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BEAU TÉNÉBREUX (Un). Julien Gracq (résumé)

Publié le 21/05/2016

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gracq
Roman de l’écrivain français Julien Gracq (né en 1910), publié en 1945. Dès le début des vacances, des affinités mal définies ont rassemblé en un petit groupe assez hétéroclite quelques-uns des estivants descendus, sur une plage bretonne, à l’Hôtel des Vagues. Il y a là Gérard, qui a choisi ce lieu de villégiature pour écrire une étude sur Rimbaud, Jacques, sportif et danseur accompli, Henri et Irène, nouveaux mariés qu’à des indices encore presque imperceptibles on devine mal accordés, l’Écossais Gregory et Christel, jeune fille indépendante et fière. C’est autour d’elle que le récit, d’abord, paraît devoir s’ordonner. Tout prêts à s’enflammer pour elle, Jacques et Gérard se sentent déjà des âmes de rivaux, mais elle ne prodigue pas les encouragements et ils voient bien, au fond, qu’ils témoignent en s’affrontant d’un peu raisonnable optimisme. Vite lassé, Gérard est sur le point de boucler ses bagages quand Gregory lui montre une lettre reçue d’un ami. Lettre bizarrement tournée, fort exaltée et tout à fait impérieuse, qui pique la curiosité du littérateur. Celui qui l’a écrite annonçant son arrivée prochaine, il décide de rester jusqu’à ce moment. Il suffit que paraisse le nouveau venu, on voit aussitôt que l’intuition de Gérard était juste

Beau Ténébreux (le). Ce nom que prit Amadis de Gaule lorsqu'il devint ermite, après avoir offensé la dame de ses pensées, est devenu synonyme d’amoureux taciturne, aux allures mélancoliques et mystérieuses.
BEAU TÉNÉBREUX (Un), roman de Julien Gracq (1945). Le narrateur y présente d'abord le journal de Gérard, un littéraire poursuivant une étude sur Rimbaud, passant ses vacances sur une plage bretonne, à l'Hôtel des Vagues, où se trouvent rassemblés des personnages désœuvrés. Leur attente incertaine se cristallise avec l'arrivée du mystérieux, brillant et désespéré Allan qui captive les regards et les sentiments de tous, hommes ou femmes. Le récit du dénouement, nécessairement tragique, est reconstitué par le narrateur à l'aide de divers témoignages. Une atmosphère de cauchemar, où le rêve d'angoisse se mêle à l’incertain quotidien, met en scène, entre autres, l’un des thèmes familiers au surréalisme : comment un groupe réagit-il à la présence du démon, ou plus exactement du désespoir absolu ?


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