Devoir de Philosophie

Les Caprices de Marianne 1833 Alfred de Musset (résume et analyse complète)

Publié le 24/10/2018

Extrait du document

musset

Comédie en deux actes publiée dans la Revue des Deux Mondes en mai 1833 et créée le 14 juin 1851 au Théâtre de la République (auj. la Comédie-Française), dans une version remaniée.

 

LIEU DE L’ACTION

 

Naples.

 

ÉPOQUE DE L’ACTION

 

Costumes italiens du temps de François Ier, précise Musset.

PERSONNAGES PRINCIPAUX
Marianne, jeune (19 ans) épouse dévote de Claudio ; Octave, cousin débauché de Marianne ; Cœlio, ami d'Octave, amoureux de Marianne ; Claudio, vieux juge jaloux ; Hermia, mère de Cœlio ; Ciuta, entremetteuse.
RÉSUMÉ DE L’ACTION
• Acte I : Marianne repousse Ciuta, qui vient lui parler de Cœlio. Cœlio supplie Octave de plaider sa cause, mais Marianne ne l'écoute guère plus (sc. 1). Hermia raconte à son fils sa propre histoire d'amour : un jeune homme épris d'elle avait envoyé un ami demander sa main, mais ce fut ce dernier qu'elle épousa ; le prétendant refusé se tua (sc. 2). Marianne se plaint d’Octave à Claudio, qui commence à la soupçonner (sc. 3).
• Acte II : Octave tente de fléchir Marianne, qui défend sa dignité. Claudio annonce à Octave qu'il sait tout. Octave conseille à Cœlio d’oublier Marianne ; lorsqu’il rencontre à nouveau Marianne, il a le dernier mot (sc. 1). Ciuta met Cœlio en garde contre Octave. Ciaudio interdit à son épouse de revoir Octave (sc. 2). Furieuse, Marianne le fait venir et jure de prendre pour amant qui se présentera — sauf Cœlio, qui lui déplaît (sc. 3). Octave comprend ces avances déguisées mais envoie Cœlio au rendez-vous.
musset

« PERSONNAGES PRINCIPAUX Marianne, jeun e (19 ans) épouse dévote de Claudio; Octave, cousin débau­ ché de Ma rianne ; Cœlio, ami d'Octave, amo ureux de Marianne ; Cla ud io, vie ux juge jaloux; Hermia, mère de Cœlio ; Ciuta, entremet teuse .

RÉSUMÉ DE L'ACTION • Acte I: Marianne repousse Ciut a, qui vien t lui parler de Cœ lio.

Cœlio sup ­ plie Oc t ave de plaid er sa cause, mais Ma rianne ne l'écoute guè re plus (sc .

1 ).

H erm ia raco nte à son fils sa prop re histoire d'amour : un jeune h o mme ép ris d'elle avait envoyé un ami demander sa main, mais ce fut ce dernier q u'elle épo usa ; le préten d ant refusé se tua (sc .

2).

Mar ianne se plaint d'Octave à Claudio, qui commence à la so upço nner (sc.

3).

• Acte II: Octave tente de fléch ir Ma rianne, qui défend sa dignité .

Cla ud io annonce à Octave qu'il sait to ut.

Octave conseille à Cœlio d'oublier Ma rianne ; lorsqu'il rencontre à no uveau Marianne, il a le dernie r mot (sc.

1).

Ciuta met Cœlio en garde contre Octave.

Clau dio interdit à son épouse de revoir Octave (sc.

2).

Furieuse, Marianne le fait venir et jure de pr end re po ur aman t q ui se présen tera -sauf Cœlio, q ui l ui dép l aît (sc.

3).

Octave comprend ces avance s déguisée s mai s envoie Cœlio au rendez­ vous.

Il r eçoit un billet de Ma rianne l'avertiss ant que Cla udio a entouré la maison de spa dassins (sc.

4).

Quand Cœlio paraît, Marianne le prend pour Octave et le su pp lie de fuir .

Cœl io se cro it trahit et s'offre aux coups ; Octave arrive trop tard (sc.

5).

Marianne et Octave se retrouvent sur la to mbe de Cœlio, dont la mor t les sépa re à jama is ( sc.

6).

Passage s-clés : le troi sième (II, 1) e t l e dernier en tre ti en (II, 6) entre Marianne et Octave.

THÈMES DOMINANTS • La condition féminine est un thème contestataire qui donne à la piè ce sa mode rnité.

Marianne défend sa di gnité à la fois cont re le lib erti n Oc ta ve (!, 1) et les soupçons de son mari (Il, 2).

La femme n'est plus seulemen t consid érée par ra ppor t à l'ho mm e : elle parle de l'amou r et de son identité.

Ce thè me s'exprime dans de longues tirades argument ati ves.

• Mari et femme- Ce thè me, lié au précédent , présen te un réquis itoire contre l es mariages d'intérêt.

C hez Mo lière, il est un élément du comiq u e; ici, il constitue un moteur de l'in trig ue : c'est la ja lous ie injustifiée de Claud io qu i pousse Mariann e à prend re un amant.

Il s'exprime par l'im­ plicite et un jeu d'opposi tions.

• Le double : Octave et Cœ lio sont à la fois opposés (l'un gai et inso ucian t, l'au tre tris te et malheureux) et jumeaux.

Int erprète de l'amour de Cœlio, Octave j oue un rô le ambigu : Ne croirait -on pas, à vous entendre, que c'est pour vous que vous plaidez ? (Il, 3) lance Marianne.

Sur la tombe de son ami, Octave avoue : Cœlio était la bonne partie de moi -même (Il, 6).

Pour ce roman­ ti que, écorché vif sous le masq ue du débauché, il n'y a plus ni bonheur ni amou r.

Musset décrit ainsi le « mal du siècle ».

• Le vin et le libertinage prennent, dans l'échange en tre Ma rianne et. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles