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Crises du gaullisme et néo-gaullisme

Publié le 01/10/2013

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La phase politique (27 mai-23 juin) commence avec le meeting au stade Charléty des mouvements révolutionnaires et syndicaux. Le 28 mai, François Mitterrand constate la vacance du pouvoir et propose un gouvernement provisoire dirigé par Pierre Mendès France tandis que lui-même serait candidat à la présidence de la République. Le 29 mai, de Gaulle va à Baden Baden s'assurer de la loyauté de l'armée et, le 30 mai, il annonce la dissolution de l'Assemblée et de nouvelles élections, il appelle à une manifestation de soutien qui se tient effectivement le soir même aux Champs-Élysées. Aux élections de juin, l'UDR (Union de défense de la République) l'emporte avec la majorité absolue. La peur a rassemblé les électeurs derrière elle.

« Le néo-gaullisme de Georges Pompidou • Les élections de 1969 À cause de la division de la gauche, au deuxième tour, les deux candidats de droite restent en lice et Georges Pompidou est élu.

•L'ouverture dans la continuité Jacques Chaban-Delmas devient Premier ministre d'un cabinet composé de gaul­ listes, de Valéry Giscard d'Estaing et de centristes qui représentent l'ouverture .

Le Premier ministre veut établir une " nouvelle société'" il procède, donc, à la libé­ ralisation de la radio-télévision , institue le SMIC , met en place une politique contrac­ tuelle dans les entreprises et crée le ministère de l'environnement pour la défense du cadre de vie.

Cette politique développe sa popularité et mécontente la majorité.

• La crispation conservatrice Une série de scandales politico-financiers, dans lesquels le Premier ministre est compromis, éclate en 1971, Chaban-Delmas demande la confiance de l'Assemblée et l'obtient.

Pompidou prend ombrage de sa popularité et obtient sa démission le 5 juillet 1972.

Pierre Messmer, animateur de " présence et action du gaullisme" devient Premier ministre.

Il s'empresse de tenir à l'écart le Parlement, de revenir sur l 'autonomie de la radio-télévision.

Cette politique est destinée à renforcer la majorité pour les élections de 1973 , car l'opposition de gauche s'est réorganisée.

Le parti socialiste est renouvelé depuis le congrès d'Épinay de 1971 et il a signé avec les communistes un programme commun de gouvernement en 1972 .

Les élections donnent cependant la majorité aux gaullistes , même s'il y a une poussée de la gauche.

On assiste à un flottement du pouvoir, qui hésite à prendre les déci­ sions à un moment où commence la récession.

En fait, le président est malade et il meurt le 2 avril 1974.

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