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Afghanistan de 1995 à 1999 : Histoire

Publié le 24/12/2018

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Avec l’émergence des talibans sur la scène politico-militaire afghane, en janvier 1995, le rapport de forces instauré après la chute du gouvernement de Najibullah (avril 1992) change profondément. Les talibans (étudiants en religion fondamentalistes), appartenant à l’ethnie pachtoune, lancent leur offensive en vue de la conquête du pouvoir et l’élimination des autres factions intégristes qui s’entre-déchirent pour le contrôle de la capitale Kaboul. Ils bénéficient du soutien du Pakistan, qui cherche à établir une liaison territoriale continue jusqu'au Turkménistan, garantissant la construction d’un oléoduc le reliant aux régions productrices d’hydrocarbures de l’Asie centrale. Après avoir lancé le djihad (guerre sainte) contre Kaboul au mois d’avril 1996, ils vont rapidement conquérir les zones à dominante pachtoune et s’emparer de la capitale (26 septembre

 

1996), s’assurant ainsi du contrôle de la quasi-totalité du pays. Leur victoire est rendue possible grâce à l’aide et/ou à la neutralité de plusieurs États : soutien diplomatique et politique des régimes islamistes ou pro-islamistcs (Pakistan, Arabie Saoudite et Soudan), et discrète approbation des États-Unis. Cette attitude s’explique essentiellement par les enjeux économique, politique, idéologique ou géostratégique que représente la région. Les principaux d’entre eux sont liés, d’une part, à la construction et au fonctionnement de l’oléoduc reliant le Turkménistan au Pakistan via la ville afghane de Hérat, permettant ainsi le désenclavement de l’Asie centrale (point de vue du Pakistan et des États-Unis) ; d’autre part, à la volonté de réduire l’influence de l’Iran chiite (point de vue du régime wahhabite d’Arabie Saoudite et de la dictature militaire islamiste au pouvoir au Soudan). Après la chute de la deuxième ville

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« intérêts américains à Dar es-Salam (Tanzanie) et à airobi (Kenya).

Le 20 août 1998, des sites afghans sont délruits par les frappes aériennes américaines, en signe de représailles.

La tê te de Ben Laden.

qui est considéré comm e le principal instigateur des attentats terroristes contre les intérêts américa in s dans le monde, est mise à prix ; mais le pouvoir que dirige le mollah Omar refuse son extradition.. »

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