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Le Conte du naufragé

Publié le 03/01/2015

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UN LONG POEME Le texte a une structure métrique très précise, des stiches à quatre unités alternant avec des stiches à trois unités. Les Égyptiens n'utilisent pas toujours de ponctuation dans leurs textes poé-tiques, cette découverte permet donc de décou¬per le texte avec préci¬sion et d'affiner la tra¬duction. Sa beauté saute alors aux yeux. A la fin du récit, la répétition d'un même mot n'est pas considérée comme une maladresse mais comme un artifice pour équilibrer le découpage du texte.
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« L'histoire U n navire, manœuvré par cent vingt marins, « l'éli ­ te de l'Égypte», se dirige vers les « mines du souverain », si­ tuées quelque part sur les côtes de la mer Rouge .

Pris dans une tempête, il est en­ voyé par le fond.

Un seul ma­ rin survit, « déposé sur une île par une vague de la Très Verte (la mer) ».

Épuisé, il dort pendant trois jours et se réveille enfin, tenaillé par la faim et la soif.

Cherchant de quoi se susten­ ter, il découvre une sorte de paradis où poussent en abon­ dance « des figues et du rai­ sin, de magnifiques légumes de toute espèce, des fruits de sycomore ...

Il y avait là aussi des poissons et des oiseaux.

Il n'y avait rien enfin qui ne s'y. »

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