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TÉLÉMAQUE. Roman de François de Salignac de La Mothe Fénelon (résumé de l'oeuvre & analyse détaillée)

Publié le 07/11/2018

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TÉLÉMAQUE. Roman de François de Salignac de La Mothe Fénelon (16511715), publié sous le titre les Aventures de Télémaque à Paris chez la Veuve Bar-bin en 1699. Télémaque, le fils d'Ulysse, aborde,dans l'île de Calypso. Il lui conte ses voyages - I'Egypte, où il fut réduit à garder des troupeaux, tandis que son précepteur Mentor était esclave des Ethiopiens ; la Phénicie, dont il admira la richesse ; Chypre, lile de Vénus, où il sut résister aux charmes de l'amour; la Crète, où les lois de Minos ont ménagé une sage administration (livres 1V). Calypso s'éprend du jeune homme, que Mentor oblige à fuir. Sur le bateau, les chants se succèdent, et Adoam évoque les merveilles de la Béti que (VI VIl). Ils arrivent à Salente 9ù règne Ido ménée, et Mentor réorganise cet Etat selon des lois austères qui le purifient (VIII X). Télémaque rencontre Philoctète, qui lui conte son histoire (Xl). Puis il fait la guerre, apprend à commander une coalition, à être un guerrier valeureux et accessible à la pitié (XlI XlII). Descendu aux Enfers, il voit dans le Tartare tous les mauvais rois, aux Champs Élysées les bons souverains (XIV). Après la fin de la guerre, il revient à Salente, dont il admire l'opulence. Il s'éprend d'Antiope, la fille d'Idoménée, qui sera son épouse, mais il doit d'abord regagner Ithaque (XV-XVII). Contraint d'aborder dans une île, il voit son père Ulysse, s'entretient avec lui sans le reconnaître. 

« Télémaque, le fils d'Ulysse, aborde ,dans lile de Calypso.

Il lui conte ses voyages -I'Egypte, où il fut réduit à garder des troupeaux, tan�is que son précepteur Mentor était esclave des Ethiopiens ; la Phénicie, dont il admira la richesse ; Chypre, lile de Vénus, où il sut résister aux charmes de l'amour; la Crète, où les lois de Minos ont ménagé une sage administration (livres 1 V).

Calypso s'éprend du jeune homme, que Mentor oblige à fuir.

Sur le bateau, les chants se succè­ dent, et Adoam évoque les merveilles de la Béti que (VI VIl).

Ils arrivent à Salente 9ù règne Ido ménée, et Mentor réorganise cet Etat selon des lois austères qui le purifient (VIII X).

Télémaque rencontre Philoctète, qui lui conte son histoire (Xl).

Puis il fait la guerre, apprend à commander une coalition, à être un guerrier valeureux et accessible à la pitié (Xli Xlii).

Descendu aux Enfers, il voit dans le Tartare tous les mauvais rois, aux Champs Élysées les bons souverains (XIV).

Après la fin de la guerre, il revient à Salente, dont il admire l'opulence.

Il s'éprend d'Antiope, la fille d'Idoménée, qui sera son épouse, mais il doit d'abord regagner Ithaque (XV-XVII).

Contraint d'aborder dans une île, il voit son père Ulysse, s'entretient avec lui sans le reconnaître.

Mentor se révèle être Minerve et lui dispense ses dernières recommandations, avant qu'il n'arrive à Ithaque, où il retrouve son père (XVIII).

Formé de dix-huit livres, écrit en ma rge de l'Od yssée, le Téléma que pré­ sente d'abord tous les caractères de l' épo pée.

Nous sommes d'emblée in medias res, et un long récit nous instruit de ce qui précède : le héros , comme son père, s'efforce de regagner Ithaque.

Il est ainsi conduit à bien des voyages, subit bien des épreuves, croise bien des comparses qui lui content à leur tour, en des épisodes plus ou moins fournis, leurs aventures passées .

Cette épopée en prose rencontre évi­ demment le problème du merveilleux.

Conformément à la tradition baroque, à l'enseignement des jésuites, aux exé­ gèses de Huet et de Thomassin, l'arche­ vêque de Cambrai recourt à la Mytho­ logie antique pour orner son ouvrage.

Bossuet s'étonna de voir tant de belles femmes, tant de séduisantes nudités dans ce livre signé par un prélat.

Mais les myth ologies de Fénelon, comme celles de Rubens, ne sont pas seulement ornementales : elles sont pédagogiques.

L'Iliade, l'Odyssée, les Méta morphoses d'Ovide peuvent être regardées comme des approxim ations fleuries et allégori­ ques des vérités de l'Évangile.

À la fin du livre IV, le triomphe d'Amphitrite (inspiré à la fois d'œuvres de Raphaël et de Poussin) signifie le triomphe de la Vierge -et plus encore de la Charité, qui, par sa seule présence, sa. »

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