La réserve naturelle d'El-Omayed

« est pratiquée l'aridoculture (culture sans irrigation) du figuier.

Dans la zone tampon et dans la zone de transition , l'influence plus profonde de l'élevage extensif, d'une agriculture nouvellement ir­ riguée, de l'exploitation mi­ nière et d'un tourisme litto­ ral en plein essor est étudiée et contrôlée par l'adminis­ tration de la réserve .

Le relief de la réserve d'El­ Omayed se présente comme une série d'ondulations paral­ lèles à la côte et se terminant , à une centaine de mètres d'al­ titude, par un plateau ro­ cheux .

Les crêtes, formées d'anciennes dunes, alternant avec des dépressions souvent plus humides, plusieurs types de milieux très différents se succèdent ainsi depuis les pla­ ges du littoral jusqu'au pla­ teau, sec et désertique .

En bordure de la côte domine un paysage de dunes où la vé­ gétation est constituée d'am­ moph iles et de crucianelles, plantes grasses et herbes que l'on rencontre sur les côtes de la Méditerranée et de l'Atlan­ tique jusqu'en Bretagne.

On peut aussi y observer le très bel échinops (Echinops spino- sissimus), un grand chardon à fleurs rondes de couleur bleu turquoise cu ltivé comme plante ornementale dans les jardins du monde entier.

Ces dunes sont dominées par les premières crêtes arides, sur lesquelles croît l'origan espagnol (Thymus capitatus), appelé zatar par les Bédouins et utilisé en médecine tradi­ tionnelle comme sédatif .

Dans les premières dépres­ sions humides , où l'eau salée des embruns s'est accumulée, seules poussent les plantes halophiles supportant de for­ tes concentrat ions de sel.

Aux autres crêtes, plus élevées, succèdent des dépressions humides non salines et, enfin, le plateau désertique, qui marque la fin de la zone lit­ torale .. »