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Annalyse de la rue Saint-Bon paris

Publié le 24/11/2013

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UNE RUE A DEUX ETAGES       La rue Saint-Bon, perpendiculaire à la Seine, dans le quatrième arrondissement parisien, fait la jonction entre la rue de Rivoli et la rue de la Verrerie. Elle tient son nom de l'ancienne chapelle Saint-Bon qui se trouvait au numéro 12, vendue comme propriété nationale à la révolution.   Ayant visité cette rue à une heure d'affluence, je m'attendais à rencontrer un rue bondée, celle-ci étant bordée par deux rues très fréquentées. A ma plus grande surprise, la rue Saint-Bon était calme et dépourvue de passants, ce qui faisait contraste avec le bruit permanent de la rue adjacente.   Cependant, le calme n'est pas le point le plus remarquable de la rue Saint-Bon, mais une variation de hauteur de la chaussée qui sépare la rue en deux parties.

« trottoirs, la partie haute est pavée en spires concentriques.

Un caniveau au milieu de la chaussée coupe la rue haute en deux parties symétriques.   Du à cette différence de hauteur, l'épannelage de la rue est intéressant.

En effet, la partie basse de la rue offre des immeubles alignés, de même hauteur.

Cependant, à partir de l'escalier les deux immeubles adjacents ont une différence de hauteur de plusieurs mètres, celui de la partie haute étant bien entendu le plus élevé.   En plus de cette différence d'épannelage,  les bâtiments de la partie basse de la rue sont en retrait par rapport à ceux de la partie haute nous offrant une vue sur le pignon aveugle du bâtiment suivant.   De l'autre coté de la rue, le raccord de la partie haute-basse de la rue se fait plus en douceur, avec une terrasse donnant sur un immeuble plus élevé. Au milieu de la partie haute, un immeuble en retrait est caché par un immense portail bordeaux.   Au numéro 6 de la rue se dresse un immeuble de 5 étages.

Au rez-de-chaussée se trouve deux vitrines de magasin entourant une porte en bois, les autres étages comportent 4 fenêtres entourées de volets en bois peint en blanc. Au premier étage, chaque fenêtre dispose de son balcon personnel, tandis qu'au second, un unique balcon filant regroupe les trois fenêtres du milieu.

Les deux étages supérieurs ne comportent pas de balcon ni balconnets et ne sont pas découpés à l'aide d'un Baudeau de limite d'étage contrairement aux autres.

Le dernier étage sous les toits doit être légèrement mansardé, et laisse apparaitre 5 lucarnes. Le prospect de la rue est très bas, il est donc difficile d'apercevoir le haut du toit de l'immeuble.   Au numéro 11, on peut voir un immeuble de quatres étages, de différentes profondeurs. Le rez-de-chaussée offre une porte étroite sur la gauche, puis trois fenêtres sur la droite.

L'immeuble étant en avant par rapport à celui à sa gauche, le mur pignon gauche de l'immeuble est aveugle.. »

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