ELPÉNOR de Giraudoux (résumé)

ELPÉNOR de Giraudoux. « C’est alors que mourut le matelot Elpénor. Seule occasion que j’aurai de prononcer son nom. car il ne se distingua jamais ni par sa valeur ni par sa prudence ». Cette citation de l'Odyssée qui sert d’épigraphe à la première oeuvre de Jean Giraudoux (1882-1944) permet aussi de mesurer la part d’esprit normalien sans cesse présente chez cet écrivain. Ce mélange d’érudition, de « canular » (cette blague si particulière qu’elle comporte toujours quelque chose de pédant et de systématique), de rhétorique, s’étale victorieusement dans un livre qui n’a pas vieilli et si l’on peut, dans trop des romans qui le suivent, déplorer la préciosité, la verbosité de l’auteur, du moins a-t-il su trouver dans le cadre de ce divertissement presque scolaire, le prétexte de la plus ingénieuse et ravissante fantaisie.