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LES CHIENS: LES MEILLEURS AMIS DE L'HOMME

Publié le 24/12/2018

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LES MEILLEURS AMIS DE L'HOMME

Des mastiffs dépassant les 100 kg au yorkshire terrier de 200 g, il existe des chiens de toute taille et d'aspects

 

prodigieusement divers. Premier animal domestiqué par l'homme, le chien a en effet subi une importante sélection selon les régions du monde et les différentes tâches auxquelles il a été affecté.

 

Affectueux et d'un dressage aisé, le chien a toujours été un précieux compagnon pour l'homme. Si, de nos jours, les chiens de compagnie ou d'agrément sont les plus nombreux, dans un certain nombre de domaines les chiens demeurent de précieux auxiliaires pour l'espèce humaine.

 

DU LOUP AU CHIEN

Le chien aurait été domestiqué par l'homme dès l'aube du néolithique, il y a plus de 10 000 ans. Les deux sous-espèces reconnues par la paléontologie (Canis familiaris putjani et Canis familiaris palestris) descendent de deux sous-espèces de loups (Canis lupus) : le loup d'Europe et le loup d'Asie. On suppose généralement que les loups et les hommes - alors chasseurs-cueilleurs - ont pu être de quasi-commensaux (les premiers profitant des restes de nourriture des seconds), car leurs niches écologiques respectives étaient proches (même type de gibier, notamment). Plusieurs facteurs ont concouru au rapprochement des deux espèces, homme et loup :

 

La présence de loups suivant une troupe de chasseurs, pour consommer les carcasses de leur gibier par exemple, a dû être commune.

En outre, les déchets accumulés autour des lieux d'habitation humaine devaient représenter une aubaine pour les loups (comme pour les chacals, ou certains félins et rongeurs). Dans les populations de chasseurs-cueilleurs actuelles ou récentes (certains Amérindiens par exemple) on trouve ainsi des chiens non réellement domestiqués mais vivant aux alentours des campements et les suivant dans leurs déplacements.

 

Enfin, et surtout, la forme de vie sociale des loups (subordination à un dominant) et la faculté d'imprégnation (attachement à une figure maternelle dès les premiers

mois, quelle qu'en soit l'espèce) dont ils font preuve, ainsi que leurs capacités d'adaptation et d'apprentissage en font des animaux en quelque sorte prédisposés à la domestication.

 

Dès la préhistoire, le chien chasse en compagnie de l'homme et chacun adapte sa stratégie de chasse à la présence de l'autre. L'étape suivante se met en place avec l'agriculture et avec la domestication concomitante des ovins et des caprins : il est permis de penser que la présence du chien a dû grandement faciliter ces domestications.

 

Dès l'âge du bronze, avant même l'apparition de la civilisation égyptienne, les peintures rupestres nous révèlent qu'au moins quatre types de chiens avait été créés par la sélection humaine : le type molossoïde en Europe du Nord, le type Spitz en Allemagne, le type beauceron en Espagne et le type lévrier au Sahara. C'est ce dernier type que l'on retrouve sur les fresques égyptiennes et, momifié, dans la nécropole canine de Cynopolis.

 

Dans l'Antiquité, les races de chiens et leurs affectations se multiplient. Le savant grec Aristote (384-322 av. J.-C.) en connaît sept, affectées à la chasse, à la guerre, à la garde, mais aussi à l'agrément. C'est dans ('Odyssée d'Homère qu'on voit pour la première fois le lien affectif entre le chien et l'homme être objet de littérature : le chien Argos est le premier à reconnaître son maître Ulysse lorsque celui-ci revient déguisé à Ithaque après vingt années d'absence.

 

Le nombre de races de chiens augmente fortement à partir du Moyen Âge, la sélection se faisant de plus en plus précise, et surtout variant selon les régions : ainsi, le berger des Pyrénées est différent des autres races de chiens de berger européens.

ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE

Le chien est un mammifère de l'ordre des carnivores, de la famille des canidés (laquelle comprend en outre le loup, le renard, la hyène...).

 

Ses quatre pattes, souvent élancées, lui permettent une course rapide. Les membres possèdent quatre doigts avec, parfois, un cinquième sous forme d'ergot (pouce ne touchant pas le sol).

 

Il a 42 dents (formule dentaire :

 

13/3, C 1/1, PM 4/4, M 2/3).

 

Son rythme cardiaque, entre 90 et 120 pulsations par minute, est plus élevé que chez l'homme, ainsi que sa température corporelle (38,5 °C). Le chien ne transpire pas ; lorsque la température s'élève, l'excès de chaleur est éliminé par la langue et

 

les coussinets plantaires, ainsi que par le halètement.

 

Les capacités sensorielles du chien

 

Les sens du chien sont inégalement développés. Les principaux sont l'odorat et l’ouïe, dont l'acuité exceptionnelle rend bien des services à l'homme.

 

L'odorat

 

Le chien est doté de 100 à

 

200 millions de cellules olfactives, soit vingt à quarante fois plus que l'homme, situées sur une muqueuse nasale de 130 cm! (4 cm' chez l'homme). Ses facultés olfactives sont remarquables.

 

Même s'il a souvent besoin de flairer pour détecter une odeur, il est ensuite capable de la suivre parmi des centaines d'autres ; ses facultés peuvent être encore améliorées par le dressage (apprentissage de la détection d'odeurs particulières). Les prouesses du chien en ce domaine sont abondamment utilisées pour la chasse et la recherche de personnes ou de substances illicites ou dangereuses (drogues, explosifs...).

 

L'ouïe

 

Le chien est doté d'une grande acuité auditive : il perçoit à 25 m des sons que l'homme n’entend qu'à 4 m ; sa sensibilité auditive (capacité à différencier des sons concomitants ou qui se succèdent rapidement) est également supérieure à la nôtre. En outre, le spectre auditif du chien est plus large que celui de l'homme : les ultrasons (sons aigus de fréquence supérieure à 20 000 Hz, limite de l'audition humaine) sont perçus jusqu'à 50 000 Hz.

 

La vue

 

L’œil du chien, semblable à celui de la plupart des mammifères, est doté d'une membrane blanchâtre appelée membrane nictitante, qui double la paupière. La vision n'est pas très bonne et les chiens sont d'ailleurs fréquemment myopes. Les théories relatives à leur éventuelle perception des couleurs sont discutées.

« comportement agressif adopté au cours étaient aussi les victimes.

Un chien de du jeu sera feint).

combat véritablement dressé (et non • L'attitude de menace est due à un simplement rendu fou) ne sera agressif conflit entre la peur et l'agressivité :le que contre la personne qui agresse son nez se plisse, relevant les babines et maître, ou si l'ordre lui en est donné.

découvrant les dents.

Si la peur diminue, le chien grogne.

Il n'y a pas d'attitude plus forte de menace : lorsque le chien cesse de gronder, c'est qu'il va attaquer.

Il est à noter que certaines races (pit-bull) ou des chiens spécialement dressés répriment leur grondement et attaquent par surprise.

• Enfin, le signe le plus connu est sans aucun doute le frétillement de la queue, avec parfois la langue pendante et l'accentuation du halètemen� exprimant la joie.

LE CHIEN, AUXILIAIRE DE L'HOMME Dès l'origine de sa domestication, le chien a été employé à toutes sortes de tâches, dont les premières sont la chasse et le gardiennage, pour lesquelles l'animal sous sa forme sauvage est naturellement doué.

Actuellemen� et compte tenu de la complexification croissante de nos sociétés, les tâches confiées à notre compagnon sont extrêmement diversifiées.

Il est à noter, en outre, que dans certaines régions (Chine), des races de chiens servent aussi de ressource alimentaire pour l'homme.

COMBAT • On a vu que depuis l'Antiquité, le chien a été utilisé pour garder l'habitat humain ; la sélection a en outre créé des races musclées et aux mâchoires fameux pit-bull, spécialement dédiées au combat contre divers adversaires (souvent humains).

• Ces aptitudes au combat (déjà exploitées dans les cirques romains) ont pu aller jusqu'à l'organisation de combat de chiens, ou de combat entre des chiens et d'autres animaux (aurochs ...

).

Réprouvés aujourd'hui, ces combats n'en continuent pas moins sous forme clandestine.

• Par ailleurs, les chiens ont été utilisés à la guerre de multiples manières depuis l'Antiquité.

Pour le combat direct d'abord, mais aussi pour la reconnaissance, la recherche, le bât ...

Pendant la Seconde Guerre mondiale, en URSS, des chiens dressés à chercher leur nourriture sous les chars allemands étaient munis de charges explosives.

Il est à noter que ce qui fait un chien de combat est avant tout le dressage : la plupart de ces chiens ne sont ni plus ni moins " méchants » que les autres.

Toutefois, la maltraitance, surtout subie depuis la jeunesse, peut en faire des animaux agressifs ; à ce moment leurs caractéristiques physiques en font des animaux réellement dangereux pour l'homme.

C'est pourquoi le législateur a été amené à prendre des mesures réglementaires pour endiguer des nho-nnnnon,•< de mode dont les chiens GARDE • L'acuité auditive et olfactive du chien, sa faculté à différencier les personnes familières des inconnus en font un gardien de premier ordre, capable de donner l'alerte au moindre signal suspect.

• Outre garder la maison, le chien s'est avéré un auxiliaire de choix pour la protection des troupeaux, en particulier contre les prédateurs, et principalement le loup.

Même de nos jours et dans les pays développés, le chien est irremplaçable à ce poste (pour les troupeaux de pâture en plein air).

(HASSE La chasse est sans doute l'activité humaine où le chien a été utilisé le plus tôt.

Par la suite, et selon le type de chasse, de nombreuses races ont été créées pour répondre aux différents besoins.

• Les chiens dits " leveurs de gibier » sont utilisés pour la chasse au gibier à poils ou à plumes, particulièrement au d'eau (ici un labrador à --- •courtvers l'endroit où celui-ci est tombé (même assez loin ou dans un lieu inaccessible à l'homme) et Je rapporte à son maitre.

En chiens de compagnie, les représentants de races de chasse adorent jouer à la balle.

• Les chiens d'arrêt se fiXent dans une position caractéristique lorsqu'ils découvrent le gibier.

Par un phénomène mal expliqué, qui pourrait s'apparenter à l'hypnose, le gibier est comme paralysé par le regard du chien, donc d'autant plus facile à abattre.

• Les chiens courants étaient naguère très utilisés pour la chasse à courre, aujourd'hui encore pratiquée.

Leur tâche consiste à affoler le gibier et à le poursuivre jusqu'à épuisement.

Étaient également employés jadis des chiens dits " de recherche au sang » qui pourchassaient le gibier blessé, ainsi que des molosses de combat pour certains animaux, comme les sangliers.

RECHERCHE DE PERSONNES OU DE SUBSTANCES Le flair exceptionnellement développé du chien est susceptible de multiples utilisations : pour les truffes (où il est néanmoins moins efficace que le cochon) et la recherche de diverses substances (drogues, explosifs), mais aussi pour la recherche de personnes (fugitifs, personnes enfouies sous une avalanche ou l'effondrement d'une construction).

- à rechercher une ou des odeurs particulières est capable de les percevoir même mêlées à d'autres et en traces infimes (par exemple à travers un emballage considéré comme étanche).

Pour certaines drogues, on renforce cette capacité en rendant le chien dépendant du produit : ainsi tout ses efforts vont tendre à trouver l'objet de son cc manque ».

• Si certains chiens (saint-bernard) sont depuis longtemps spécialisés dans le secours en montagne, ce n'est que vers la fin du xx' siècle que leur flair a été exploité pour sauver les personnes enfouies sous une avalanche et, plus récemment.

sous les décombres d'édifices (après un tremblement de terre, par exemple).

Les premières races affectées à de telles !Aches furent les bergers allemands, mais d'autres races ont depuis fait preuve de qualités au moins égales, comme les pit-bulls.

ASSISTANCE AUX HANDICAPtS La grande intelligence du chien (lui permettant par exemple de comprendre le système des feux de signalisation) et sa docilité lui confèrent une grande utilité comme auxiliaire de personnes handicapées, en particulier les déficients visuels (aveugles, tâche demande néanmoins une grande affection du chien pour son maître, ainsi qu'u ne discipline impeccable de la part de l'animal (qui ne doit pas se laisser distraire par un congénère du sexe opposé, par exemple).

CHIENS DE TRAIT Le chien a été très tôt utilisé pour tirer différentes charges, particulièrement chez les peuples n'ayant pas domestiqué le cheval (comme les Indiens d'Amérique du Nord avant l'arrivée des Européens).

Dans les régions arctiques, et dans le nord de l'Europe, on l'utilise encore pour tirer les traîneaux.

Les races utilisées sont de type spitz ou nordiques (comme le husky ou le chow-chow).

(OURSE La rapidité des lévriers a permis des courses, qui dans certaines régions d'Europe, furent l'objet de paris, au même titre que les courses de chevaux.

sont ainsi i i dans le cirque ; présence de chiens vedettes au cinéma reflètent leur importance dans le quotidien.

RECHERCHE SCIENTIFIQUE Le chien est également un animal de laboratoire.

Il a été utilisé dans des expériences fondamentales, comme celles du physiologiste russe Pavlov (1849-1936), qui a découvert les réflexes conditionnés, à la base de nombreux apprentissages.

LES RACES DE CHIENS La longue durée sur laquelle s'est effectuée la sélection canine a permis l'émergence de très nombreuses races, d'une diversité remarquable.

Du chihuahua mesurant une dizaine de centimètres jusqu'au danois de plus d'un mètre, du faciès écrasé du bouledogue au long museau du lévrier, le polymorphisme canin est sans doute le plus important qu'ait pu créer l'homme.

La sélection et l'hybridation sont les principaux facteurs de l'apparition des races canines.

le processus peut être très rapide : au milieu du XIx' siècle, Ludwig Friedrich Dobermann créa lui- .1111111�:;��, une nouvelle '""----='--•\u••u••·« allemand, rottweiler, beauceron ...

), faisant ainsi d'un chien d'agrément un chien de garde, voire de combat.

Cependant, des mutations aléatoires (conservées par les éleveurs lorsqu'elles apportaient un résultat intéressant) ont aussi joué leur rôle.

le teckel est mise en dans une portée de brunos du Jura.

les qualités de fouisseur de terrier que ses pattes courtes lui prodiguaient ont fait sélectionner cette race par les éleveurs, qui l'ont ensuite croisée avec d'autres (terriers ...

) pour obtenir différentes variétés (à poils longs ou à poils durs).

les races de chiens (près de 330) sont classées selon divers critères.

Par exemple, selon la forme de la tête, on distingue les groupes de races listées ci-dessous.

telle celle du rottweiler.

au court, en de forte taille.

• les graioïdes se distinguent par une tête très allongée et des membres grêles ; le type en est le lévrier.

Les races étant créées par consanguinité, il est fréquent que les chiens de race pure (surtout pour les races récentes) présentent des fragilités particulières ou des tares héréditaires.

Les races sont codifiées suivant un certain nombre de cc standards » qui donnent les caractéristiques obligatoires pour qu'un animal donné soit considéré comme appartenant à telle ou telle race, ainsi que les tolérances (défauts mineurs, moyens, graves).

La Société centrale canine inscrit les chiens de race au Livre des origines françaises (LOF) si leur généalogie est vérifiable.

Cet organisme, suivant les recommandations de la Fédération cynophile internationale, classe les races de chiens en dix groupes : • Les chiens de berger et de bouvier, comme les bergers allemands ou les malinois; deux races différentes.

Un cc corniaud » est un chien issu d'une telle quantité de croisements qu'il est devenu impossible d'y reconnaître les races qui se sont mêlées.. »

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