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Publié le 18/01/2017

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C ONCEPTION ET MISE EN PAGE : 14 octobre 2014 à 13:58 PAUL MILAN Chapitre 3 Comment les marchés concurrentiels fonctionnent-ils ? Introduction Les économistes ont construit un modèle théorique du marché concurrentiel. Sa caractéristique est selon Paul Krugman qu’aucune action individuelle ne peut avoir d’in?uence notable sur le prix auquel le bien ou le service est vendu (atomicité). On suppose que les offreurs et les demandeurs sont caractérisés par des comportements rationnels de maximisation sous contrainte. Sur les marchés où s’échangent des biens et des services, les offreurs cherchent à maximiser leur pro?t tandis que les demandeurs cherchent à maximiser leur satisfaction ou utilité. La demande individuelle a de nombreux déterminants : goûts, revenu, prix des biens substituables et le prix du bien considéré. 1 Situation d’équilibre sur un marché concurrentiel L’offre désigne la quantité de biens que les vendeurs sont prêts à vendre pour un prix donné. Elle dépend des coûts de production et des prix. Plus le prix est élevé, plus il est rentable de produire. L’offre est une fonction croissante du prix. La demande désigne la quantité de biens que les acheteurs sont prêts à acquérir à un prix donné. Elle dépend des ressources (contrainte budgétaire), des

« 2 M A R C H É S C O N C U R R E N T I E L S E T M A R C H É S P E U C O N C U R R E N T I E L S . Hausse des revenus⇒augmentation de la demande ⇒hausse du prix d’équi- libre ⇒hausse des profits des producteurs ⇒nouveaux concurrents et investis- sements ⇒augmentation de l’offre ⇒retour au prix d’équilibre initial. 2 Marchés concurrentiels et marchés peu concurrentiels. Pour qu’un marché fonctionne d’une manière idéale, il doit corres pondre à un marché de concurrence pure et parfaite (CPP).

C’est le cas sicinq conditions sont remplies. • Il faut que le marché soit transparent: toutes les informations sont accessibles à tous et sans coût. • La deuxième condition est l’atomicitédu marché : il doit y avoir une multitude d’offreurs et de demandeurs afin qu’aucun de ces acteurs n’ait assez d e pouvoir pour imposer ses prix. • La troisième condition est que chaque acteur puisse entrer et sortir sur ce mar- ché : c’est la libre entrée sur le marché. • De même il est nécessaire que les différents facteurs de production (travail et capital) puissent aller d’un marché à un autre en fonction de ce qui rap porte le plus : c’est la libre circulation des facteurs de production (ou mobilité des facteurs de production) • Dernière condition : les biens offerts sur le marché doivent être homogènes, c’est-à-dire avoir les mêmes caractéristiques, être rigoureuseme nt identiques. Sur certains marchés, le nombre de vendeurs et d’acheteurs est très important ; sur d’autres, il n’y a que quelques vendeurs.

Ces différences dans la structure du marché induisent des comportements économiques extrêmement différents . Quand la structure de marché change, le pouvoir de marché (capacité d ’une en- treprise à imposer un prix de vente) se modifie également.

La concurrence désigne une structure de marché où il y a de très nombre ux ven- deurs et acheteurs. La situation la plus fréquente est celle d’oligopoles où on trouve un pe tit nombre d’offreurs et un grand nombre d’acheteurs.

L’existence de coûts fixes importants empêche les petites entreprise s d’entrer sur certains marchés.

Le monopole et l’oligopole sont les deux principales formes de la concurrence imparfaite.

Ainsi de price takers des producteurspeuvent devenir price makers .

Les entreprises peuvent mettre en place des stratégies de différe n- ciation des biens produits.

Cette différenciation est possible pa r des innovations techniques, esthétiques ou publicitaires.

La différenciation des produits peut permettre au producteur d’être en situation de monopole ; si cette entreprise se trouve sur un marché concurrentiel , on parle alors de concurrence monopolistique . Pour améliorer leur situation les entreprises peuvent chercher à se regrouper (concentration), mais l’ Autorité de la concurrence , autorité administrative indé- pendante, peut s’y opposer si elle considère que les règles de la concurrence en seront perturbées. Si le consommateur était prêt à payer un prix plus élevé que le prix du marché, on parle de surplus du consommateur ; si le producteur était prêt à vendre moins cher que le prix du marché, on parle du surplus du producteur. OL I V I E R MO R E A U 2 É C O N O M I E P R E M I È R E E S. »

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