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CRIME DU PÈRE AMARO (Le) (résumé & analyse)

Publié le 18/03/2017

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CRIME DU PÈRE AMARO (Le)

 

 Roman de l'écrivain portugais José Maria de Eça de Queiroz (1845-1900), écrit en 1871, publié en 1875 dans la « Revista Universal » et en volume, en 1876. C’est le premier roman important de l'école naturaliste portugaise, née sous Tin fluence de Flaubert et de Zola. On y trouve exposé l*un des sujets qui intéressa le plus vivement le naturalisme : celui du célibat ecclésiastique et de ses conséquences. L’action centrale se déroule à Leiria, petite ville historique du centre du Portugal où est envoyé, comme curé de la cathédrale, un jeune prêtre nommé Amaro. Dès son enfance, sa famille l’avait acheminé vers la carrière ecclésiastique, car il était de nature efféminée et peu robuste et, incapable de se révolter contre les siens, il avait accepté la vocation qui lui était imposée. Quand il arrive à Leiria, il y a peu de temps qu’il a quitté le séminaire. Il va habiter dans la pension de Mme Joaneira, mère d’Amélie, l’une des jeunes filles les plus jolies et les plus vertueuses de la ville. Parmi les personnes qui fréquentent cette pension se trouve le chanoine Dias, professeur de morale au séminaire et amant de la maîtresse du logis,» un certain Libanigno, le jeune Jean-Édouard, qui est le fiancé d’Amélie, et quelques femmes de mœurs douteuses. Amélie est faible et passive de caractère ; bien que fiancée à Jean-Édouard, elle s’abandonne peu à peu à son inclination naissante pour l’abbé Amaro. Le curé lui aussi est bien vite pris de sympathie et d’amour pour la jeune fille. Cette passion, d’abord contenue, augmente ensuite vertigineusement et devient morbide, dans cette atmosphère corrompue. Les deux jeunes gens se rencontrent dans une ferme et y découvrent leur amour ardent et réciproque. Amaro perd la tête et décide inutilement de ne plus habiter sous le même toit que la jeune fille tant que leur passion durera. Amaro a des moments de

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