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travail.

Publié le 13/12/2013

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travail
travail. n.m. 1. PHYSIQUE : produit de la force par le déplacement de son point d'application dans la direction de la force. Le travail est moteur ou résistant, suivant que la force a le même sens que le déplacement ou le sens inverse. L'expression mathématique du travail élémentaire dW d'une force A dont le point d'application se déplace de d Ü est dW = A . d Ü ; avec cette notation vectorielle, le travail moteur est positif et le travail résistant, négatif. L'unité de travail est le joule. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats énergie - Les différentes formes de l'énergie équivalence force joule sciences (histoire des) - La matière - Du calorique au kWh 2. ÉCONOMIE : exercice d'une activité rémunérée ; par extension, activité professionnelle, manière dont elle s'exerce. Le travail dans l'économie. Dès le mercantilisme, le travail fut reconnu comme la source de la richesse d'un pays, l'État pouvant contribuer à celle-ci en favorisant le plein-emploi. Avec Adam Smith, au XVIIIe siècle, apparut l'idée que cette source n'était pas tant le nombre de travailleurs que la division du travail (voir cet article), c'est-à-dire la spécialisation de chacun dans la tâche pour laquelle il dispose d'un talent. Avec David Ricardo, au début du XIXe siècle, l'école classique étendit encore l'importance économique du travail, considérant que celui-ci ne crée pas seulement la richesse matérielle, mais qu'il détermine aussi la valeur d'échange des marchandises et produit le surplus capté par les propriétaires du capital sous la forme de profit. Cette théorie de la valeur-travail et du profit fut reprise par Karl Marx, qui en tira une théorie de l'exploitation du prolétariat par les capitalistes. Le marginalisme introduisit une symétrie dans l'explication de la production, des prix et des revenus : le travail est seulement l'un des facteurs de production, à l'égal du capital et de la terre ; le coût en travail n'est qu'un élément des coûts de production, qui, conjointement avec les préférences des consommateurs, déterminent les prix relatifs des biens ; comme les revenus du capital et de la terre, le salaire est déterminé par l'offre et la demande sur un marché, le marché du travail, et, à l'équilibre, il est égal à la productivité marginale physique du travail. De source de la richesse, le travail devint ainsi l'un des éléments du fonctionnement de l'économie, réglé par les mêmes lois économiques que les autres. Contre cette analyse, John Maynard Keynes, dans la première moitié du XXe siècle, a insisté sur l'asymétrie entre, d'une part, les entrepreneurs, qui décident unilatéralement du niveau de l'emploi en fonction de leurs anticipations de demande des biens, et, d'autre part, les travailleurs, qui ne peuvent que subir les effets de ces décisions. Mais l'approche dominante, aujourd'hui, dans la science économique, privilégie l'idée que les conditions d'emploi du travail découlent fondamentalement des choix opérés par les travailleurs eux-mêmes et des types de contrats qu'ils passent volontairement avec leurs employeurs. La durée du travail. Depuis le début du XXe siècle, le temps consacré au travail a régulièrement diminué ; cette évolution résulte de la pression des organisations syndicales, des changements techniques entraînant une croissance de la productivité du travail, et des transformations dans les modes de vie. Elle prend trois formes : le prolongement de la durée moyenne des études retarde l'entrée dans la vie active : en France, en 1990, près de 50 % d'une classe d'âge était encore scolarisée ; la baisse de l'âge auquel on s'arrête de travailler : depuis 1981, la retraite se prend légalement à 60 ans ; la durée annuelle du travail se réduit : sous l'effet de la diminution de la durée hebdomadaire normale (39 heures ou 35 heures dans certaines entreprises) et de l'allongement des congés payés (5 semaines par an), elle était en France, au recensement de 1990, de 1 500 à 1 800 heures pour les salariés, contre près de 2 000 avant la Seconde Guerre mondiale (ce qui était encore le cas en 1990 au Japon). L'organisation du travail. On appelle travail posté le travail en équipes successives. Chaque journée est divisée en deux ou trois « postes » (matin, après-midi, éventuellement nuit), à chacun desquels correspond une équipe. Ce type d'organisation du travail a été particulièrement utilisé dans les industries lourdes, comme la sidérurgie, où la continuité dans l'utilisation du capital fixe est essentielle. Depuis la fin des années soixante-dix, des conditions de concurrence plus vives et un environnement économique plus perturbé ont conduit les entreprises à mettre en place des politiques accroissant la flexibilité du travail. Celles-ci passent par la recherche d'une organisation plus adaptée aux fluctuations du marché et par une diminution des rigidités attribuées à certains facteurs institutionnels ou psychologiques (législation du travail, influence des syndicats, comportements routiniers). Des pratiques d'aménagement du temps de travail et d'ajustement des effectifs se sont ainsi développées : temps partiel, horaires flexibles, travail intérimaire, licenciements. Les formes d'organisation du travail héritées du taylorisme (voir ce terme) ont été remises en cause, notamment dans l'industrie, et remplacées par des procédures laissant plus de place à l'autonomie des opérateurs, réclamant une qualification plus élevée, mettant de plus en plus l'accent sur la qualité des produits et sur la réduction du temps de réponse à la demande. Les modes de rémunération se sont aussi modifiés, pour intégrer de plus en plus la performance individuelle des salariés et réduire le poids des augmentations collectives. Ce mouvement a été parallèle à celui de désindexation des salaires (voir cet article), qui a supprimé les ajustements automatiques aux variations des prix. L'ensemble de ces changements a été canalisé par la législation et la négociation collective. Par exemple, les lois Auroux ont renforcé la « citoyenneté » dans l'entreprise, en assurant une meilleure représentation des salariés et en développant les formes d'expression sur le lieu de travail, de façon à renforcer les pratiques de négociation. Voir aussi participation, rémunération, ressources humaines et salaire. La législation du travail. Elle concerne divers aspects du processus de travail. Les accidents du travail ou de trajet, survenus sur le lieu de travail ou sur le chemin y menant, sont garantis depuis 1946 par la Sécurité sociale, ainsi que certaines maladies professionnelles assimilées. Depuis 1981, les victimes d'accidents du travail bénéficient aussi d'une protection spéciale en matière de licenciement. Un contrat de travail est une convention par laquelle une personne s'engage à mettre son activité à la disposition d'une autre, sous l'autorité de laquelle elle se place, en contrepartie d'un salaire. La forme la plus courante est le contrat de travail à durée indéterminée, mais d'autres types de contrat existent aussi : à durée déterminée, à temps partiel, d'intérim. Une convention collective de travail est un accord relatif aux conditions de travail (salaire, embauche, licenciement, congés, ancienneté, procédure de conciliation en cas de conflit, etc.), et qui concerne tous les travailleurs appartenant à une catégorie donnée. Elle est généralement conclue au niveau d'une branche par les syndicats et groupements d'entreprises, ou au niveau d'une entreprise par les salariés et leur employeur. Le travail au noir. On appelle travail au noir les activités rémunérées non déclarées, effectuées en dehors d'un emploi légal ou encore pendant les congés payés ou une période de chômage ou de maladie. Plus de huit cent mille personnes exerceraient un travail au noir en France. Elles sont passibles de sanctions civiles et pénales, mais bénéficient d'une large tolérance dans l'opinion publique, plus sensible au travail qu'à l'emploi. Quatre critères semblent faciliter la pratique du travail au noir (ils s'appliquent surtout aux 25-45 ans) : posséder une qualification, une expérience professionnelle, être inséré dans des réseaux et cultiver la débrouillardise. L'espace de travail. L'étude des espaces de travail s'inspire de disciplines diverses (ergonomie, architecture, psychologie de l'environnement). Celles-ci analysent les situations de travail à partir des principes d'aménagement qui régissent la conception et l'organisation des lieux ainsi que des rapports socioprofessionnels que les individus y développent. Le concept d'espace de travail a été introduit depuis une quinzaine d'années dans le champ des sciences sociales et dans celui des pratiques concernant l'amélioration des conditions de travail. Il illustre une nouvelle manière de penser et d'appréhender la réalité du travail dans une perspective pluridisciplinaire : l'espace affecté à un travail et l'activité de travail proprement dite sont étudiés comme un système interactif et non de manière dissociée. L'espace de travail est donc un concept intégrateur qui sert de grille de lecture pour étudier le fonctionnement de l'entreprise et la réalité vécue du travail. Deux niveaux de lecture peuvent être retenus. À un premier niveau, l'espace de travail désigne un système spatial fondé sur un modèle de pensée essentiellement technicien et productiviste, où les lieux sont conçus de manière fonctionnelle stricte et calculés souvent au plus juste en fonction d'une adéquation rigoureuse d'un espace à une activité. Toute organisation inscrit dans les espaces un certain nombre de principes et de contraintes qui constituent des prescriptions explicites ou implicites du travail : un principe de morcellement technique, qui en fait découpe aussi les lieux en un territoire social ; un principe d'assignation, qui fixe des places auxquelles sont affectés les individus, et cela parfois de façon stricte ; un principe de contrôle, qui reflète la structure hiérarchique dans l'aménagement des espaces. À un deuxième niveau, l'espace de travail désigne l'espace tel qu'il est vécu, c'est-à-dire l'existence d'un rapport social en oeuvre dans cette structure spatiale ; ce rapport révèle un ensemble de pratiques (appropriation, évaluation de l'espace) où le lieu de travail prend une valeur sociale, car il entre en résonance avec la façon dont l'individu accepte, investit ou rejette son travail. Analyser l'espace permet d'appréhender une dimension du rapport complexe de l'individu à son travail. Les espaces de travail représentent un nouveau champ d'analyses et de pratiques qui a, à la fois, suscité l'intérêt des chercheurs et mobilisé les initiatives dans les entreprises. La conception de nouveaux lieux de travail met ainsi l'accent sur une solution plus personnalisée dans l'aménagement des espaces, et, dans certains cas, sur une approche intégrative des problèmes d'organisation du travail et des problèmes d'aménagement. Par ailleurs, la participation des salariés dans les projets d'aménagement gagne en importance ; on constate ainsi que c'est la manière de réaliser un projet, en y associant le personnel, qui définit son degré d'efficacité autant sociale que fonctionnelle. Dans cette perspective, les problèmes d'aménagement tendent à être intégrés dans une politique sociale d'amélioration des conditions de travail et d'expression des salariés. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats accident - Les accidents du travail Auroux (lois) chômage convention collective désindexation division du travail emploi entreprise - Entreprise et pouvoir - Pouvoir social flexibilité - 2.ÉCONOMIE fonction de production force de travail Inspection du travail licenciement Marx Karl participation population active production prolétariat rémunération ressources humaines Ricardo David salaire taylorisme théories économiques (histoire des) - La division en micro-économie et macroéconomie travailleurs (protection des) travailleurs étrangers Les livres emploi, page 1649, volume 3 femme - caissières d'hypermarché, page 1881, volume 4 femme - employées de banque, page 1881, volume 4 travail - espace de travail dans le tertiaire, page 5259, volume 10 travail - espace de travail dans l'industrie, page 5259, volume 10 3. MÉDECINE : phase de l'accouchement qui débute avec les premières contractions utérines efficaces et qui se termine par l'expulsion du foetus. C'est l'apparition des contractions efficaces qui marque le début du travail et donc l'imminence de l'accouchement. Les contractions utérines sont considérées comme efficaces quand elles sont régulières (séparées de quatre à cinq minutes) et durables (trente secondes). C'est à ce moment qu'il faut se rendre à l'hôpital ou à la clinique pour accoucher. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats accouchement délivrance - 1.MÉDECINE
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« près de 50 % d'une classe d'âge était encore scolarisée ; la baisse de l'âge auquel on s'arrête de travailler : depuis 1981, la retraite se prend légalement à 60 ans ; la durée annuelle du travail se réduit : sous l'effet de la diminution de la durée hebdomadaire normale (39 heures ou 35 heures dans certaines entreprises) et de l'allongement des congés payés (5 semaines par an), elle était en France, au recensement de 1990, de 1 500 à 1 800 heures pour les salariés, contre près de 2 000 avant la Seconde Guerre mondiale (ce qui était encore le cas en 1990 au Japon). L'organisation du travail. On appelle travail posté le travail en équipes successives.

Chaque journée est divisée en deux ou trois « postes » (matin, après-midi, éventuellement nuit), à chacun desquels correspond une équipe.

Ce type d'organisation du travail a été particulièrement utilisé dans les industries lourdes, comme la sidérurgie, où la continuité dans l'utilisation du capital fixe est essentielle.

Depuis la fin des années soixante-dix, des conditions de concurrence plus vives et un environnement économique plus perturbé ont conduit les entreprises à mettre en place des politiques accroissant la flexibilité du travail.

Celles-ci passent par la recherche d'une organisation plus adaptée aux fluctuations du marché et par une diminution des rigidités attribuées à certains facteurs institutionnels ou psychologiques (législation du travail, influence des syndicats, comportements routiniers).

Des pratiques d'aménagement du temps de travail et d'ajustement des effectifs se sont ainsi développées : temps partiel, horaires flexibles, travail intérimaire, licenciements.

Les formes d'organisation du travail héritées du taylorisme (voir ce terme ) ont été remises en cause, notamment dans l'industrie, et remplacées par des procédures laissant plus de place à l'autonomie des opérateurs, réclamant une qualification plus élevée, mettant de plus en plus l'accent sur la qualité des produits et sur la réduction du temps de réponse à la demande.

Les modes de rémunération se sont aussi modifiés, pour intégrer de plus en plus la performance individuelle des salariés et réduire le poids des augmentations collectives.

Ce mouvement a été parallèle à celui de désindexation des salaires ( voir cet article ), qui a supprimé les ajustements automatiques aux variations des prix.

L'ensemble de ces changements a été canalisé par la législation et la négociation collective.

Par exemple, les lois Auroux ont renforcé la « citoyenneté » dans l'entreprise, en assurant une meilleure représentation des salariés et en développant les formes d'expression sur le lieu de travail, de façon à renforcer les pratiques de négociation.

Voir aussi participation, rémunération, ressources humaines et salaire. La législation du travail. Elle concerne divers aspects du processus de travail.

Les accidents du travail ou de trajet, survenus sur le lieu de travail ou sur le chemin y menant, sont garantis depuis 1946 par la Sécurité sociale, ainsi que certaines maladies professionnelles assimilées. Depuis 1981, les victimes d'accidents du travail bénéficient aussi d'une protection spéciale en matière de licenciement.

Un contrat de travail est une convention par laquelle une personne s'engage à mettre son activité à la disposition d'une autre, sous l'autorité de laquelle elle se place, en contrepartie d'un salaire.

La forme la plus courante est le contrat de travail à durée indéterminée, mais d'autres types de contrat existent aussi : à durée déterminée, à temps partiel, d'intérim.

Une convention collective de travail est un accord relatif aux conditions de travail (salaire, embauche, licenciement, congés, ancienneté, procédure de conciliation en cas de conflit, etc.), et qui concerne tous les travailleurs appartenant à une catégorie donnée.

Elle est généralement conclue au niveau d'une branche par les syndicats et groupements d'entreprises, ou au niveau d'une entreprise par les salariés et leur employeur. Le travail au noir. On appelle travail au noir les activités rémunérées non déclarées, effectuées en dehors d'un emploi légal ou encore pendant les congés payés ou une période de chômage ou de maladie.

Plus de huit cent mille personnes exerceraient un travail au noir en France. Elles sont passibles de sanctions civiles et pénales, mais bénéficient d'une large tolérance dans l'opinion publique, plus sensible au travail qu'à l'emploi.

Quatre critères semblent. »

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