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PARADIS ET LA PÉRI (Le) de Robert Schumann

Publié le 01/09/2015

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PARADIS ET LA PÉRI (Le). Oratorio, op. 50, de Robert Schumann (1810-1856), composé en 1843. Schumann choisit pour son œuvre une des nouvelles en vers de Lalla Rookh de Th. Moore, parce qu’il y trouva une richesse de couleurs qui était loin de lui déplaire. Il y avait là un Orient fantaisiste et doré, éclatant de gemmes fabuleuses, constellé de mots exotiques sonores, où inclure un monde romantique de sentiments et de passions élémentaires : patrie, liberté, gloire guerrière, amour et rédemption. Une Péri (fée de la mythologie iranienne), chassée du Paradis à la suite de quelque faute commise, devra, en expiation, errer sur la terre à la recherche du « don qui, entre tous, est le plus cher au ciel «. Dans l’Inde, elle recueille une goutte de sang d’un héros qui a tenté de libérer sa patrie de l’oppression d’un tyran féroce ; mais cela ne suffit pas à lui ouvrir les portes du ciel. En Égypte, où sévit la peste, elle reçoit le dernier soupir d’une jeune fille qui a voulu mourir avec celui qu’elle aimait ; mais cela non plus n’est pas assez. Finalement, dans la vallée de Balbek, au temple du Soleil, la Péri recueillera une larme d’un terrible bandit, qui s’est «attendri à la vue d’un enfant prosterné en prières. Voilà le don le plus précieux au cieH une larme d’un pécheur repentant.

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