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Martin HEIDEGGER 1889-1976 Etre et Temps (analyse)

Publié le 01/04/2015

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heidegger

Dans son être-à-venir, le Dasein revient à son «avoir-été« (Gewensenheit); et c'est seulement comme «avoir-été« futur que le Dasein est en attente de son présent (Gegen-wart).

 

Ainsi l'avoir-été procède de l'à-venir, de sorte que le futur qui a été laisse jaillir de lui le présent.

 

Tel est le phénomène originaire et unitaire de la temporalité «ek-statique«.

 

Sont abordés les rapports de la temporalité au comprendre, à l'affection (Befindlichkeit), à la déchéance, au parler.

 

La temporalité est cette force expulsante par laquelle l'être se retrouve hors de lui.

 

Heidegger étudie alors la temporalité de la préoccupation quotidienne, la transformation de la préoccupation en activité scientifique et sa signification temporelle, le problème de la transcendance du monde.

 

Comprendre la temporalité elle-même dans son essence originaire, voilà à quoi s'emploie Heidegger en décrivant le procès de temporalisation qui est à l'oeuvre aussi sous la figure de l'historicité ou de l'historialité (Geschichtlichkeit) en ce que le Dasein s'historialise en lui-même par le destin (Schicksal) qu'il partage avec sa génération.

 

En temporalisant le temps, il institue par là même un monde historique.

 

Cependant, comme dans l'existence inauthentique, il oublie l'originaire temporali-sation du temps, il tombe dans l'intemporalité, celle de la banalité quotidienne que reflète le concept «vulgaire« du temps linéaire et infini, alors que la temporalité originaire authentique est l'expression même de la finitude de l'existence.

 

Le langage de Heidegger ne se laisse pas facilement pénétrer.

 

apprend la grammaire, la compréhension en est facilitée.

 

Mais l'oeuvre, plus qu'aucune autre, demande donc que l'on s'y investisse.

 

Etre et Temps a donné beaucoup de problèmes aux traducteurs français qui s'y sont essayés.

 

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« 314 • Martin Heidegger de sa lecture de Husserl.

Réformé en 1914 pour raison de santé, il soutient son habilitation en 1915, qui lui vaut d'être nommé privat-docent.

Lorsque Husserl est nommé à Fribourg-en-Brisgau, Heideg­ ger se lie d'amitié avec lui.

Mobilisé en 1917, il est affecté au service météorologique.

Il ne reprend ses enseignements qu'en 1919.

Nommé professeur à Marbourg, il y exerce de 1923 à 1927, avant de succéder à Husserl à Fribourg.

C'est à Marbourg qu'il commence Etre et Temps, qu'il termine en 1926 dans la hutte de montagne qu'il a construite de ses mains à Todt­ nauberg, dans la Forêt-Noire.

Une collaboration courte mais fructueuse a lieu entre Husserl et Heidegger juste avant le départ en retraite de Husserl (Heidegger publie La Conscience intime du temps, dont nous avons rendu compte).

Husserl le propose pour sa succession.

Heidegger prend alors ses distances par rapport à Husserl.

En 1929, Heidegger se confronte à Cassirer à propos de Kant.

Commence alors sa période contestée.

Il se fait élire recteur avec le soutien objectif des nazis qui avaient obligé son prédécesseur à démissionner (1933).

Heidegger adhère solen­ nellement, le 1" mai 1933, au parti nazi, et publie un certain nombre d'appels et de discours en faveur du nouveau régime, bien qu'il défende l'idée d'une autonomie de l'université (Discours de rectorat).

Dès février 1934, un désaccord avec les instances du parti l'amène à démissionner de sa fonction de recteur.

Il publie peu durant la période qui précède la guerre.

Il lit alors Hôlderlin, son poète préféré.

Suspendu de ses fonctions d'enseignant en 1945 par les autorités françaises d'occupation, Heidegger commence à voya­ ger et à faire des conférences dans de petits cercles.

Réintégré dans ses fonctions, en 1951, il devient professeur émérite en 1952.

Il voyage alors et se produit dans de nombreux colloques et manifestations publiques.

Il a des admirateurs dans le monde entier.

Il meurt dans sa ville natale l'année où paraît le premier. »

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