MES PENSÉES de Montesquieu - résumé, analyse

MES PENSÉES. On savait depuis longtemps que Charles de Secondât, baron de La Brède et de Montesquieu (1689-1755), avait laissé, à sa mort, un certain nombre de manuscrits. On avait dit d’abord que son fils les avait brûlés en 1793. Cette nouvelle était fausse. Mais, lorsqu’en 1795, le libraire Plassan voulut les publier dans les Œuvres complètes, ses demandes réitérées auprès de la famille de Montesquieu n’aboutirent à aucun résultat. Ce n’est qu’en 1899 que les héritiers de l’auteur de l'Esprit des Lois se décidèrent à laisser imprimer ses inédits. Ils virent le jour sous le titre de Mélanges inédits, précédés d’une Histoire des manuscrits de Montesquieu, mais en tirage limité destiné seulement aux Bibliophiles de Guyenne. Ils étaient donc pratiquement inédits lorsqu’en 1939, l’achat de ces manuscrits par la Bibliothèque de Bordeaux, les mirent entre les mains de l’éditeur Bernard Grasset, qui en donna une excellente édition choisie sous le titre de Cahiers (1943). La matière du texte édité est, en effet, contenue dans trois cahiers, intitulés par Montesquieu lui-même, le premier, Quelques réflexions ou Pensées détachées que je n'ai vas mises dans mes ouvrages, le second : Mes pensées, le troisième : Continuation de mes RéHections.