectus a découvert, utilisé et maîtrisé le feu, qui lui assurait protection et aide pour la chasse, et permettait la cuisson des aliments. Il utilisa d'abord des galets aménagés, puis des bifaces, outils en forme d'amande qui étaient taillés de façon symétrique par retouches successives de chacun des côtés. Les premiers bifaces étaient abbevilliens - du nom de la commune de leur découverte (Abbeville) - ; ils sont devenus ensuite acheuléens (de Saint-Acheul) et présentent une nette augmentation de la surface de tranchant. Homo erectus a inventé ensuite la technique Levallois, qui a connu son apogée avec l'apparition des néanderthaliens. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats abbevillien acheuléen australopithèque pithécanthrope quaternaire sinanthrope Tautavel Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Afrique - Histoire - Afrique noire - Le berceau de l'humanité mammifères - Origine et évolution préhistoire - L'homme préhistorique et ses activités - Des pré-hommes à l'Homo sapiens sapiens préhistoire - L'homme préhistorique et ses activités - Des prédateurs aux producteurs Les livres évolution - tableau comparatif des caractéristiques morphologiques et biologiques des primates anthropomorphes, page 1840, volume 4 homme - la vallée de l'Omo, dans le sud-ouest de l'Éthiopie, page 2392, volume 5 homme - crâne d'homme préhistorique (australopithèque), page 2393, volume 5 homme - crâne d'homme préhistorique (Homo erectus), page 2393, volume 5 homme - fouilles dans l'abri sous roche de la Madeleine, en Dordogne, page 2394, volume 5 homme - reconstitution d'un habitat préhistorique, page 2395, volume 5 L'apparition de l'homme moderne Il y a 250 000 ans, des populations Homo sapiens archaïques, issues de populations d'Homo erectus, firent leur apparition. Le débat entre paléoanthropologues porte sur le passage à l'homme moderne. Deux théories s'affrontent. Le modèle multirégional propose la poursuite de l'évolution de ces sapiens archaïques. Les racines génétiques des populations actuelles seraient donc très anciennes, puisqu'elles remonteraient à l'arrivée des populations d'Homo erectus. Le second modèle, connu sous le nom de « modèle de l'Ève africaine «, suppose que l'ensemble des hommes modernes serait issu d'une seule population de sapiens archaïques africains. Les racines génétiques des populations actuelles seraient donc très récentes et l'extraordinaire diversité qui les caractérise ne serait que le résultat d'une évolution elle aussi très récente. Le stade Homo sapiens neanderthalensis. Homo sapiens neanderthalensis, l'homme de Néanderthal, vécut dans le Bassin méditerranéen de - 80 000 ans à - 40 000 ans, c'est-à-dire au cours de la deuxième glaciation de Würm. Son crâne était caractérisé par un fort étirement vers l'arrière, appelé « chignon occipital «, par un bourrelet développé au-dessus des orbites et par de vastes cavités sinusales, qui étaient peut-être le résultat d'une adaptation aux rigueurs climatiques. Le volume crânien était plus grand, en moyenne, que celui de l'homme moderne, tout comme la masse musculaire. De nombreux squelettes d'hommes de Néanderthal ont été découverts en France, notamment dans le Périgord (à la Ferrassie, à La Chapelle-aux-Saints...). L'homme de Néanderthal est associé à l'industrie du paléolithique moyen, appelée moustérien et caractérisée par le débitage Levallois. Cependant, à Saint-Césaire, on l'a retrouvé associé à la première industrie du paléolithique supérieur (châtelperronien), dont il fut peut-être l'inventeur. Il enterrait ses morts, signe d'une angoisse et d'une interrogation vis-à-vis de l'au-delà. L'homme de Néanderthal aurait été le premier utilisateur du langage parlé, en réunissant les trois adaptations que nécessite le langage : un larynx placé très bas, des centres nerveux permettant le contrôle des sons émis et d'autres centres permettant l'association de symboles à ces sons. Ces trois caractéristiques laissent des empreintes sur les ossements. Alors que Homo habilis possédait déjà des aires cérébrales différenciées, mais pas encore les structures anatomiques nécessaires à l'émission de sons articulés. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Chapelle-aux-Saints (La) moustérien Néanderthal (homme de) paléolithique würm Les médias homme - l'homme préhistorique et le sens du religieux Les livres homme - crâne d'homme de Néanderthal, page 2393, volume 5 Le stade Homo sapiens sapiens. Il apparut à la même époque, voire peut-être avant l'homme de Néanderthal, avec lequel il cohabita en Europe de - 70 000 à - 40 000 ans. Le bourrelet frontal et la proéminence de la face ont disparu, tandis que le front et la voûte crânienne se sont développés, et que le menton est apparu. De nombreux Homo sapiens sapiens ont été découverts dans le sud-ouest de la France, notamment à Cro-Magnon et à CombeChapelle. Cet homme moderne occupa peu à peu l'ensemble de la planète ; il traversa le détroit de Behring, émergé il y a 40 000 ans, et atteignit l'Australie il y a 35 000 ans. Il a inventé l'art, qu'il pratiqua d'abord, à partir de - 30 000 ans, sur les objets taillés (statuette de Brassempouy), puis, de - 20 000 à - 10 000 ans, sur les parois des grottes, dont les plus célèbres sont celles de Lascaux (France) et d'Altamira (Espagne). Ces peintures, schématiques pour les premières, sont devenues progressivement figuratives. L'industrie se diversifia, le débitage des silex se fit en lames, et l'on utilisa de façon systématique l'os, la corne... Après la fin des grandes glaciations, à partir de 10 000 ans, l'homme découvrit peu à peu l'agriculture, la métallurgie, la poterie et le tissage : ce fut la révolution néolithique. Dès lors, l'accroissement démographique et le développement technique n'ont cessé de connaître jusqu'à nos jours une accélération quasi continue. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Altamira Cro-Magnon Eyzies-de-Tayac-Sireuil (Les) grotte grotte - Les peintures rupestres Lascaux (grotte de) paléolithique pariétal (art) silex Les livres homme - la Vénus de Savignano,, page 2392, volume 5 homme - sépulture de Saint-Germain-la-Rivière (Gironde), page 2394, volume 5 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats préhistoire - L'homme préhistorique et ses activités - Des pré-hommes à l'Homo sapiens sapiens préhistoire - L'homme préhistorique et ses activités - Des prédateurs aux producteurs Les livres Leakey, page 2818, volume 5 Unité et différences des populations humaines La dispersion des populations humaines sur la partie habitable du globe et la diversité de leurs caractéristiques physiques, techniques et culturelles nous confrontent à la question de la différence : avons-nous affaire à des types humains, ayant chacun des différences constantes avec tous les autres, quels que soient les critères retenus ? Si oui, nous serions en présence de races, dont on pourrait tout au plus constater (ou déplorer, selon le rôle qu'on entendrait leur faire jouer) le métissage progressif. Dans le cas contraire, ce sont les formes de développement économique et culturel qui différencieraient des groupes humains, hypothèse qui laisse une plus grande part à l'aléatoire. Or il ne semble pas, en examinant les résultats de l'histoire et de la génétique des populations, que l'on puisse sérieusement retenir la première hypothèse. On peut bien discerner, dans le devenir humain, une raciation, suivie d'une déraciation, mais ce double processus concerne la préhistoire et n'est observable qu'à condition de définir les races à l'aide de quelques critères, essentiellement morphologiques. Car tel est bien le noeud de la question : dans les justifications que recherchent les hommes pour maintenir leurs inégalités sociales, ce sont le plus souvent les différences les plus superficielles qui sont mobilisées (couleur de la peau, taille, forme et volume du crâne, etc.). Ces différences ne résistent pas à l'examen : une même population présente des variations internes très significatives de taille, de pigmentation, etc., qui définissent une continuité sans rupture, d'un groupe à un autre. En outre, les caractéristiques moléculaires opposent les mêmes obstacles : si l'on considère le facteur Rhésus, les Noirs de l'Inde du Sud appartiennent au groupe des Blancs, et les Noirs de Mélanésie à celui des Jaunes ; si l'on considère la « personnalité immunologique « de l'individu (le système HLA), les Noirs africains et les Indo-Européens forment un groupe qui se différencie de celui des Esquimaux et Asiatiques, de celui des Océaniens et Australiens, et de celui des Amérindiens. Nous sommes donc conduits à raisonner en termes d'unité et de diversité humaine : chaque homme est différent (sauf s'il a un jumeau homozygote), mais il y a une réelle unité de l'homme, qui tient à ce qui le distingue biologiquement des autres espèces, mais aussi au fait qu'il s'affirme comme disposant de droits et de libertés (dont les Déclarations universelles sont les témoignages). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats races humaines L'homme, être productif C'est donc bien ce que les hommes font, plutôt que ce qu'ils sont, qui contribue à les différencier en tant que groupes. Et, de fait, sous cet angle, l'humanité n'a pas les mêmes caractéristiques. Si l'on se place à un niveau macro-social, on peut constater, au cours de l'histoire, deux types de développement des sociétés humaines, conférant à la production des richesses matérielles des statuts différents. Il y a, d'une part, les sociétés centrées sur le développement des relations sociales internes, dans lesquelles le facteur production est subordonné au maintien de la cohésion clanique et des traditions ; et, d'autre part, les sociétés organisées autour de la production, qui s'efforcent d'en tempérer les exigences excessives par le développement de l'État. Lévi-Strauss, privilégiant le lien social domestique par rapport au lien social marchand et industriel, a proposé d'appeler les premières des « sociétés chaudes «, et les secondes, des « sociétés froides «. Les premières ont montré les capacités de l'homme à construire une « science du concret « (en particulier en matière de savoirs botaniques et pharmacologiques), reposant sur la mémoire d'individus immergés dans la nature, tandis que les secondes illustrent un homme « maître et possesseur de la nature « (selon l'expression de Descartes), capable de transférer à des machines le soin de conserver tout ce qui risquerait d'encombrer sa mémoire. Si tant est que cette dichotomie soit complètement fondée, il est difficile d'en retrouver pleinement le sens à notre époque : la croissance des échanges (et de l'« échange inégal « selon l'expression de l'anthropologue Samir Amin) tend à imposer à l'ensemble du globe un seul modèle de croissance : les sociétés s'y mesurent en degrés de développement, selon précisément les moyens qu'elles mobilisent pour entrer dans le processus productif. Et, de fait, les réussites de l'ingénierie humaine sont éclatantes : satisfaction des besoins primaires, éradication de nombreux fléaux, conquête de l'espace, etc. Cette victoire de l'homme, se définissant comme productif, marchand et citoyen, sur l'homme surtout défini comme être d'honneur, plongé dans un monde de valeurs domestiques et en relation directe avec la transcendance, ne va pas sans amertume. D'abord, parce qu'il n'a pas été possible d'y parvenir sans que se créent, au sein des sociétés les plus avancées, des inégalités profondes de compétences, de revenus et même de droits : si ce modèle de développement a forgé le tiers-monde, comme ensemble des sociétés exclues des bénéfices de la croissance, il a aussi forgé, à l'intérieur des sociétés industrialisées, le quart-monde, comme ensemble des individus exclus des mêmes bénéfices. Ensuite, parce que la domination mécanique de la nature a atteint une telle importance qu'elle a placé l'humanité devant une série de dangers qui, combinés (voire seuls pour certains), sont une menace pour sa propre existence. Ce sont en effet des risques susceptibles de déclencher des réactions en chaîne. Ces risques, biochimiques (pollution de la biosphère), mais aussi nucléaires, liés à la sophistication croissante des techniques humaines, concernent toute la planète, en ses terres inhabitées autant qu'en ses zones de fort peuplement. L'humanité est alors mise en situation de relever un nouveau défi : celui de parvenir à dominer ses succès. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats besoin échange échange inégal Lévi-Strauss Claude Les livres homme - intérieur des usines Krupp, à Essen, au début du XXe siècle, page 2396, volume 5 homme - chercheurs à l'Institut national de la recherche agronomique (INRA), page 2396, volume 5 L'homme, être de culture et d'éthique D'une certaine manière, les réponses à ce terrible défi résident dans les ressources culturelles de l'homme. En permettant (trop peu et pour trop peu de gens encore) la satisfaction des besoins primaires, la croissance industrielle a mis en avant, pour des masses d'individus, de nouvelles exigences, qui sont incontestablement culturelles. Elles se traduisent par une augmentation des consommations, ce qui reste bien dans la logique d'un bonheur technique-marchand (voir le dossier consommation). D'ailleurs, ce sont surtout des consommations liées au développement des communications de masse (en particulier la télévision). Mais, quels qu'en soient les excès et les défauts, ce nouvel appétit culturel met aussi les hommes en situation de pouvoir se réapproprier leurs racines et leur patrimoine, comme en témoigne la fréquentation grandissante des musées. Pour autant, ils ne sont pas débarrassés de la question des inégalités d'accès à la culture. Mais la fonction critique de la culture est malgré tout l'une des clés par lesquelles l'homme pourrait mettre à distance ses propres triomphes. Elle incite, notamment, à tempérer les techniques par les éthiques (voir culture). Longtemps chassée des préoccupations explicites des chercheurs (et y demeurant souvent à l'état latent d'idéologie), l'éthique tend en effet à se réintroduire dans les laboratoires, à l'instigation de la communauté des chercheurs elle-même. On le voit, notamment, dans les débats qu'entraînent les succès du « génie génétique « (fécondations artificielles, manipulations génétiques), par lequel l'humanité entreprend, pour la première fois, d'intervenir sur son propre être biologique. Cela signifie que l'on prend la décision de mesurer les succès en prenant aussi en compte des critères extérieurs à ceux qui ont présidé aux recherches et qui soient ajustés à des valeurs finales dans lesquelles l'humanité puisse se reconnaître (voir aussi bioéthique). Malgré ces incertitudes, qui tempèrent la foi aveugle dans les vertus du progrès, les hommes semblent disposer d'un atout pour faire face aux « défis de la modernité « : la volonté d'agir en commun, par laquelle l'homme se rappelle à lui-même qu'il est un être de relations et qu'il n'est humain qu'à ce prix. Il s'est doté d'institutions qui visent à stabiliser cette volonté, mais celles-ci devront à leur tour être soumises aux mêmes contrôles afin de ne pas devenir, comme bien des États, des Léviathan. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats besoin bioéthique consommation - Goûts et modes de consommation culture [1] éthique Les livres homme - danse du kangourou chez des aborigènes du nord de l'Australie, page 2397, volume 5 homme - foule dans le métro de Tokyo, page 2397, volume 5 homme - coopération dans un hôpital au Mali, page 2397, volume 5 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats préhistoire techniques (histoire des) - Une approche de l'histoire des techniques Les médias homme - des australopithèques à l'homme actuel Les livres homme, volume 5 homme - évolution de la lignée humaine, associée aux industries correspondantes, page 2395, volume 5 Les indications bibliographiques C. Hagège, l'Homme de paroles, Fayard, Paris, 1986. J.L. Heim, Sept cent mille siècles d'histoire humaine, Eyrolles, Paris, 1979. D. Johanson et E. Maitland, Lucy, une jeune femme de 3 500 000 ans, Robert Laffont, Paris, 1983. R. Leakey et R. Lewin, les Origines de l'homme, Flammarion, Paris, 1985. C. Lévi-Strauss, la Pensée sauvage, Plon, Paris, 1985 (1962).

« anthropopithèque australopithèque Éthiopie - Histoire - Introduction Leakey - Leakey Louis Seymour Bazett Leakey - Leakey Mary quaternaire Le stade Homo habilis. Homo habilis apparut il y a 2 millions d'années dans l'est de l'Afrique.

De petite taille (1,50 m), il possédait un grand volume crânien (700 cm 3) et l'on peut distinguer sur les moulages endocrâniens les traces de différenciation des aires du cerveau.

Sa mâchoire de taille réduite indique un régime omnivore.

Homo habilis fabriquait des galets aménagés (« choppers »).

Ses derniers représentants ont disparu il y a 1,3 million d'années. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Leakey - Leakey Richard quaternaire Le stade Homo erectus. Aux australopithèques et à Homo habilis a fait suite, entre -1,3 million d'années et - 100 000 ans environ, un groupe nettement plus répandu : Homo erectus. Il mesurait environ 1,50 m ; son crâne, d'un volume de 1 000 cm 3, était pourvu d'un fort bourrelet frontal continu ; son front était fuyant, sa face volumineuse, à la mandibule robuste, était dépourvue de menton, et la base du crâne était toujours plus large que la voûte. On a retrouvé des squelettes d' Homo erectus en Chine (le sinanthrope, datant de - 400 000 ans), en Afrique du Nord (l'atlanthrope, - 500 000 ans), à Java (le pithécanthrope, - 700 000 ans).

Cette dernière découverte, faite en 1891, a permis de démontrer que l'homme est devenu bipède avant que son cerveau se soit complètement développé, ce qui allait à l'encontre des hypothèses formulées jusqu'alors.

C'est à ce stade qu'appartiennent aussi les premiers restes humains d'Europe (mandibule de Mauer, en Allemagne, - 650 000 ans ; homme de Tautavel, en France, - 400 000 ans). Homo erectus a découvert, utilisé et maîtrisé le feu, qui lui assurait protection et aide pour la chasse, et permettait la cuisson des aliments.

Il utilisa d'abord des galets aménagés, puis des bifaces, outils en forme d'amande qui étaient taillés de façon symétrique par retouches successives de chacun des côtés.

Les premiers bifaces étaient abbevilliens – du nom de la commune de leur découverte (Abbeville) – ; ils sont devenus ensuite acheuléens (de Saint-Acheul) et présentent une nette augmentation de la surface de tranchant. Homo erectus a inventé ensuite la technique Levallois, qui a connu son apogée avec l'apparition des néanderthaliens. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats abbevillien acheuléen australopithèque pithécanthrope quaternaire sinanthrope Tautavel Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Afrique - Histoire - Afrique noire - Le berceau de l'humanité mammifères - Origine et évolution préhistoire - L'homme préhistorique et ses activités - Des pré-hommes à l'Homo sapiens sapiens préhistoire - L'homme préhistorique et ses activités - Des prédateurs aux. »

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