MARBRE André Pieyre de Mandiargues (résumé)

MARBRE. Récit de l’écrivain français André Pieyre de Mandiargues (né en 1909), publié en 1953. Il vient à l’auteur, certain soir, le désir d’évoquer l’Italie, pays qui lui est cher entre tous. Plus précisément, enchanté qu’elle se présente à son esprit, il veut l’y retenir, et qu’elle lui fournisse des « images qui soient de délectation ou d’émoi ». Comme les relations de voyage l’ennuient, il invente un témoin qu’il nomme Ferréol Buq, « parce que c’est un nom bien sonnant ». Ce Ferréol a une fiancée, la douce Carita. Le matin, rêvassant au chaud du lit et se gorgeant de lourd chocolat, il griffonne des billets enflammés qu’il lui fait porter sur l’heure. Il lui rend visite l’après-midi, mais bien que pour le recevoir, exclusivement vêtue d’un peignoir de satin rouge et rose, elle s’allonge sur un grand divan pourpre, il lui témoigne exprès une froideur marquée, et tout au plus prend-il le soin de lui laisser espérer un meilleur lendemain. Sorti de chez elle, il va droit au quartier des lupanars où il rejoint une belle vénale dont la peau très blanche le ravit. Mais une jacquerie s’étant déclarée, voici que d’infranchissables