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De l'or et de l'argent pour les temples

Publié le 03/01/2015

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Les bas-reliefs font parfois L l'objet de ce même traite¬ment. Ceux qui possèdent une fonction religieuse sont recouverts d'or. Il en est ainsi dans une scène représentant la déesse Mout serrant Amon dans ses bras, découverte sur le premier registre du mur est de la salle hypostyle de Karnak. Dans beaucoup de cas, ces scènes figurent la naissance ou l'allaitement, le métal divin intervenant alors pour faciliter le développe¬ment de la vie. Que ce soient pour des obé-lisques, symboles solaires par excellence, des colonnes, symboles du développement de la vie, des portes, des bas-reliefs, la statuaire divine ou certains murs extérieurs de temples comme ceux de Den-derah ou d'Edfou, le métal jaune ou blanc, visible ou dis¬simulé au regard des plus humbles, n'est jamais un si¬gne extérieur de richesse mais bien l'instrument ter¬restre permettant de se rap-procher un peu plus du mon¬de des dieux.

« Matariyah.

Au XII' siècle, les Arabes le mentionnent com­ me étant encore recouvert de métal.

Sur certains obé­ lisques, comme celui de Thoutmosis 1., qui se trouve devant l'entrée du quatrième pylone du temple de Karnak, les chercheurs ont constaté la présence de sillons verticaux et horizontaux, assez pro­ fonds, creusés dans le granit rose et ayant servi à l'inser­ tion d'un placage en or.

Se­ lon l'égyptologue Christiane Desroches-Noblecourt, ces monuments étaient entière­ ment recouverts de feuille d'or, les rainures gravées sur le tiers de la hauteur suffi­ sant à fixer l'enveloppe sur l'ensemble de l'édifice.

Du métal sur la pierre 1 1 n'y a pas que les obé- 1 isques qui sont parés de dorure.

Un très grand nom­ bre de monuments ou d'élé­ ments architecturaux ont été recouverts de métau x pré­ cieux.

A Karnak, les quatorze colonnes qui soutenaient le plafond de la grande salle. »

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