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Les artisans du verre en Égypte (2)

Publié le 13/11/2014

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encore nécessaires pour qu'il forme une pâte prête à être travaillée. L'extrémité de la canne à souffler, un tuyau en fer de 1 m de longueur et 15 cm de diamètre, est chauffée au rouge par une ouverture du four, afin que la pâte y adhère ; le verrier forme alors une boule, qui devient creuse sous l'effet de son souffle. Pour le modelage, il utilise une longue pince qui remplace ses doigts et dont les branches sont enduites de cire pour ne pas coller au verre chaud et mou. La pâte est travaillée avec une préparation d'oxyde de cuivre si on veut qu'elle soit bleue, de poudre de manganèse si l'on désire obtenir le violet-améthyste qui donne le verre le plus cher. De dix heures du matin à dix heures du soir, deux souffleurs, un chauffeur et un apprenti travaillent dans l'atelier, qui fait relâche le vendredi et le samedi. Les Égyptiens n'achètent plus grand-chose à leurs artisans verriers, qui fabriquent de grands vases, de la vaisselle, des petits

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