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Léo DELIBES: LAKME (résumé et analyse de l’oeuvre)

Publié le 24/09/2015

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Acte III. — Dans la forêt, au seuil d’une cabane de bambous.

 

Lakmé, entourant le blessé de tendres soins, l'a bientôt remis sur pied. Elle lui redit la tragique aventure et lui dévoile son naïf amour. Gérald, touché de son dévouement, jure de lui consacrer sa vie. Lakmé part alors pour la source sacrée, chercher l'eau qui unit les cœurs aimants.

 

Resté seul, Gérald voit arriver Frédéric, qui a suivi sa trace au sang égoutté de sa blessure. Il lui apprend que l’Inde est en insurrection, et que le régiment de Gérald va partir : s'il ne se présente pas, il sera porté déserteur ! Gérald finit par promettre qu'il sera au rendez vous. Frédéric s'éloigne.

 

Lakmé revient, heureuse, portant la cruche contenant l'eau sacrée. Elle s'aperçoit tout de suite de la transformation qui s'est opérée en son absence dans le cœur de son ami. Lakmé s'alarme, et le charme opère : Gérald accepte de s'unir à elle pour toujours. Mais on entend passer les fifres et les tambours britanniques. Lakmé comprend qu'une barrière infranchissable se dressera toujours entre eux. Se sentant abandonnée, elle saisit une fleur de datura et y puise la mort. Gérald commence à comprendre à son tour.

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« ANALYSE AcTE I.

- Le jardin ombragé d'une pagode, dans un paysage tropical.

Le brahmine Nilakantha (b) qui hait les Anglais, célèbre son culte à l'écart.

Il se sépare ensuite de sa fille Lakmé (s) qu'il laisse avec ses serviteurs Hadj ii (t) et Mallika (ms).

Les jeunes filles célèbrent le calme et le repos de l'asile qu'elles habitent, puis s'éloignent pour se rendre au bain [ENSEMBLE* : Sous le dôme épais ...

].

Tout à coup, un bruit se fait entendre, celui d'une clôture brisée.

Par la brèche pénètrent Gérald (t) et Frédéric (bar), officiers anglais, en compagnie d'Ellen (ms), fille du gouverneur et fiancée de Gérald, de Rose (s), sa cousine, et de leur gouvernante, Mrs Bentson (ms).

Ils ont cédé à la curiosité de visiter la mystérieuse enceinte, en dépit des prudent s avertissements de Frédéric.

Tous se retirent après quelques instants, à l'exception de Gérald, retenu à la vue d'un bijou laissé sur une table par Lakmé [Am DE GÉRALD : Prendre le dessin d'un bijou ...

Fantaisie aux divins mensonges ..

.

].

Lakmé apparaît, accompagné de Mal­ lika.

Elle soupire, car elle est à l'âge de l'amour [RÉCIT ET STROPHES DE L AKMÉ : Mais je sens en mon cœur des murmures confus ...

Pourquoi dans le s grands bois ? ..

.] .

Soudain, sa rêverie est interrompue ; elle étouffe un cri, car elle a aperçu Gérald.

Ses serviteurs accourent.

Lakmé les éloigne du geste, et se retourne, courroucée, vers l'audacieux qui a osé franchir l'enceinte sacrée.

Mais, quand Gérald lui dit des mots d'amour et brave la mort pour le seul plaisir de la voir, elle s'émeut.

La belle jeune fille ne tarde pas à être charmée, enivrée même par les paroles de l'étranger [Am DE GÉRALD ET ENSEMBLE : C'est le dieu de la jeunesse ..

.

] .

L'entretien est interrompu par l'arrivée de Nilakantha qui découvre immédiatement la clôture brisée : périra le coupable qui a osé profaner le jardin sacré ! Il compte d'ailleurs sur Lakmé pour le lui désigner.

AcTE II.

-En pleine ville hindoue, un jour de fête.

Tableau bruyant et animé d'un jour de fête, avec quelques incidents comiques, auxquels prennent part Mrs Bentson et ses élèves.

Frédéric plaisante Gérald sur son air rêveur.

Après un BALLET DE BAYADÈRES, entrent Nilakantha et Lakmé, costumés en mendiants [STANCES* DE NILAKANTHA : Lakmé, ton doux regard se voile ...

].

Nilakantha demande à sa fille de chanter la LÉGENDE SACRÉE DE LA FILLE DU PARIA, espérant qu'en l'entendant, l'étranger maudit qu'il cherche se trahira [Am DE LAKMÉ, DIT c AIR DES CLOCHETTES • : ÜÙ Va la je une Hindoue, fille des parias ? ..

.

] .

Lakmé, qui, après s'être assurée de l'absence de Gérald, a commencé avec fermeté, se trouble lorsqu'elle l'aperçoit, s'avançant avec Frédéric.

Cela suffit à Nilakantha, qui profite de la diversion introduite par le passage de soldats anglais au son des fifres et des tambours, pour tramer le sinistre complot.

Gérald sera suivi, entouré, tandis que Lakmé restera sous la garde de Hadjii, qui est un ami sûr.

Lakmé lui fait en vain signe de s'écarter : Gérald lui crie. »

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