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Constantin accorde la liberté de culte dans l'Empire

Publié le 06/11/2013

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Malgré les doutes qui pèsent sur sa bonne foi, on admet généralement la sincérité de ses convictions religieuses. La légende veut en effet que, lors de la ba­taille du pont Milvius, l'em­pereur ait eu une vision qui l'aurait incité à adopter un culte apollinien (Apollon est la divinité solaire grecque) essentiellement tourné vers le dieu suprême. On raconte aussi qu'il aurait à cette occa­sion fait peindre sur les bou­cliers de ses soldats trois « X «, symbole ouvertement chré­tien pour les uns, simple gra­phie romaine du nombre 30, années de règne que Cons­tantin aurait voulu achever, pour les autres.

« dans tout l'empire.

Le texte a notamment pour but d'ac­ corder aux chrétiens un sta­ tut favorable et de remettre aux églises les biens confis­ qués lors des persécutions.

Toutefois, les relations se dé­ gradent entre Constantin et Licinius, ce dernier ayant en­ freint son propre édit en s'en prenant de nouveau aux chrétiens.

Constantin le com­ bat et, en 324, devient finale­ ment le seul maître de l'em­ pire romain.

La religion de Constantin L es croyances personnelles de Constantin ont sou­ vent été discutées.

Éta it-i 1 vraiment un sympathisant des chrétiens, ou doit-on voir dans cette bienveillance une politique habile destinée à asseoir durablement son in- fluence ? Malgré les doutes qui pèsent sur sa bonne foi, on admet généralement la sincérité de ses convictions religieuses.

La légende veut en effet que, lors de la ba­ taille du pont Milvius, l'em­ pereur ait eu une vision qui l'aurait incité à adopter un culte apollinien (Apollon est la divinité solaire grecque) essentiellemerit tourné vers le dieu suprême.

On raconte aussi qu'il aurait à cette occa­ sion fait peindre sur les bou­ cliers de ses soldats trois « X », symbole ouvertement chré­ tien pour les uns, simple gra­ phie romaine du nombre 30, années de règne que Cons­ tantin aurait voulu achever, pour les autres.

Quoi qu'il en soit, entre 313 et 320, l'empereur semble avoir cru en un déisme assez vague, encore entaché de paganisme solaire, mais peu éloigné du christianisme.

Il s'en rapprocha encore da­ vantage lorsqu'on lui fit re­ marquer qu'il était un chré­ tien qui s'ignorait.

Malgré ses sympathies, il resta tolé­ rant envers les croyances païennes et respecta le pa­ ganisme -encore puissant à l'époque en Occident, no­ tamment dans les cam­ pagnes, les armées et parmi les élites intellectuelles -, tout en en condamnant les pratiques, qu'il jugeait magi­ ques ou amorales.

Répercussions en Égypte Les débuts de l'Église copte, très présente en Égypte dès le Ill° siècle, sont à la fois glo­ rieux et tragiques.

Elle souf­ frit en effet durement des persécutions de Dioclétien.

L'« ère des martyrs », selon. »

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