GRAZIELLA de Lamartine
Publié le 18/01/2019
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GRAZIELLA, récit de Lamartine, publié isolément en 1852, mais qui parut d'abord en feuilleton dans la Presse en 1849, dans le cadre des Confidences dont il constitue un épisode romanesque occupant 4 livres (VII à X). Il s'agit moins d'un récit autobiographique que d'une transfiguration, d'un amour de jeunesse qu'il aurait conçu pour une jeune et pauvre Napolitaine au cours de son premier voyage en Italie, en 1811, et chez qui il aurait éveillé la passion en lui lisant Paul et Virginie. Bien que peu enclin, à la différence de ses contemporains (Chateaubriand), à la confidence directe, Lamartine a plusieurs fois évoqué cette aventure, rêvée ou réelle, dans ses œuvres : dans les « 4 premiers livres d'élégies » auxquels il fait allusion en 1816 et dont il a tiré plus d'une pièce pour ses recueils ultérieurs (il y avait idéalisé la jeune Italienne, avant Julie Charles, sous le nom d'Elvire) ; dans Novissima Verba (1829) joint aux Harmonies ; dans l'élégie « le Premier Regret » (Harmonies religieuses et poétiques, IV, 10). Cette expérience italienne semble donc avoir été déterminante en ce sens qu'elle se cristallisera progressivement dans le souvenir du poète comme l'image même de l'amour pur ou plutôt du rêve d'amour qui caractérise l'affectivité lamartinienne.
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