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SAINT THOMAS D'AQUIN (1225-1274) : Somme théologique (résumé et analyse)

Publié le 30/08/2014

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saint thomas

Le deuxième volume de la deuxième partie étudie avec précision les vertus théologales (foi, espérance, charité) et les vertus cardinales (prudence, justice, force d'âme, tempérance). Saint Thomas consacre de très longs développements à ce qui constitue la part vraiment concrète de la morale. L'ensemble se termine avec une analyse comparée de la vie active et de la vie contemplative. Comme les Grecs, et singulièrement Aristote, saint Thomas attribue à la vie contemplative, marquée par l'intention primordiale de contempler la vérité, prééminence et supériorité.

saint thomas

« 90 Homme: animal social et civique (comme chez Aristote).

Raison: lumière naturelle procédant de Dieu; elle illumine l'esprit humain et soutient l'autorité de la foi.

Sage: celui qui prend en considération la fin totale de l'univers.

Théolog_ie: savoir suprême et sagesse.

Elle naît au-dedans de la foi et elle émane de l'Evangile.

Aux yeux de Thomas, la foi est, par nature même, grosse de cette intellig~nce de Dieu qu'est la théologie (discours sur Dieu).

On peut noter qu'au Moyen Age, la théologie représente l'étude la plus importante.

a LA PENSÉE DE SAINT THOMAS D'AQUIN Thomas, ne l'oublions pas, vit en un temps, le XIIIe siècle, où l'on redécouvre l'œuvre d'Aristote, qui n'est réellement connue en sa quasi-totalité qu'à la fin du XIIe siècle et au début du XIIIe.

Les ouvrages d'Aristote sont retraduits de l'arabe en latin: c'est dans ce contexte qu'il faut comprendre la doctrine de saint Thomas.

À partir de la philosophie d'Aristote et de la théologie chrétienne, Thomas veut unifier raison et foi.

Comment seraient-elles en désaccord? La seconde apporte des vérités inaccessibles à la première, tout en conservant à cette dernière -la raison -l'efficacité propre de ses lois.

En bref, il y a bel et bien complémentarité.

1) Foi et raison Adhésion ferme et totale à la parole de Dieu, la foi n'est nullement un sacrifice de rintelligence, mais, bien au contraire, une quête de cette dernière.

Elle implique et même exige l'adhésion de rintelligence à ce que ron croit.

Raison et intelligence sont au service de la foi.

D'où les rapports de la théologie, qui reçoit directement ses principes de Dieu, et de la philosophie, qui éclaire la théologie.

Par exemple, les preuves philosophi­ ques de l'existence de Dieu vont venir appuyer et conforter les vérités de la foi et de la théologie: Dieu est le premier moteur immobile de l'univers en mouvement (c'est rargumentation d'Aristote).

La première preuve consiste à prendre en compte rêtre en mouvement.

Il est nécessaire de parvenir à un moteur premier immobile si l'on veut expliquer le mouvement.

La seconde voie (ou preuve) part des phéno­ mènes qui en produisent d'autres (causes efficientes) et remonte jusqu'à une cause première, rendue nécessaire parce qu'on ne peut remonter à rinfini dans la série des causes efficientes.

La troisième preuve de l'existence de Dieu part de la contin­ gence du monde et recourt à un être nécessaire, Dieu.

La quatrième voie ou preuve conduit à affirmer rexistence de Dieu à partir de sa perfection, alors qu'il y a des degrés de perfection et d'être, du plus ou moins bon, du plus ou moins vrai, dans les choses.

Les degrés d'être impliquent le plus haut degré de l'être.

Enfin, la cinquième preuve nous est fournie par la finalité de l'univers, dont Dieu est l'ordon­ nateur.

Il y a un être intelligent ordonnant à leur fin toutes les choses naturelles.

Ainsi la théologie va-t-elle s'appuyer sur la science philosophique.

L'existence de Dieu peut être démontrée rationnellement.

2) Sagesse et politique Mais Thomas édifie aussi une morale et une politique.

Ici encore, la connais ­ sance d'Aristote permet de rénover la morale et l'action.

Thomas distingue justice. »

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