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Lexique

Publié le 08/09/2018

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Acte: section d'une pièce de théâtre qui comprend plusieurs scènes. Les pièces classiques comprennent cinq actes, le premier est l'acte d'exposition, le dernier l'acte de dénouement.

 

Acrostiche: poème dont on peut lire le sujet, le nom de l’auteur ou celui du dédi-cataire dans un mot formé des initiales de chaque vers (ex. : « Poème à Lou » d'Apollinaire, composé de tercets, dont le premier vers commence par un L, le second un 0, le troisième un ü).

 

Alexandrin: vers de 12 syllabes. Alexandrin brisé: plusieurs répliques construites sur un seul alexandrin, dans un texte de théâtre.

 

Alinéa: blanc laissé en début de ligne pour indiquer le début d'un paragraphe.

 

Allégorie: terme désignant une réalité concrète (une colombe) pour désigner un thème abstrait (la paix).

 

Allitération: répétition d'un même son consonantique (ex. : « Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur nos têtes », Racine).

 

Amplification: développement, dans le cadre d'une réécriture, du texte source (ex.: amplification par Virgile de la descente aux enfers homérique).

 

Anaphore: répétition d'un même mot ou groupe de mots en début de phrases ou de vers (ex. : « Rome unique objet de mon ressentiment / Rome à qui ton bras vient d'immoler mon amant », Corneille).

 

Antithèse: opposition au niveau du sens (ex.: «Il se veut grand, il se voit petit», Pascal).

 

Antonyme: le contraire d'un mot (ex.: « beau » et « laid » sont des antonymes).

 

Aparté: brève réplique qu'un personnage s'adresse à lui-même, au théâtre de manière à être entendu des spectateurs.

Apologue: court récit allégorique à visée morale. Il a une double fonction : plaire et instruire.

 

Argument: une bonne raison d'adhérer à une thèse (on peut dire « la thèse parce que un argument»).

 

Argument d'autorité : argument dont la valeur tient à sa source (personnage dont on ne peut contester l'intelligence, le sérieux...).

 

Assonance: répétition d'un même son vocalique.

 

Autobiographique : récit en prose qu'un auteur fait lui-même de sa vie passée, en mettant l'accent sur l'analyse de sa personnalité.

 

Autofiction : autobiographie dans laquelle le pacte autobiographique n'est pas respecté: le nom du personnage n'est pas celui de l'auteur (L'Amant, de M. Duras).

 

Bienséance: règle du théâtre classique qui interdit de représenter tout ce qui pourrait choquer le public (duels, violence, sexe, réalité quotidienne).

 

Biographie: récit de vie (Plutarque raconte la vie d'Alexandre le Grand).

 

Blâme: portrait dépréciatif.

 

Burlesque: il s'agit de traiter sur un ton léger de sujets graves.

 

Caricature: portrait qui grossit les défauts de manière à susciter un rire moqueur (ex.: «Napoléon le Petit», caricature de Napoléon III, par V. Hugo).

 

Césure: pause au milieu du vers. Les mots placés avant la césure sont mis en valeur.

 

Chiasme: figure de style qui consiste à placer en ordre inverse les segments de deux groupes de mots syntaxiquement identiques (nom verbe complément, complément verbe nom ou adjectif nom, nom adjectif...).

 

Comparaison: mise en relation d'un comparé et d'un comparant par un outil de comparaison (ex. : « La terre est bleue, comme une orange», Éluard).

 

Connecteurs logiques: pour relier des arguments à la thèse ou des arguments entre eux, le texte argumentatif utilise des connecteurs logiques, c'est-à-dire des mots de liaison qui marquent la structuration du raisonnement. Différentes relations logiques peuvent être exprimées par ces connecteurs: l'addition (et, de plus, en outre, ensuite, par ailleurs), la comparaison {de même, de la même manière...), la concession (malgré, sans doute, certes, bien que...), l'opposition (mais, au contraire, cependant, en revanche, tandis que, par contre...), la cause (car, en effet ,.), la conséquence (donc, c'est pourquoi, par conséquent, de sorte que...), le but (pour, pour que, afin de, dans le but de .)

 

Connotation : sens qui s'ajoute par association d'idées, en fonction du contexte, au sens du dictionnaire (ex. : le rouge peut avoir pour connotation la mort ou l'amour, en fonction du contexte).

 

Conte: apologue qui met en scène des personnages merveilleux dans un cadre imaginaire; le conte doit distraire et instruire à la fois.

 

Contre-rejet: premier mot d’une phrase, rejeté au début du vers précédent; il a pour effet de mettre le mot en valeur.

 

Convaincre: montrer le bien-fondé d'une idée par un ensemble d'arguments.

 

Décasyllabe: vers de dix syllabes.

 

Délibérer: envisager l'avenir pour prendre une décision (questions, structure binaire, emploi du futur).

Denotation: sens d'un mot donné dans le dictionnaire. La dénotation ne dépend pas du contexte.

 

Dénouement: scène finale qui vient dore l’intrigue théâtrale. Le dénouement doit régler le sort des personnages principaux et impressionner le spectateur.

 

Destinataire: personne à qui une lettre ou un discours est adressé.

 

Didascalie: dans un texte théâtral, passage qui n'est pas prononcé par un personnage (liste des personnage, mouvements, décors).

 

Discours rapporté : Il y a plusieurs façons de rapporter les paroles d'une tierce personne : le style direct (les propos sont reproduits exactement et placés entre guillemets); le style indirect (les propos deviennent complément d'un verbe de parole comme «affirmer que», «prétendre que», «demander si», ce qui suppose un certain nombre de modifications); le style indirect libre (les paroles rapportées subissent les mêmes modifications que dans le discours indirect, mais elles ne sont pas subordonnées à un verbe de parole).

 

Dramaturge: celui qui écrit des pièces de théâtre.

 

Élégie: poème lyrique et triste, qui traite le plus souvent des tourments de l'amour.

 

Ellipse : dans un roman, événement passé sous silence.

 

Éloge: portrait mélioratif.

 

Enjambement: la phrase déborde la mesure du vers (ex. : « Ma seule étoile est morte et mon luth constellé / Porte le soleil noir de la Mélancolie», Nerval).

 

Énonciation: action d'utiliser la parole. Définir la situation d'énonciation, c'est dire qui parle, à qui, de quoi.

 

Épiphore: inverse de l'anaphore; le groupe de mot répété est placé en fin de phrase ou de vers.

Espace scénique-: espace défini par le jeu des comédiens, les décors et les accessoires.
Hspace iconographique : ensemble Jormé par la scène et la salle. Cet espace ne dépend pas du metteur en scène.
Essai: texte théorique dans lequel un auteur défend une idée.
fable: apologue en vers. Dans un commentaire, il faut consacrer une partie à montrer comment le récit est rendu vivant (l'art du récit), et une autre à étudier la portée morale de la fable (la leçon).
Focalisation : point de vue adopté par le narrateur dans le cas d'une narration à la troisième personne. On distingue la focalisation zéro (le narrateur sait tout de tous les personnages), la focalisation interne (le narrateur adopte lepoint de vue d'un des personnages), la focalisation externe (le narrateur ne sait rien des personnages).
Genre: grandes catégories qui permettent de classer les œuvres littéraires (on distingue la poésie, le théâtre, le roman, l'essai, le biographique).
Gradation: énumération de termes au sémantisme croissant (« C'est un roc, c'est un pic, c'est un cap», Rostand).
Hémistiche: moitié d'alexandrin.
Héroï-comique: c'est l'inverse du burlesque ; il s'agit de traiter sur un ton noble et grave de sujets insignifiants (ex. : La Fontaine, dans «Les deux coqs», parle d'une basse-cour comme des plus grandes armées de l'Antiquité).
Hyperbate: ajout d'un mot ou d'un groupe de mots à la fin d'une phrase, alors qu'on ne l'attendait plus; c'est un procédé de mise en valeur («Albe le veut, et Rome», Corneille).
Hyperbole: emploi de termes exagérés (ex. : « les plus belles et les plus magnifiques qu'on eût jamais vues», Perrault).
Implicite: le sens est implicite quand il n'est que suggéré sans être développé clairement.
Incipit: début d'un ouvrage.
Intertextualité : référence dans un ouvrage à un ouvrage antérieur.
Ironie: procédé satirique qui consiste à dire le contraire de ce que l'on pense. Le lecteur doit être à même de comprendre le sens véritable du propos ce qui suppose une connivence entre le locuteur et le destinataire (ex.: «Rien n'était si beau, si leste, si bien ordonné que les deux armées», Voltaire).
Journal intime: récit de vie, rédigé au jour le jour.
Lettre fictive: lettre attribuée à un scrip-teur fictif (Montesquieu attribue les lettres qui composent les Lettres persanes à deux Persans).
Lettre ouverte: lettre qui s'adresse à un large public, elle est souvent diffusée dans un journal (ex. : « J'accuse » d'Émile Zola).
Lettre privée: lettre qui ne devrait être lue que par un seul destinataire et qui n'a pas été conçue pour être publiée.
Mémoires: autobiographie qui met l'accent sur l'analyse du contexte historique plus que sur l'analyse de la personnalité.
Métaphore: comparaison sans outil de comparaison (ex.: «les herbes de ton rire», Éluard).
Modalisateur : terme qui permet au locuteur d'exprimer son opinion sur un fait (ex. : Heureusement aujourd'hui, il fait beau I).
Monologue: longue réplique prononcée par un personnage seul sur la scène.
Narrateur : dans un roman, celui qui raconte l'histoire. Il peut être un personnage de l'histoire, il s'exprime alors à la première personne. Il peut être externe, il s'exprime alors à la troisième personne.
Octosyllabe : vers de huit syllabes.
Oxymore: termes de sens contraire directement accolés (ex.: «Cette obscure clarté», Corneille).
Pamphlet: ouvrage qui critique violemment une personne, un groupe, ou une idée.
Parataxe : union de deux propositions sans terme de liaison (ex. : « Elle chante. Quelques fois, elle joue, elle rit. », M. Duras)
Paratexte : information qui se trouve autour du texte (titre, auteur, date).
Parodie: imitation moqueuse d'une œuvre.
Pastiche: imitation la plus fidèle possible du style d'un écrivain.
Pause : le temps de la narration est supérieur à la durée des événements racontés.
Péjoratif : souligne les défauts.
Personnification: figure de style qui attribue des qualités humaines à des choses (« L'Habitude venait me prendre dans ses bras», Proust).
Persuader: utiliser des procédés rhétoriques pour qu'un texte argumentatif séduise le lecteur (implication du locuteur: première personne, exdamatives, vocabulaire évaluatif ; implication du destinataire: deuxième personne, interrogatives, apostrophes)
Polyphonique (roman): roman au cours duquel plusieurs narrateurs se relaient.
Portrait: description d'un personnage. Pour un commentaire, pensez à séparer ce qui relève du physique et du moral, de l'éloge et du blâme.
Prolepse : dans un roman, effet d'annonce qui anticipe la suite de l'intrigue.
Quatrain : strophe de quatre vers.
Rejet: le dernier mot de la phrase est rejeté sur le vers suivant (« la main sur sa poitrine /Tranquille», Rimbaud).
Registre : effet produit par un texte sur le lecteur :
- comique: faire rire le destinataire (comique de mots, de gestes, de caractère, de répétition, de situation);
-didactique: expliquer quelque chose au lecteur (phrases courtes, lexique simple et clair, objectivité, présent de vérité générale, questions rhétoriques qui vérifient que le destinataire a compris le propos);
- épique: susciter l'admiration pour un héros qui se dépasse (champ lexical de la guerre ou du combat, personnages présentés comme des héros [comparaison avec des dieux, force spectaculaire...], hyperboles, pluriels);
-fantastique: susciter la peur {personnages inquiétants, décor inquiétant, événements inquiétants (intrusion inattendue d'un phénomène bizarre dans le monde quotidien), champ lexical de la peur);
-lyrique: faire partager un sentiment intime au lecteur («je», vocabulaire des sentiments (il faut préciser le sentiment en fonction du texte), ponctuation expressive : phrases exdamatives qui traduisent un sentiment fort);
-pathétique: susciter la pitié pour un personnage dans une situation douloureuse (situation douloureuse, champ de lexical de la souffrance, «je», ponctuation expressive: phrases interrogatives qui traduisent le désarroi et phrases exdamatives qui soulignent la souffrance);
-polémique: susciter la colère ou la révolte contre une personne ou une idée (vocabulaire dépréciatif, «je», «tu», «vous», apostrophes, hyperboles, ponctuation expressive: phrases interrogatives qui interpellent la cible, phrases exdamatives qui traduisent la colère du locuteur);
-réaliste: donner une impression de réalité (abondance d'adjectifs qualificatifs pour une description minutieuse, énumération, vocabulaire spécifique au milieu décrit, discours direct);
-satirique: susciter le mépris contre une personne ou une idée, il s'agit de critiquer par le rire (ironie, humour noir);
-tragique: susciter la pitié pour un héros écrasé par son destin (champ lexical de la mort, champ lexical de la fatalité, intervention des dieux, niveau de langue soutenu, ponctuation expressive: phrases interrogatives qui traduisent le désarroi et phrases exclamatives qui soulignent la souffrance).
Réplique : au théâtre, parole prononcée par un personnage.
Satire: portrait moqueur et méprisant d'un groupe d'individus.
Scène : au théâtre, il s'agit d'un passage de la pièce délimité par une entrée et une sortie de personnage ; dans un roman, il s'agit d'un passage au cours duquel le temps de la narration correspond au temps de l'intrigue, ce qui donne l'impression au lecteur que l'événement raconté se déroule sous ses yeux.
Scène d'exposition: première scène d'une pièce de théâtre. Pour un commentaire, consacrez une partie à la valeur informative de la scène, et une autre à réfléchir sur les procédés d'animation.
Scripteur: celui qui écrit une lettre.
Sommaire : résumé d'une série d'événements secondaires dans un roman.
Sonnet: forme poétique fixe composée de deux quatrains et de deux tercets.
Stîchomythies : rapide échange verbal, dans lequel les personnages se répondent vers à vers.
Tercet: strophe de trois vers.
Texte-source : texte de référence dans le cadre des réécritures.
Thèse: opinion défendue par un locuteur (elle peut toujours se reformuler sous la forme d'une phrase assertive type «le locuteur pense que... »).
Tirade: au théâtre, longue réplique prononcée par un personnage qui n'est pas seul sur scène.
Unités (règle des trois): règle respectée à l'époque classique qui veut que l'intrigue d'une pièce de théâtre soit simple (unité d'action), se déroule en un seul lieu (unité de lieu), en moins de vingt-quatre heures (unité de temps).
Vraisemblance: règle du théâtre classique qui veut que tout ce qui se joue sur scène ait l'air vrai.

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