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FEU, JOURNAL D’UNE ESCOUADE (Le) de BARBussE (Résumé de l’ouvrage)

Publié le 10/10/2018

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barbusse
Henri Barbusse met en scène une escouade, celle commandée par le caporal Bertrand. Le récit est écrit à la première personne par un simple fantassin et couvre les deux premières années de la guerre de 1914-1918: les nuits de peur, les tranchées, la mort, les attaques... Il restitue l’ambiance de la guerre dans sa violence sans décrire d’épisodes ni d’événements vraiment remarquables. On y voit une humanité souffrante, dénuée de tout sentiment fort. Le roman, que grandit parfois un souffle épique, se clôt sur une sorte de péroraison qui dénonce les fauteurs de guerre, coupables d’entraver le progrès et la grandeur de l’humanité.

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« HENRI ARBUSSE Parmi les rare s grand s romans fran ça is qui ont dépeint les tranc hées san s fard , on doit c ite r Les Croix de Boi s de Dor gelès et d eux des romans inclus par Jules Romai ns dan s sa fresque Les Homm es de bon ne volonté : Pr élud e à Verdun et Verdun.

Il n e faut pas o ubli er non plus que les a uteur s a llemand s ont, eux au ss i, d écrit la guerre .

Un pe u à la m a nière de Barbu sse, Erich Maria Remarque en a laissé une descripti on pleine de compassion: A l'Ou est ri en de nouveau est devenu le class ique de s livres de guerr e.

Litho graphie s de Bertold Hahn Le Feu Vers la mort B arbusse a so us-titré son roman : Journal d'une escouade.

Il s'agit en effet de la vie quotidienne d 'une dizai ne d'homme s choisis au hasard parmi des millier s, qui ont pour nom Volpatte, Paradi s, Cocon, Poterloo ...

et du narrateur lui-même, qui parle à la pre­ mi è re per sonne .

Nous somme s en hiver 1915, dans le nord de la France ; c'est le temp s de s tranchée s.

L 'esc ouade se diri ge vers une crête qu'il s'ag it de re­ prendre aux Allemands: la cote 119.

Les bombarde­ ment s re ndent cette mission quasiment impossible et obligent les homm es à accomplir maints détours, maint es halte s.

C'est à ce moment là que Barbu sse les dép eint , en une s ucces sion de trè s courts chapi­ tres, longs parfoi s se ulement d'une page.

Ici, c'est le fil s naïf des profiteur s de guerre, là c'est un camarade qui tombe, plus loin la de scription de l'aube blafarde .

C e sont des homm es et non des héro s : la rec herche d 'un e meilleur e nourriture et d' un abri confortable es t au centre de leur s dés irs.

Parvenu s à leur objectif, ils subiront un feu d'apo­ calypse ; se uls quelque s-un s, dont le narrat eur , réchapp eront au ma ssac re.

Barbarie ou socialisme ? L orsque le livr e parut, en 1916, la g uerre n 'était pas finie.

Se s longues de scri ption s de la barbarie furent consi­ dérée s comme un acte de traîtri se.

Dans le concert patriotiqu e de l 'époque, le livre fit pourtant date.

Que pense le nar­ rateur de la guerre ? A un caporal qui évo que la figure de Liebknecht (seul dé­ puté allemand à avoir refusé les crédits de guerre), le narr ateur confesse : «J'ai toujours pen sé toute s ces choses .

» Barbusse ne considère que l'as pect phy­ siq ue de la barbarie .

Par esprit de fra­ ternité, il s'es t mi s à la place de ses compagnons d 'armes qui partent à l'abattoir sans trop pen se r ; il ne men­ tionne nulle part la morgue et l'incom­ pétence des officier s.

Or , l'horreur de la guerre serait un sentiment vain sans la dénonciation des marchand s de canons, des officiers, de s capitalistes européens, qui sont le s véritables d es tructeur s de l'humanité.

XX" s1f :cLE Enl915 , une escouade se dirige vers une colline occupée par les Allemands et connaît lenfer.

« Les hommes , s errés là, dos à dos , formaient, de loin , comme une vaste éponge grouillante.

». »

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