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ART POÉTIQUE d’Horace (résumé & analyse)

Publié le 21/10/2016

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ART POÉTIQUE d’Horace  Ce nom donné improprement désigne la plus longue des Épîtres, la troisième du second livre, que Quintus Horatius Flaccus (65-8 av. J.-C.) écrivit aux environs de l’an 14 et dédia à Pison et à ses deux fils. Elle avait été publiée séparément à la fin de l’antiquité en raison de son importance. Il est difficile de définir quelle ligne continue relie les diverses parties de cette Épitre dont le sujet aride — philologique et grammatical — est coupé de digressions, de remarques personnelles, de jugements littéraires, de polémiques, qui se présentent au gré des circonstances et du hasard. En écrivant cette lettre, Horace avait en tête les préceptes tirés de la Poétique d’Aristote, et il se livre à une âpre polémique contre le goût de l’archaïsme, c’est-à-dire contre les écrivains latins de l'époque précédente.

 

Le poète débute par cette affirmation : l’imagination doit être contenue et soutenue par la vraisemblance. Il faut de l’ordre, de la mesure, de la prudence en écrivant, faute de quoi on tombe dans l’excès et on perd de vue l’essence de la poésie. Une manière de traiter le sujet d’une façon précise, selon la scolastique, confirmerait ce principe ; on a ainsi une histoire littéraire de la Grèce et de Rome, qui classe les auteurs selon des règles déterminées. On commence par Homère, chantre de l’épopée, qui utilisa l’hexamètre ; à ce vers fut adjoint le pentamètre, d’où naquit le distique des élé-giaques, car les élégiaques l’employèrent

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