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Colonisation

Publié le 04/04/2018

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Margaux Gallique Sujet : Violences et colonisation (1970-1939) Lors de la Troisième république, des hommes politiques comme Jules Ferry ou Jean Jaurès présentent la colonisation comme une mission civilisatrice que les européens doivent exercer pour aider les populations colonisées. Mais peut on vraiment dire que cette colonisation ait été une bonne chose pour les populations locales ? La deuxième colonisation ayant débutée dans les années 1830 avec la conquête de l'Algérie, s'est déroulée très rapidement car en 1914 quasiment toute l'Afrique est colonisée. Si cette colonisation n'a pas causé énormément de pertes humaines du côté Français, les pertes chez les indigènes ont été plus conséquentes. La violence exercée durant la période de colonisation dans les colonies a été un sujet tabou pour les hommes politiques car ils pensaient que cela diviserait les Français. Mais de quelles natures ont été ces violences ? Car si on pense directement aux violences physiques, il existe également de la violence morale. Et qu'es- ce qu'elles ont eu de spécial durant la colonisation ? Ont-elles eu des conséquences à long terme sur la vie des colonisés ? Des lors nos pouvons nous demander en quoi ces violences ont été un élément clé durant la colonisation. Dans un premier temps nous verrons la violence physique exercé sur les habitants, puis nous verrons la violence morale et enfin nous verrons les répercutions à long terme de cette violence sur les indigènes. L'intérêt principal des colonies pour les Français étaient l'économie et les matières première que celles ci pouvaient leur rapporter, nous pouvons ainsi voir qu'il s'y est développé des méthodes particulières pour pouvoir exploiter les terres des colonisés. Ces économies comme l'économie de pillage, pratiquée le plus souvent en Afrique équatoriale Française, ont débouché sur de la violence contre les indigènes. Car si beaucoup pense que la France a sauvé les colonisés en réalité la violence réalisée pour pouvoir conquérir les territoires étaient bien plus importante. Nous pouvons notamment noter la violence de certaines expéditions qui ont eu lieu durant cette période de colonisation comme la mission Voulet-Chanoine qui a été une expédition au Congo qui a tourné en un bain de sang. Pensant imiter les cultures des indigènes ils ont pillé, détruit des villages entier pour pouvoir se ravitailler. Le recrutement pour le travail forcé par exemple, était fait dans une grande violence, pour être sure d'obte...

« Le travail forcé était une violence plus indirecte mais qui restait néanmoins important durant la colonisation, les colons trouvaient toujours un moyen pour imposer ce travail aux indigènes.

Ils utilisaient par exemple l'excuse de l'impôt pour pouvoir justifier ce travail forcé, en Afrique occidentale française ils avaient douze jours de travail forcé par an non payé.

Les conditions de ce travail était invivable, les travailleurs n'avaient pas d'outils décents pour construire les infrastructures.

L’État ne voulait pas investir dans les colonies et uniquement utiliser la main d’œuvre locale, ils recrutaient en fonction du besoin.

Par exemple au Mali lorsqu'on a voulu construire un système télégraphique ils ont mobilisé des chefs africains pour le faire construire et ils ne pouvaient refuser.

Après la Première Guerre mondiale, le travail forcé est réglementé par le Bureau International du Travail et donne naissance à de nouvelles formes de travail forcé en l'incluant dans le service militaire pour construire des routes ou différentes infrastructures.

Basée sur la terreur et la violence physique, qu'elle soit indirecte ou directe, la violence a rythmé la vie des colonies et a permis aux puissances coloniales de s'imposer dans cette colonisation.

Il existait néanmoins une violence plus subtile dont on parle moins mais qui reste néanmoins présente et violente. En effet, en dehors de la violence physique existait une violence morale causée en partie par un sentiment d’infériorité.

Ce sentiment était causé par les relations entretenues avec européens qui ne cessaient de leur rappeler qu'ils se étaient loin d'être aussi évolués qu'eux.

D'une part avec le darwinisme qui voulait que l'Homme noir était inférieur scientifiquement parlant à l'Homme blanc à cause de leur crane qui était moins conséquent que celui d'un Homme blanc.

Le fait que ces théories étaient issues de théories scientifiques, les métropolitains et les indigènes y croyaient énormément.

Avec ces théories ils décrédibilisaient les cultures des indigènes ce qui causaient ce sentiment d’infériorité.

De plus ils considéraient les indigènes comme des enfants qui était complètement ignorants et qui ne pouvaient pas comprendre les choses du monde adulte.

Ils pouvaient aller dans certaines écoles qui se sont ouvertes à partir de 1857 avec l'ouverture de l'école de médecine à Alger mais ces écoles avaient un niveau bien moindre par rapport aux écoles françaises et n'étaient pas accessibles à tout le monde.

Cette volonté de maintenir les indigènes dans l’ignorance était pour éviter qu'ils se mettent trop à réfléchir, qu'ils commencent à se questionner et à devenir dangereux pour le pouvoir en place.

Ainsi ce sentiment d’infériorité.

pour les Français était un élément clé pour pouvoir être sûre de conserver les indigènes sous leurs contrôle et éviter les rébellion.

Ce sentiment d’infériorité a été amplifié par la propagande que les Français ont mené pour pouvoir montrer une vision erronée des colonies, de ses cultures et de son pays. En effet, la création des expositions coloniales que l'on a surnommé plus. »

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