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Des villes de contrastes

Publié le 30/03/2014

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Des villes de contrastes

En quoi y a-t-il démesure des contrastes ?

I. Contrastes paysagers, quartiers différenciés

De la ville moderne au bidonville, du quartier des affaires à la médina et au souk, du centre ville à la banlieue, la grande ville africaine est composé de paysages diversifiés.

La diversité des villes est surprenante : quoi de commun entre les villes d'origine coloniale (Nouakchott, Mauritanie) qui ont héritées d'un plan urbain quadrillé ; les vieilles villes commerçantes du Sahel (Tombouctou, Mali) et les villes minières ou industrielles d'Afrique du Sud.

« part importante de la population, seule une mince frange habite dans des immeubles modernes et confortables.

• La ségrégation sociale est poussée à son paroxysme en Afrique du Sud où l'apartheid avait organisé la séparation des populations noires et blanches.

Ainsi à Johannesburg, les Noirs sont rejetés dans la banlieue de Soweto.

Trois Africains sur 10 sont blancs sur le continent .

• La dissociation des lieux de résidence et de travail est toujours plus grande quand l'emploi n'est pas instable.

L'espace urbain est vécu comme autant d'opportunités épisodiques où l'ascension sociale est lente.

111.

Des contrastes socio-économiques A.

Importance et fragilité du secteur informel • Le secteur informel rassemble l'ensemble des activités qui .ne sont pas déclarées par l'État.

Véritable fourmillement d'activités, il s'exprime dans le secteur tertiaire par une foule de "petits métiers" allant du cireur de chaussures au porteur d'eau.

• Structuré, il élargit la gamme des services offerts à la population (téléphones, photocopies) et assure la diffusion d'une certaine culture technique.

Il semble constituer sinon une alternative au développement en tout cas un fonctionnement au moindre coût.

B.

La ville, lieu d'échanges et creuset des inégalités • Les villes d'Afrique sont dites "filles" du commerce tant cette activité est prédominante et organise la vie du port.

En revanche, les villes africaines sont originales par la faiblesse du secteur industriel urbain ou de son grand retard, et d'un secteur tertiaire souvent parasitaire.

• La ville est aussi un creuset d'inégalités, le déficit d'infrastructures collectives et les difficultés d'accès aux services de santé dans les quartiers pauvres accentuent les inégalités entre riches et pauvres, entre ethnies, entre centres et périphéries .

Les répercussions du gigantisme urbain se résument par l'ampleur des contrastes .

Le décalage majeur s'explique par l'écart entre la vitesse de la croissance démographique et la lenteur du processus de développement.

La ville génère un creuset de juxtapositions économiques, sociales et spatiales .. »

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